Comment trouver le bonheur et sa joie de vivre?
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Comment trouver le bonheur et sa joie de vivre?
Ah... Le bonheur... Le truc que tout le monde cherche paraît-il! Je ne sais pas chez vous, mais chez moi, si je suis honnête, je ne peux pas dire en avoir eu beaucoup l'expérience jusqu'à maintenant. Et j'ai 43 ans!
Mouais... Je me sens un peu bête parce que les modes d'emploi du genre : "les 5 règles pour être heureux", ont l'air de foisonner sur le net à ce sujet, mais vous savez quoi? Je n'y crois pas!
En fait, je ne l'ai jamais recherché quand j'y songe... Maturité spirituelle ou désillusion? Je vous laisse être juge en lisant cet article ou en l'écoutant via mon site internet.
Cela étant dit, une chose que j'ai pu observer maintes et maintes fois grâce à mon parcours, c'est la capacité qu'a l'humain de se raconter des histoires mensongères pour se donner une bonne image. Et en réalité, je dirais que la majorité des personnes veulent se convaincre qu'elles sont heureuses et croire qu'il y a une formule fixe. Cela donne tellement l'impression de pouvoir contrôler sa vie et de se sentir en sécurité, quitte à gober de belles inepties.
En vrai, en voulant montrer son bonheur aux autres, c'est en fait plus une forme de narcissisme qu'autre chose.
Et puisque derrière tous ces jolis discours, il n'y a personne pour vérifier si tous ces modes d'emploi fonctionnent vraiment, on ne peut qu'y croire naïvement, les étoiles dans les yeux, quand une personne partage un instant éphémère de bonheur journalier alors que le reste du temps, on ne la voit pas. C'est tellement mignon... Mais qu'en est-il sur le long terme?
Franchement, êtes-vous vraiment à l'intérieur des gens pour savoir si elles sont dans ce bonheur? Non... Alors je vous invite à rester chez soi et à regarder le réel qui est au bas de notre porte. Avec honnêteté et authenticité, deux valeurs sûres sur lesquelles on peut construire une vie épanouissante où nous célébrons toutes nos joies et où nous pleurons toutes nos larmes quand cela se présente.
En y réfléchissant, je dirais que ce qui leur apporte du bonheur, c'est que leur entourage et le monde croient qu'ils sont heureux. Comme un critère de réussite social qui nourrit une forme d'appartenance : celle de réussir au sein du club des chercheurs de bonheur et... qui l'auraient trouvé.
Sauf que... lorsque j'observe leurs réponses face aux événements de la vie, je ne vois pas beaucoup de cohérence. Pire que cela, je vois beaucoup d'agitation émotionnelle et de mensonge pour maintenir une belle image.
C'est durant une conversation à ma salle de sport où je me suis senti presque honteux de dire que je n'étais pas heureux, mais bien en paix et satisfait de ce que j'avais que, depuis, l'idée d'écrire à ce sujet ne m'a pas quitté.
Je crois que le bonheur est au centre de toutes les préoccupations et que cela amène à faire des choix qui ne sont pas... comment dire... judicieux sur le long terme (pour rester poli). Pour la simple raison que cette course sans fin nous amène à nous trahir sous couvert d'une bonne intention où à nous mettre une pression sur l'épaule liée à l'exigence d'une réussite. C'est ce que nous apprend le mythe de Sisyphe où après avoir poussé son rocher au sommet de la montagne finit toujours par retomber. Pour recommencer cet effort éternellement... enfin... c'est mon interprétation.
Je vais vous démontrer, dans cet article, que le bonheur et le malheur sont aussi impermanents que l'humain. Par opposition à la joie de vivre qui est notre nature paisible se mettant en mouvement et s'exprimant dans le moment intemporel et immobile du présent. Et que dans cette danse, le bonheur est vécu avec plus d'intensité et le malheur de façon paisible grâce à l'espace de présence qu'il y a en nous et la sagesse qu'ils sont tous les 2 passagers.
Alors, commençons! Déjà, quand je parle de bonheur, je ne peux m'empêcher de penser au malheur. Et quand j'observe mes accompagnements, je vois que pour beaucoup de personnes, la recherche du bonheur est en réalité une fuite de leur malheur intérieur. Si je devais mettre en mots l'attitude à partir de laquelle les gens font leurs démarches, cela donnerait ça :
"Je me sens mal... vite! Donnez-moi un remède pour changer mon état inconfortable! Je refuse de regarder, d'accueillir et de me relier à la source du problème en moi qui est en manque d'attention et d'empathie!"
Cette attitude se traduit par une déconnexion de sa vie intérieure par fuite et manque de responsabilité intérieure.
Et je dis cela sans jugement parce que d'abord, c'est loin d'être évident d'adopter une bonne écologie intérieure, entretenant sa santé à tous les étages de l'être humain tant cela est ignoré dans nos éducations occidentales.
Et ensuite, c'est ce que j'ai fait durant toute l'époque où je m'étais infligé la violence de travailler sur moi, faire de la thérapie, du coaching pour atteindre une image de moi, au final, profondément conditionnée. Une image qui, je croyais, allait me rendre heureux.
J'étais passé d'un enfermement à un autre, juste plus joli... en apparence. Et finalement, pendant des années, aucun travail de fond n'avait été fait. Juste un ego enorgueillit du travail qu'il faisait sur lui-même, nourrissant son propre conflit intérieur.
Le travail sur soi est violent et inutile s'il est fait à partir d'un contrôle sur soi, d'un rapport de pouvoir sur soi basé sur la domination/soumission, sans innocence et sans ouverture de coeur. Seul l'ouverture à sa présence aimante et la clarté de conscience permettent un réel changement intérieur.
Rentrons un peu plus dans le vif du sujet... Et pour cela, laissez-moi vous partager une brève analyse de ces deux mots : bonheur et malheur.
