Gérer les caprices …
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Gérer les caprices …
Imaginons que tu reviennes des courses avec ton fils, tu es chargé/e comme une mule au pied de l’escalier et là ton fils te dit : « Je ne veux pas monter, pooooorte moi » !
Antidote 1 : Amplifier !
Je reproduis le même comportement de mon fils, je l’amplifie beaucoup parfois : « Oh s’il te plait pooooorte moi, je ne veux plus avancer »
Au mieux, çà la/le fait rire, au pire elle/il te dit « T’es pas drôle »! … Et là, sur le mode régressif j'en remets une couche : « Alleeez porte-moi » !
Moi aussi j'ai été et je sais faire l'enfant !
Antidote 2 : Ne pas donner prise !
Ce qui a le mieux marché souvent, c’est bien planter mon regard dans le sien et balancer quelque chose comme .. « Moi j’avance ». (et j’avance vraiment sinon çà marche pas et lui, elle non plus).
Antidote 3 : « Déstabiliser !
Au-lieu d’opposer la force à la force, je lâche prise. Je m’exclame « C’est génial » ! Là je pose les sacs de courses, je m’assois sur la marche de l’escalier, je sors un fruit et je sors quelque chose comme ... « C’est super, on va se faire un pique nique ici jusqu’à ce que tu puisses marcher ». Et là je lui montre que je peux rester une heure à pique-niquer dans l'escalier ou n'importe ou d'ailleurs
Quand j'ai la pèche, je peux être créatif mais quand je suis naze, entre nous je ne suis pas hyper fier de ce que je fais ou dis, je me réfugie sur des modèles anciens. Je l'invite à composer avec mes limites, mes ombres et mes lumières.
Ils savent que je suis hyper joueur.
Quand ils avaient 10, 9 ans et 6 ans, ils m'ont mis au défi, genre "Papa t'es pas capable de nous mettre dans le bain tout habillés". Depuis que je l'ai fait, ils font gaffe à ne pas me sortir des trucs comme çà !
Mon secret, c’est de le/la surprendre pour la/le, me détendre aussi surtout et si cela ne marche pas, avancer quand même … Les lascars, ils sont forts pour me passer au laser, déceler quand j'ai envie d'exploser de rire ou reconnaître à mon regard, au ton de la voix que ce n’est pas négociable !
Ils négocient tout le temps !
Les enfants sont, j’en suis convaincu des super entraîneurs pour nous apprendre à nous affirmer, gagner en confiance, à savoir poser les limites, à faire respecter des règles, etc … Et nous muscler la patience … Trop forts !
Je ne te parle même pas de leur super capacité à mettre à jour nos failles et nos pépites intérieures, à nous détendre aussi.
Mes enfants réveillent mon enfance à la fois solitaire, triste et magique, lumineuse, joyeuse, insouciante aussi.
Bon j'arrête de raconter mon enfance si vivante encore !