Congratulazioni! Il tuo sostegno è stato inviato con successo all'autore
Autobiographie #4| car né-é-s-ez-ent-etc de lieux jaunes 

Autobiographie #4| car né-é-s-ez-ent-etc de lieux jaunes 

Pubblicato 13 nov 2022 Aggiornato 13 nov 2022 Cultura
time 4 min
0
Adoro
0
Solidarietà
0
Wow
thumb 0 commento
lecture 39 letturas
0
reazione

Su Panodyssey puoi leggere fino a 30 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 29 articles da scoprire questo mese.

Per avere accesso illimitato ai contenuti, accedi o crea un account cliccando qui sotto: è gratis! Accedi

Autobiographie #4| car né-é-s-ez-ent-etc de lieux jaunes 

13/11/2022

Autobiographie #4| car nées de lieux

Si j’ai bien compris, choisir 3 lieux de l’enfance (ou marquant d’une vie), en faire description type carnet d’adresse (puisque je n’en ai jamais eu, je n’en ia jamais eu besoin, j’allais simplement là où je devais aller, pas plus de toris ou quatre adresses nécessaires en même temps), hors adresses de résidence, lieux « périphériques ».

Finalement, j’ai eu du mal à en trouver 3, parce que j’ai eu l’idée d’y associer la couleur du jour. J’ai donc cherché trois lieux jaunes.

Heureusement le premier lieu qui m’est venu correspondait au jaune.

  • Mimosa
  • Dune/plage ou plage/dune
  • N’importe quel bureau de poste français.

 

 

Pour une fois, je pense à aller voir les exercices des Zautres ET je le fais. Du coup, j’ai trouvé un début qui me parle :

« Ce douze octobre 2021, elle découvre, ahurie, tout simplement au fond du tiroir où il s’était coincé cet agenda, treize ans après sa mort, celui qu’il a cherché partout. Il l’avait toujours sur lui, incompréhensible cette perte. Elle le feuillette, sans plus, la plupart sont des contacts de travail. »

Et c’est parti.

Ce 13 novembre 2022, elle reconstitue, comme elle peut, ce qu’elle pense être un carnet d’adresse. Elle n’en a jamais eu besoin, où qu’elle ne soit jamais allée, elle n’a jamais eu besoin que de trois ou quatre adresses en même temps, et elle les reliait par des temps de trajet les plus courts possible. Pourquoi noter quoi que ce soit où que ce soit ? Peut-on noter un mouvement d’un point A à un point B ? Certes, cela reste réalisable. Mais à quoi cela servirait ? Ces mouvements, c’était pour perdre le moins de temps possible pour elle. A quoi cela servirait à qui que ce soit d’autre ? C’était tellement « sur mesure » que n’importe qui d’autre aurait trouvé ça « inutile », ou pire « inefficace ». Ces trajets ne s’adaptaient qu’à son corps, à son souffle, à ses besoins.

Le mimosa du jardin de mémé Alice. Ces petites boules jaunes, sur des branches, tellement nombreuses. Tellement qu’elle ne voyait plus qu’elles. Il n’y avait rien d’autre. La couleur, l’odeur, la douceur, elles emplissaient le présent et débordaient sur l’éternité vers le passé et le futur, le temps d’un instant. Le temps d’un instant, il n’y avait plus de temps ni d’espace.

La plage. Il y a une dune, sur l’île, qui mène à une plage en particulier. Je la vois ! quand j’y pense, je la vois ! mais je ne l’ai jamais retrouvé. Je n’ai pas d’adresse. J’ai même parcouru l’île à pied, à chaque fois que je voyais une dune, je la montais en attendant de retrouver la promesse jamais déçue de l’enfance, mais non. Jamais la bonne dune. Au bout de quelques jours de recherches, même mon père a essayé de m’aider à la retrouver. On a fait le tour de l’île en voiture, il m’en a montré 5 ou 6. Non. Aucune de celles-là. Je suis encore repartie bredouille. Je n’ai pas retrouvé la mer au bout de la dune. Un jour peut être.

N'importe quel bureau de poste français. Il suffit qu’il y ait un enseigne bleu et jaune, ce qui se fait de plus en plus rare, ou de plus en plus discret, financiarisation oblige. Il suffit que j’en aperçoive une, où que je sois, pour être mal à l’aise, pour me sentir ramené là d'où je ne suis pas censée avoir bougé, quels que soient les efforts, les cris, les convulsions d'un corps ou de l'autre. Pour me sentir montrée du doigt: "Tu croyais quoi? que tu allais pouvoir t'enfuir? dépêche toi, reviens là. Et ne bouge pas!". Et ma tête se baisse, à chaque fois. C’est irrationnel, je sais. Mais c’est comme ça. N’importe quel bureau de poste. Même celui de Versailles, en face du château. Je me promenais, la tête en l’air, souriante, contente ! Puis je l’ai croisé du regard. Et paf ! le chien.

 

[1] Simone Wabemke, «autobiographies #04 |  «un fond de tiroir» », dernière consultation le 13/11/2022 à https://www.tierslivre.net/ateliers/atelier-permanent-autobiographie-4-un-fond-de-tiroir/

lecture 39 letture
thumb 0 commento
0
reazione

Commento (0)

Puoi sostenere i tuoi scrittori indipendenti preferiti donando loro

Proseguire l'esplorazione dell'universo Cultura
Coco
Coco

Depuis déjà plusieurs générations, la musique est bannie dans la famille de Miguel. Un vrai d&ea...

Valentine Simon
1 min

donate Puoi sostenere i tuoi scrittori preferiti