La chose qui m'a frappé dans cette prise de conscience, c'est la ressemblance entre ces deux mots. Je ne les avais jamais mis en opposition où seul "bon" et "mal" les différencient.
Et puis, il y a cette sonorité "heure" qui m'a fait penser au temps, à un instant qui serait bienvenu ou malvenu et donc, empreint d'un jugement de ce qui devrait être ou ne pas être.
Vous n'imaginez pas le nombre de personnes que j'ai pu voir en souffrance juste parce qu'elles n'arrivent pas à accepter leur condition humaine et la conséquence de leurs choix inconscients. Juste parce qu'elle refuse la simple réalité de ce qu'elles vivent par manque d'amour et donc, avec beaucoup de jugement sur elles-mêmes.
Le bon et le mal, ça, tout le monde connaît... enfin... tout le monde a surtout sa propre conception du bien et du mal selon ses propres conditionnements, ses idéologies, sa culture, ses expériences personnelles, sa propre vision... Et surtout, j'observe que la majorité des gens croit se trouver du bon côté de la barrière du bien. Je crois qu'Hitler se croyait aussi du bon côté de la barrière... Mais c'est à vérifier, je n'y étais pas. Je ne vais pas me risquer sur cette pente trop glissante pour moi.
Et en vous écrivant, je me suis souvenu d'une histoire que je suis parvenu à retrouver pour vous la partager! J'ignore l'auteur(e), il n'y avait aucune signature. C'était il y a bien de cela 15 ans maintenant, j'ai lu cette petite parabole dans la salle d'attente de mon ostéopathe de l'époque pour patienter en bon patient. Le titre est : "Chance ou malchance". Vous remplacerez aisément ces mots par bonheur et malheur. Voici :
Chance ou malchance?
Un vieux paysan avait un cheval, celui-ci, un beau jour, s'échappa dans la nature et ne revint plus. Les amis dirent au vieux paysan : "Ce n'est vraiment pas de chance!". Ce à quoi l'homme répondit : "Chance ou malchance? Qui le sait?".
Mais voilà que quelques semaines plus tard, le cheval regagna la ferme accompagné de 12 chevaux sauvages. On dit alors au paysan : "Tu as eu de la chance!". Ce à quoi l'homme répondit : "Chance ou malchance? Qui le sait?".
Tout à sa joie, le fils du vieux paysan grimpa sur un des chevaux sauvages, partit à fond de train ; fit une chute et se cassa la jambe. Les amis dirent au père :"Vraiment pas de chance!". Lui, cependant, il secoua la tête : "Chance ou malchance? Qui le sait?".
Or, le pays était en proie à la guerre civile. Passant dans le village, des soldats emmenèrent de force tous les garçons en âge de porter une arme. Seul le fils du paysan échappa à la rafle grâce à sa jambe cassée. "Tu en as de la chance!" dirent ses amis au vieux paysan. "Chance ou malchance? Qui le sait?" leur lança-t-il en secouant la tête...
Je trouve cette histoire tellement remplie de sagesse. Elle nous montre à quel point le bonheur et le malheur dépendent de la perception que nous avons des événements. Elle nous montre aussi que le lâcher-prise et le discernement (qui inclut une bonne intelligence émotionnelle) nous permettent d'apporter des réponses adéquates aux événements extérieurs, car nous cessons de désirer autre chose que ce que la vie nous offre dans un premier temps.
La vie est mystérieuse. Adopter une posture adéquate permettant de faire son propre chemin dans la paix et la joie a une valeur inestimable! Comme je le dis, la souffrance gît dans le "vouloir". Et je vous entends déjà vous dire : "mais si j'abandonne toute volonté et tout désir, qu'est-ce qui va me mettre en action?". C'est ce que nous allons voir...
La souffrance gît dans le vouloir égotique par nature insatisfait et constamment en manque!
Mais voilà... Pour en revenir au bonheur, pour la majorité des humains, il dépend uniquement des circonstances et apparences extérieures. Il est donc par essence impermanent. Votre ego le sait bien! C'est bien là toute sa souffrance quand il constate son corps vieillir ou que les événements ne se déroulent pas comme il avait prévu. C'est pour cela qu'on entend souvent dire que le bonheur se construit parce qu'en réalité l'ego aime faire et manipuler pour obtenir ce qu'il veut. Cela lui donne une illusion de contrôle qui le rassure énormément dans sa nature fondamentale qu'est la peur.
Rechercher le bonheur et le bien-être est un enfermement de l'ego. C'est un excellent business plan pour faire du marketing, car avec un discours utilisant cette faiblesse en vous, on peut vous faire acheter n'importe quoi ou faire faire n'importe quoi avec votre consentement. Un business plan qui parviendrait à toujours faire revenir des gens en quête de bonheur, car leur quête de bonheur nécessite la présence du malheur pour qu'elle ait du sens! C'est comme cela que le marketing se présente très souvent. On vous énonce un problème (un malheur) et un vendeur vous apporte la solution qui fera votre bonheur! Exactement ce que vous cherchiez! Bonté divine! 😀
Cette quête inclut donc que vous créiez inconsciemment votre propre malheur pour maintenir cette dynamique. Imaginez ce que cela pourrait donner collectivement?
Ou encore... vous manipulerez votre énergie interne et vos actions pour maintenir une image tellement jolie, avec des actions tellement parfaites, source de bonheur pour votre entourage et d'acceptation dans le clan, empilant masque sur masque sur vos réelles motivations ou votre vérité intérieure par peur du rejet. Jusqu'au jour où cela se fissure puis tout s'effondre! Laissant transparaître votre réalité aux yeux effarés de votre entourage ayant eu un moment de faiblesse dans le contrôle que vous exerciez sur vous-mêmes.
Combien d'enseignants spirituels ont pu démontrer toute leur incohérence intérieure comme cela...
D'un point de vue humain, j'en ai moi-même été victime lors de mon retour à l'intégrité! C'est la raison pour laquelle le menteur, conscient ou inconscient, est perdant d'avance. Le temps nous offre toujours la vérité car le menteur finit par s'emmêler les pinceaux.
La clarté et l'honnêteté permettent de se relier à notre vie intérieure.
C'est le même raisonnement quand nous voyons l'ego comme une prison où vous seriez censé détenir les clefs... La présence de la prison ne se justifie que parce que vous croyez détenir les clefs (uniquement parce que vous croyiez avoir le pouvoir sur vous). Alors, il vous faut créer une cage avec une porte pour justifier la présence des clefs c'est-à-dire créer des histoires tragiques pour justifier tout ce travail sur vous à faire!
Vous pouvez maintenir ce raisonnement pour quasiment toute chose. Vous créez des armes de destructions massives?
Demandez-vous comment vous allez justifier leurs présences...
Vous faites de la thérapie? Comment allez-vous justifier l'existence de cette identité de la personne blessée que vous vous êtes créée? Oui... En créant du malheur pour aller voir votre thérapeute!
La recherche du bonheur fait partie des stratégies de l'ego, intelligemment et subtilement tissées, pour valider ses habitudes de fuite, de combat ou de tétanie, dans sa course à la justification de son délire et de son histoire. Et, évidemment, pour bien faire et être une bonne personne!
Et si je vous dis cela, c'est parce qu'il est crucial d'observer les mécanismes de votre ego pour que vous puissiez y accorder de l'attention et de la présence. Non pas pour vous en libérer, car souvenez-vous, il n'y a pas de prison, mais bien pour vous relier à l'énergie qu'il y a derrière votre ego. Une énergie dont il se faisait le défenseur par peur que vous preniez en main votre vie ou plutôt par peur que vous développiez suffisamment de foi en la vie pour vous laisser porter activement.
Car votre ego croit qu'il est le seul à pouvoir vous protéger et vous apportez ce dont vous avez besoin et c'est celui qui a le moins de moyens et de créativité pour cela!
Je me répète, mais il est vraiment important pour le développement de votre savoir-vivre de bien comprendre et entendre que s'il est essentiel d'observer votre ego et ses mécanismes, ce n'est que pour vous relier à votre vie intérieure par votre amour, votre présence.
Ne tombez pas dans le piège de lutter contre votre ego! C'est comme avec les pervers ou psychopathe, vous ne pourrez que perdre en y laissant des plumes! Et entrer dans cette lutte ne fera que vous entraîner dans une spirale descendante.
La présence de l'ego se justifie par le fait d'être déconnecté de sa vie intérieure. Ses mécanismes de défense sont donc utiles même si cela rend votre vie peu harmonieuse et compliquée. Disons, que si vous avez un ego très présent, ce qui se mesure par la joie que vous avez de vivre, c'est que vous ne pouvez pas faire mieux... pour l'instant! Alors, apprenez juste à être présent à vous, votre corps et surtout de reconnaître les réels moyens que vous avez de vous aimer.
Dans mon histoire, je me souviens précisément lorsque j'ai eu cette prise de conscience que j'étais incapable de m'aimer et d'être en lien avec ma vie intérieure alors que je croyais avoir les moyens d'un réel amour inconditionnel! Selon mes concepts de l'époque, évidemment! Et donc selon mon aveuglement! Je ne vous raconte pas la claque que je me suis prise ce jour-là et la tête que je faisais. Bien que ce fut une véritable mort intérieure très inconfortable pour l'ego, ce ne fut qu'à partir de cette simple vérité que j'ai pu, dès lors, grandir dans le lien et l'intimité que j'avais avec moi. Jusqu'au jour où j'ai trouvé cette pure, simple et paisible présence immobile en moi qui est la source même de l'amour, du lien que nous pouvons percevoir par lequel nous pouvons toutes et tous nous relier.
Si vous ressentez en vous une sorte d'appel intérieur sur lequel vous ne parvenez pas à mettre de mots, soyez rassuré... Ce chemin de retour vers soi est accessible à tout le monde et ne nécessite aucune compétence intellectuelle ni aucun diplôme. Je dirais même qu'un intellectuel, un thérapeute, un coach sont tous handicapés concernant cela parce que c'est une affaire de coeur. Comprenez-moi bien, il existe des thérapeutes, des coachs aux grands coeurs! Je ne suis pas en train de mettre tout le monde dans le même sac. C'est juste un constat que j'ai vérifié par le fait que tous les thérapeutes, psychologues, coachs ayant empruntés cette voie et réalisés ce niveau de conscience abandonnent leur titre bien trop enfermant pour qui ils sont devenus...
Pour la majorité des humains actuels, accumuler du savoir et renforcer son intellect est juste une stratégie pour se sentir en sécurité croyant comprendre les choses et donc de les contrôler. Au point d'en avoir fait une norme où certains se feront violence pour y adhérer croyant bien faire alors que tout en eux dit le contraire.
La vie et la joie qui en découle est tout sauf une chose que vous pouvez manipuler. Elle est mystérieuse, en mouvement comme le résultat d'une danse entre deux polarités opposées (le bien/le mal, électrons/protons, chaud/froid, ...) et incompréhensible car non-conceptuel.
Pour aider à comprendre la nature non-conceptuelle de la vie, c'est comme lorsque vous prenez une poignée de sable. La majeure partie du sable glisse entre vos doigts. Et ce qu'il reste, c'est le savoir auquel beaucoup de personne s'attachent croyant percevoir toute la plage avec seulement les quelques grains de sable qu'ils ont en main. Quand vous intégrez cela comme une sagesse fondamentale, vous commencez à voir à quel point certains êtres humains sans diplôme avec un intellect, un savoir peu développés sont vraiment intelligent parce qu'ils préfèrent courir et jouer dans la plage plutôt qu'en découvrir le secret que recèle chaque grain de sable. Ces personnes savent juste vivre, ressentir et être naturellement dans la joie de vivre car elles sentent en elle le bonheur que tout a été créé pour notre bien. Pas besoin pour elles de s'intéresser à tout travail sur soi, à FAIRE de la spiritualité ou à faire de la thérapie, elles sont vivantes, elles sont spirituelles. C'est là que je vous invite à aller.
Faire de la spiritualité est une fuite. Être spirituel, c'est vivre en lien et en cohérence avec sa réalité intérieure.
La majorité des personnes que je rencontre dans le milieu spirituel, thérapeutique, de coaching ou de développement personnel sont dans une démarche de guérison, de résolutions d'objectifs ou de désidentification. Alors, ils s'enferment dans leurs innombrables pratiques, pour obtenir une fausse récompense qui se traduirait par une illusion de paix, de bonheur, conditionnées par une apparente réussite, définie par les critères d'un ego par nature malade. Je dirai même un ego spirituel jouant à être grand et puissant alors qu'au fond le sentiment d'impuissance et de vulnérabilité est immense.
Des récompenses qui cesseraient immédiatement dès la fin de la pratique. Alors, certaines personnes qui sont passées maîtres dans la manipulation et le contrôle d'elles-mêmes en totale déconnexion de leur vie intime et intérieur, y parviennent très bien et donnent même l'illusion que c'est le chemin à prendre.
Mais dans mon cas, il y a toujours eu trop de conscience en moi pour croire que cela puisse vraiment être un fonctionnement sain qui respecterait ma vie intérieure et mon humanité par nature limitée.
Pour beaucoup de personnes, comme de bons élèves, il y a la répétition inconsciente d'un conditionnement appris depuis la naissance, qui est : il faut faire quelque chose correctement pour obtenir une récompense.
Être en paix et agir à partir d'une cohérence intérieure, dans la joie, n'a rien à voir avec le "faire" et ne peut venir d'une source extérieure.
Et pourtant, réaliser sa propre nature paisible est ce qui donne le courage d'être cohérent, authentique, vous amenant à vous sentir satisfait même si vous n'avez rien, car dans cette détente intérieure, la vie circule librement en vous et vous nourrit à tous les étages. Plus besoin de prouver quoi que ce soit, à qui que ce soit. Vous vous sentez satisfait et confiant que la vie pourvoira à vos besoins, car vous serez traversé par un élan créatif source d'abondance quand cela est nécessaire.
C'est loin d'être un concept et clairement une expérience sensorielle. C'est comme-ci vous vous déposiez en vous avec le plaisir d'être en lien à la vie, son intelligence et son abondance...
Pour y "arriver", vous devez cesser toute quête et désir d'atteindre un objectif pour apprendre à juste être là. Et pour votre ego assoiffé de bonheur et de plaisir immédiat, passer par cette case est difficilement acceptable, car il est très inconfortable pour lui de se voir, par exemple, changer ses habitudes ou tout simplement se mettre en vulnérabilité lors d'expressions émotionnelles. Ou encore, il est difficile pour lui de ne rien faire, d'être présent au sein de cette immobilité intérieure et de croire avoir du résultat de la sorte! D'arrêter de gesticuler...
Ce qui est essentiel à comprendre, c'est comme nous sommes dans un univers polarisé, c'est à dire avec tout et son contraire, le bonheur et le bien-être ne peuvent exister sans leurs opposés : le malheur et le mal-être. Vous ne pouvez prendre l'un, sans qu'il porte l'essence de l'autre. Dis autrement, ce sont deux facettes de la même pièce dont la présence de l'un se justifie que parce que l'autre est aussi présent.
La majorité des personnes incapables de célébrer les deuils et qui ont trouvé le bonheur ou le bien-être restent bien souvent dans la peur inconsciente de le perdre. Et c'est malheureusement aussi le cas pour le malheur quand nous n'avons connu que cela. C'est inconfortable, mais au moins c'est connu.
J'ai pu l'observer aussi très souvent lors de pratique de méditation où lorsqu'une personne vit une expérience mystique, son ego s'empare de l'expérience et veut reproduire cette expérience par le contrôle de soi. Et évidemment, cette perte d'innocence et de curiosité dans son exploration intérieure par la pratique de la méditation fait l'effet totalement contraire...
A une échelle plus vaste, vient alors l'enfermement du contrôle exacerbé de vos vies, de vous-mêmes et des autres, du fait de cette peur de perdre l'objet du bonheur. Que ce soit un objet physique ou une personne objectifiée.
C'est à ce moment, et sans s'en rendre compte, que s'amorce la descente aux enfers.
L'incapacité d'accueillir et de laisser partir aussi bien le bonheur que le malheur est source de souffrance.
Au plus vous voulez contrôler les événements ou votre entourage, posséder l'objet ou la personne, au plus vous les perdez parce que l'amour et le lien ne peuvent s'épanouir qu'au sein de la liberté et de la réciprocité mutuelle. La conséquence de cette insécurité qui se terre très profondément dans la psyché vous pousse alors à exercer plus de contrôle, voire même d'abuser du pouvoir que vous croyez avoir sur l'objet, les événements ou la personne (voire le groupe) objectifiée.
Cette attitude peut laisser libre cours à de violentes perversités surtout si la personne à un statut lui donnant du pouvoir ou si vous abandonné le vôtre. Le secret pour sortir de ce cycle sans fin est de se tourner vers soi et de vous reconnecter à votre vie intérieure qui est source d'abondance.
Vous pouvez réaliser votre chemin de vie constamment dans la manipulation pour vous sentir en sécurité ou rassuré. Sans cesse dans la vigilance pour éviter toute blessure. Vous chercherez alors à contrôler le moindre événement, toutes les personnes que vous rencontrerez, tout y passera. Vous vous fixerez des tas d'objectifs. Vous avancerez dans la vie à coup de fouet et cela génèrera une grande tension intérieure, car votre moteur sera la peur et le manque que ce soit dans ce que vous entreprendrez ou dans les relations que vous établirez.
Bref, en ayant la peur comme moteur d'action, vous finirez au mieux sur votre lit de mort avec la satisfaction d'avoir eu une vie bien remplit ou d'avoir bien fait, mais pourquoi au final? Est-ce que le chemin de votre vie fut vraiment agréable à pratiquer?
Est-ce que la réalisation de vos objectifs ou vos réussites justifiaient autant de sacrifice? Est-ce que l'entretien d'une pseudo cohésion familiale dysfonctionnelle sans lien ni amour en valait la peine? Est-ce que tous ces sacrifices auront vraiment permis de savourer et reconnaître la préciosité de chaque relation et chaque rencontre dans le moment présent?
Personnellement, je crois de moins en moins que nous pouvons réussir sa vie ou quoi que ce soit. Il y a juste des conséquences à nos actes nous faisant vivre. Parfois, selon notre degré de compétence humaine et notre savoir-être, les résultats vont dans le sens de ce que nous désirions car nous avons agit intelligemment. Mais fondamentalement, le résultat ne nous appartient pas à 100%. Nous pouvons agir et mettre en mouvement toute notre intelligence intérieure parfois les événements se déploient d'une façon totalement inattendue. Et c'est une bonne chose car cela nous permet de nous sentir en gratitude quand nous vivons quelque chose de bon grâce à cette incertitude.
Imaginez-vous avec une paire de dé à 6 faces. Si votre but est de faire le jet le plus élevé et si je vous garantissais que vous tireriez un double 6 à chaque lancé, pendant combien de temps prendriez vous plaisir à les lancer selon vous?
Ce que j'aimerais que vous compreniez, c'est que nous pouvons juste vivre et apprendre à dire "oui" à tout ce que nous vivons tout en faisant de notre mieux pour que la conséquence de nos actes nous amène joie et prospérité. Mais il restera toujours une incertitude et heureusement! L'expérience humaine est inouïe! L'humain est vulnérable, fragile, imprévisible par moment. Il est remplit de limite... Et si vous n'avez pas conscience de cela ou plutôt, si vous ne sentez pas, dans votre corps, vos propres limites et la douleur que cela vous fait ressentir quand vous les outrepassez, alors, vous vous mettrez sans cesse dans des situations qui génèreront des conséquences désastreuses. Ou plutôt qui augmenteront les probabilités pour que vous viviez un désastre.
Pour ma part, je suis occupé de développer l'audace de créer mon propre job par la philosophia academia. J'apprends à utiliser toute mon intelligence intérieure... Rien que la création du site internet entièrement réalisé uniquement par moi avec zéro connaissance au début (où j'ai bien dû recommencer 10x) fut une épopée!
Là, je suis émerveillé de vivre cette curiosité enfantine qui est impatiente de diffuser cet article... Quels en seront les conséquences et les résultats? Je vous avoue que j'ai hâte de le vivre. Je suis tout autant prêt à vivre la déception que cela n'intéresse personne que la joie que j'aurais si cela contribue aux bien-être ne serait-ce que d'une personne!
Et avec tout cela, j'ai fait de mon mieux selon mes limites pour le rendre attrayant en prenant garde de faire des phrases courtes, bien formulées, sans fautes et en y plaçant sporadiquement certaines images au fil des paragraphes... Et quoi qu'il en soit, tout en faisant de mon mieux avec mes propres moyens du moment pour augmenter la probabilité que cela vous plaise. Et à partir de cet espace paisible en moi, j'ai conscience que le résultat ne m'appartient pas! Peut-être que l'article deviendra immédiatement viral, peut-être jamais ou peut-être dans 10 ans quand je ne m'y attendrais plus!
Et vous alors? Quels sont vos moyens maintenant? Avec vos limites actuelles, quel est le plus petit acte paisible que vous pourriez faire pour nourrir un de vos besoins? D'ailleurs... De quoi avez-vous besoin?
Concernant les limites, un jour, une femme en pleure me partageait avec tout son désarroi qu'elle ne connaissait pas ses limites. Sachez que vous ne pouvez pas connaître vos limites. Les limites se ressentent grâce à vos sensations corporelles et spontanément elles prendront place dans votre vie dans le respect mutuel.
Vous avez un corps, un spécialiste de la matière qui est 24h sur 24, 7j sur 7 ici sur terre et pour de nombreuses personnes, elles refusent de s'y relier et d'y prêter attention, le croyant sans intelligence! Votre corps vous dira tout et contient votre univers unique!
Apprenez à être présent et à écouter le silence de ses sensations. Vous n'entendrez aucune réponse, c'est normal. Mais je vous garantis qu'au fil des jours, si votre intention est d'être en lien avec votre intériorité, vous aurez des prises de conscience qui seront mises en œuvre de façon surprenante.
Donc... naturellement, si vous avez ouvert votre coeur suffisamment et êtes reliés à votre humanité, vous trouverez le courage de mettre des limites à vos mauvaises habitudes ou de dire "non" à toute forme d'envahissement idéologique.
Vous constaterez que vous ne pouvez construire votre vie sur le long terme qu'autour de ce qui est faisable dans le respect de votre humanité. Au risque de détériorer votre intégrité physique ou psychique si vous ne respectez pas cette simple sagesse. C'est ce qui est parfois douloureux pour certaines personnes dans des situations difficiles. Elles savent qu'elles font de mauvais choix, mais n'ont pas suffisamment d'amour pour elles pour agir en cohérence avec leur vie intérieure. Elles font les choix qu'elles croient DEVOIR faire à partir de leur jugement conditionné au lieu de faire ce qu'elles sentent dans le respect de leur intégrité.
C'est comme cela, lorsque j'ai été licencié, j'ai demandé à ce manager comment il se sentait. Sa réponse fut directe! Il se sentait mal... Je faisais mon travail parfaitement mais dans le respect de mes limites, de mon rythme et de mes besoins. Lui et son équipe voulait quelqu'un qui se trahissait pour palier aux lacunes et à leurs incompétences en matière de véritable leadership.
Être conscient de sa vie intérieure vous sortira de toute forme d'esclavage pour votre épanouissement même si la transition peut-être un peu inconfortable
En tout cas, le temps est le meilleur allié pour vous montrer si vous avez construit votre vie sur une base solide ou sur du vent. Or, la plupart des personnes se mentent et dépassent leurs limites 24h sur 24, 7 jours sur 7 puis vont voir un psy, un thérapeute, faire de la spiritualité ou sombrer dans la léthargie et la résignation croyant que cela va résoudre leurs problèmes qu'ils génèrent eux-mêmes, car ils veulent faire avancer une voiture vide de carburant à bout de bras (ou construire une cathédrale sur du sable sans aucune fondation). Vous finissez par dépenser beaucoup d'énergie pour ériger quelque chose ou pour avancer seulement de quelques mètres... Puis, vous vous plaignez ou êtes frustré que cela ne fonctionne pas et vous vous considérez comme coupable pour cela. Ce qui ne manque pas de se matérialiser dans votre vie par quelqu'un venant vous accuser et jouant le reflet de votre propre culpabilité que vous vous infligez avant n'importe qui!
Ou encore... Vous trouvez une femme ou un homme à votre goût puis vous allez vous trahir dans l'expression de qui vous êtes car vous avez seulement pris en compte l'aspect physique selon des normes qu'on vous a injecté dans votre tête... Alors vous allez vous manipuler et vous trahir pour répondre à une relation dans laquelle vous ne vous sentez pas épanouie juste pour prouver que vous allez réussir votre couple! Comme vous allez d'ailleurs réussir votre vie! N'est-ce pas?
La pire croyance qu'on a mise dans la tête de beaucoup de personnes est qu'il faut travailler dur pour mériter du bon ou avoir du résultat! Avoir mal pour évoluer ou réussir... Qu'il faut mettre de l'eau dans son vin quand on est en couple! Autant de coups de poignard donnés, avec votre accord, à votre intégrité. Autrement dit, être à moitié vivant, voire mort, pour éviter à tout prix de déranger l'autre ou votre famille, votre clan. Bref, être un bon esclave de vos conditionnements...
Acceptez que vous puissiez déranger quelqu'un, mais ayez toujours de la considération pour votre entourage et l'humilité de prendre la totale responsabilité de vos actes. Pour beaucoup de personne à qui on a bien appris à être lisse, poli et gentil, juste le fait que vous vous autorisiez à être vivant les dérangera. Donner leur le droit de vivre cela en restant présent à ce qu'ils vivent si et seulement si vous restez réellement paisible face à leurs réactions. Sinon, mettez provisoirement de la distance jusqu'au moment où vous pourrez retourner discuter libre de toute émotion et donc en paix. C'est le genre d'événements source de croissance intérieure à ne pas mettre sous la carpette croyant que ça va passer! Mais au-delà de ce genre d'histoire, reliez-vous et sentez toujours en vous ce que cela vous fait vivre! Vous observerez certainement qu'il y a des aspects de vous ou des jugements qui vous empêchent de vivre...
En parlant de jugements... Donnez-vous le droit d'en avoir si et seulement si vous en faites une source de croissance intérieure par leur accueil et que vous les voyez comme une route vers l'énergie du besoin sous-jacent. Vous verrez qu'ainsi, vous n'aurez plus peur d'être jugé pour la simple raison que vous décoderez de plus en plus facilement l'énergie de fond du jugement des autres...
Quoi que vous viviez, reliez-vous à l'énergie en vous, restez-y présent et suivez là pour découvrir sa raison d'être
Par la grâce de l'amour sur lequel vos fesses reposent confortablement sans que vous sembliez en avoir conscience, vous avez le droit d'être vous-mêmes, de dire "non", d'être limités et de l'assumer à condition que cela soit fait avec considération et respect pour votre entourage. Avec l'honnêteté que cela ne vous serve pas pour faire tout et n'importe quoi en répandant votre chaos intérieur partout où vous mettez les pieds sans en ressentir dans votre corps les conséquences.
Lors de vos interactions, ressentez réellement de la considération pour la personne et votre entourage en face de vous. Vous verrez alors que le problème était loin d'être votre limite, mais bien le manque de considération et de lien avec les fondements de votre être pour oser l'exprimer.
Avant d'en arriver au point de ressentir de la considération réelle pour quelqu'un d'autre et non pas parce que la bible ou n'importe quel écrit religieux vous en fait l'injonction, il se peut qu'il faille que vous passiez du temps d'abord seul, de vous à vous. Que vous appreniez d'abord à avoir de la considération pour vous et votre vie intérieure! Que vous réunifiez le bien et le mal en vous sous la même bannière!
Beaucoup ressentent cet appel de retour à soi et partent le temps nécessaire dans des monastères dédiés à cela. Peu importe le moyen utilisé. Tout dans mon expérience m'a démontré qu'au plus votre maturité spirituelle sera profonde, au plus votre intention ressentie dans votre cœur sera pure et donc, au plus ce processus de retour sera rapide avant de cesser d'en faire un but mais bien un art de vivre en lien avec votre intimité intérieure.
Pour ma part, je consacrais tout mon temps libre à cela dans la fréquentation de séminaire et de stage plus ou moins long et assez couteux. Pendant 10 ans, je vivais constamment dans l'attente du prochain stage que j'avais programmé, car je croyais trop avoir besoin de soutien pour réaliser ce retour à moi seul et je voulais tellement évoluer! Ce qui était au final une fuite et un cruel manque de foi, de confiance en moi et en la vie.
Finalement, je n'ai pas eu le choix après avoir été abusé par tout un groupe et ses animateurs... Vous n'imaginez pas le nombre de groupe dont j'ai été banni, car trop intègre pour les animateurs!
A l'époque, je ne comprenais pas, mais aujourd'hui, je sais que c'était parce que j'avais déjà tout en moi comme une médium me l'avait dit au tout début de mon cheminement. Et la vie, me le reflétait bien en me retirant des lieux que je n'avais pas besoin de fréquenter. C'est juste mon impatiente et mon manque de confiance en moi qui m'a au final fait perdre beaucoup de temps et tout cet argent.
Prendre le temps pour évoluer, c'est le meilleur moyen d'en gagner
Puisque vous lisez cet article, j'aimerais que vous considériez les raisons réelles de votre quête spirituelle ou du bonheur. Parce que vous pouvez passer votre vie à croire qu'il existera une personne sur terre capable de vous sauver, de vous rendre heureux, mais sachez que, quelles que soient les pratiques que vous ferez, ou les gens que vous fréquenterez, il n'y a que vous qui pouvez vous sauver ou adopter une posture intérieure en cohérence avec votre vie intérieure! Dès que vous remettrez ce pouvoir personnel dans les mains de quelqu'un d'autre, vous serez systématiquement dans l'insécurité de perdre la source de votre bonheur. Ce n'est pas une maladie, c'est une conséquence logique! Et les gens vont comme cela se soigner pour des conséquences logiques faisant suite à leur posture intérieure...
Recevoir du soutien peut-être utile, mais c'est une histoire entre vous et vous.
La seule voie spirituelle à pratiquer est celle de votre vie et de votre histoire!
Bref... Arrêtez de pousser si fort pour tout ce que vous entreprenez! Prenez un laxatif si vous êtes constipé! Ce qui veut dire d'apprendre d'abord à construire une base solide grâce à l'intimité avec vous sur laquelle vous pourrez vous sentir en sécurité, détendu, pour que le transit (vital) se fasse.
Apprenez d'abord à vous relier à cette immobilité en vous, en cessant de vous agiter partout et tout le temps, à être présent à vous et à votre vie intime intérieure avant de commencer à marcher. Apprenez à vous taire avant de parler et à écouter le silence qui émane de chaque sensation que votre corps porte.
Vous ne perdrez pas de temps à vous relier à votre intelligence intérieure. Bien au contraire, vous en gagnerez beaucoup, car tout ce que vous construirez, y compris les relations, aura beaucoup de chance d'être solide et pérenne. Et donc le temps et l'énergie investis dans les actions qui vous traverseront seront rentables. Voyez cela comme un bon investissement financier qui vous rapportera une rente vous permettant de vous sentir en sécurité même face à la mort et le chaos. Grâce à cela, vous agirez en paix et certainement joyeusement. Au lieu d'utiliser votre propre énergie, c'est la vie qui vous traversera et créera votre réalité depuis l'individu unique que vous êtes et par la grâce de l'amour qui constitue votre nature.
Aussi, au plus vite vous sentirez vos limites, au plus vite vous rectifierez le tir pour cibler ce qui est vraiment bon pour vous dans votre vie. Vous respecterez ainsi votre intégrité. Votre temple intérieur ne sera plus un moulin à vent où vous laisserez entrer tout et n'importe quoi, sous couvert d'un amour conceptualisé pour vous donner juste une allure héroïque en allant vous frotter à des relations ou des gens qu'aucune personne saine et respectueuse de ses propres limites n'aurait envie de fréquenter.
Vous n'êtes pas un héros ou une héroïne, laissez ça pour les acteurs de Netflix. Vous avez de réelles limites humaines, y compris dans votre capacité à exprimer votre nature fondamentale à travers l'humain que vous êtes. Parfois, l'amour réel envers quelqu'un est de le laisser faire son chemin quand vous n'avez aucune joie d'être à ses côtés.
Se trahir, c'est trahir l'autre et vice-versa. C'est s'empêcher mutuellement de s'ouvrir à la joie de vivre grâce à son abondance. La trahison de soi, c'est l'acceptation de la corruption de l'âme dont le venin ne laisse aucune place à la vie et à sa bienveillance
Au lieu de cela, devenez conscient et ouvrez-vous à votre présence aimante... C'est plus sympa quand c'est la vie qui pousse pour vous parce que cela permet vraiment d'apprécier le voyage par la célébration de vos joies et du deuil aisé et naturel de vos peines, de ce qui doit partir en vous, pour faire de la place à votre lumière authentique et le don que vous avez à offrir par l'expression de qui vous êtes et de qui vous deviendrez!
Et donc... En acceptant vos limites, vos faiblesses, ce qui inclue d'oser dire "non" pour exprimer ce à quoi vous dites "oui", j'ai pu observer que nous cessons de nous mettre dans des situations compliquées. Nous cessons de vouloir plus, car à force de toujours vouloir quelque chose, nous passons à côté de la gratitude.
Nous cessons également de vouloir aimer mieux et plus. Nous sommes au clair dans les moyens concrets que nous avons d'offrir un amour réel, libre et inconditionnel qui ne demandera absolument rien en échange. Au début, cet amour sera petit et centré sur vous. Il s'exprimera par de petits actes d'amour au quotidien. Puis au fur et à mesure, cet amour s'étendra à votre entourage puis au monde. Même si cela peut paraître peu au-début, cet amour est sain. Il s'exprime naturellement sans effort et s'exprime à travers un élan vital naturel. C'est le seul amour recevable pour moi parce que, qui aime contracter des dettes?
Le véritable amour issu de la nature fondamentale de notre être est sans concept. Il est l'âme, le véhicule d'un élan vital naturel traversant et animant notre forme humaine. Il rend libre par sa capacité d'accueillir et de laisser partir. Il est recevable du simple fait qu'il n'exige aucune contrepartie.
Aimer devient alors une nature. Ce ne sont plus les actes qui aiment, mais les actes qui sont animés par l'âme véhiculant l'abondance de la vie!
Au sujet de la gratitude, je parle d'elle comme étant une sensation qui émerge spontanément en vous. Pas celle que vous construirez à partir de votre imaginaire ou parce que vous avez lu un dicton spirituel qu'il FAUT être dans la gratitude.
Si vous ne ressentez pas de gratitude alors, sachez qu'elle se trouve exactement dans cette fermeture de cœur et très certainement dans la douleur que cela génère en vous. Il se peut aussi que ce que vous recevez ne provienne pas d'un élan de vie, mais à partir d'un conditionnement de la part du "donneur" qui veut bien faire, attend un résultat ou exigera une contrepartie non dites. Alors, il est tout à fait logique que vous ne ressentiez aucune gratitude pour un cadeau empoisonné destiné à vous enfermer d'une façon ou d'une autre.
Quoi qu'il en soit, vous n'êtes pas obligé de ressentir de la gratitude même si ce qui est offert est très beau... Selon vos jugements et ceux de votre entourage!
Au-delà de cela, quelque soit les raisons, appliquez-y votre conscience et osez donner à cette douleur ou cette sensation tout l'espace tout en y restant présent, le plus proche d'elle, détendu et ouvert pour faciliter la circulation vitale... Suivez cette énergie de vie en vous, c'est elle qui est intelligente et fait le "travail", pas votre intellect ou votre aspect orgueilleux qui travaille sur vous se croyant être au-dessus de tout ce qui vous habite, se prenant pour dieu. Cette intelligence est déjà en vous...
Pour preuve que cette intelligence est déjà en vous, est-ce vous ou votre intellect qui faites battre votre cœur? Est-ce vous qui respirez? Est-ce vous qui transformez vos aliments en énergie assimilable par votre organisme?
A force de toujours vouloir être heureux et tout contrôler, nous oublions que si nous apprécions autant le soleil, c'est parce que nous connaissons la pluie. Mais qu'en nous exposant trop au soleil, nous souhaitons aussi nous couvrir, nous hydrater ou piquer une tête dans une piscine... Sinon nous prenons le risque de nous brûler. Qui nous dit de nous protéger et de nous apporter des limites? Oui... Toujours cette même intelligence vivante.
Ressentir toute sa vie intérieure, y compris la douceur et la douleur, c'est la clef pour amener l'intelligence de vie dans votre réalité et reprendre tout votre pouvoir personnel de créer une vie épanouissante, équilibré avec des moments de bonheurs et de malheurs en coopération avec votre esprit, votre conscience.
Donc, tout ça pour dire que le bonheur et le malheur ne sont qu'un enfermement de vos pensées conditionnées. Des pensées perverties, corrompues et violées par une source extérieure, car l'information envahissante, le virus, qui a pris place n'est pas en lien avec cette intelligence vivante. Et la seule chose que vous pouvez "faire", c'est d'apprendre à vivre en commençant par reconnaître les mécanismes de défense de votre ego et de cette corruption interne. Qu'est-ce que cela veut dire?
Cela veut dire d'apprendre à surfer avec ce courant de vie pour qu'il puisse jouer son rôle, en observant et en ressentant les mécanismes de votre ego qui empêche la circulation de se faire.
C'est changer votre rapport de pouvoir avec vous-même basé sur la domination/soumission en un rapport intelligent, coopératif et humble, fondateur d'une relation saine entre vous en tant qu'humain et la vie qui vous anime à tous les étages de votre être, y-compris au sein de votre sexualité. Et toute relation saine, coopérative, se base sur l'empathie, l'écoute, le respect, la reconnaissance... Bref, toutes les valeurs que portent votre cœur et source de nourriture pour toute votre vie intérieure.
Cela revient à dire d'ouvrir votre cœur pour accepter et accueillir chaque circonstance de votre vie pour que vous n'agissiez pas à partir d'un mode d'emploi, une bible, mais que, si vous êtes respectueux, ce n'est pas par politesse mais bien parce que c'est ce que vous ressentez pour votre entourage, car c'est ce que vous vibrez en tout premier lieu. C'est parce que vous aurez intégré l'énergie du respect au plus profond de vos cellules qui fera que vous vibrerez le respect. Il devient alors aisé d'être en cohérence avec soi-même car il suffit de se laisser vibrer et d'observer votre réalité extérieure refléter cet état vibratoire. Ne cherchez pas à comprendre cela, votre mental en est incapable. Cette connaissance ne peut être comprise que par le cœur car elle est en dehors de tout concept. C'est votre cœur, votre âme qui permet de véhiculer ce genre d'information.
Cela revient à accueillir le bon comme le mauvais en vous et de vous y relier pour toucher la vibration énergétique du besoin sous-jacent dont votre action et votre réalité en sont le reflet. Cela demande le courage d'oser être vrai au dépend de l'image que nous et les autres aimeraient avoir de nous.
Et donc, parfois, votre corps vous fera mal quand vous commencerez à mettre en évidence les zones mortes en vous. Sachez que derrière cette douleur, il y a la vie. Apprenez donc à l'accueillir, à lui donner tout l'espace et d'y rester présent pour que votre intelligence consciente interne puisse venir arroser cette zone et lui redonner vie.
Au final, avec de la pratique, vous apprendrez à vous sentir à l'aise avec les moments de bonheur et les moments de malheur, car tout cela nait et meurt dans votre champ d'expérimentation et reflète simplement votre univers. Un univers que vous modèlerez selon vos aspirations en lien avec une conscience universelle omnisciente, source d'accès à n'importe quelle information qui pourra ensemencer votre univers individuel.
Que vous le vouliez ou non, vous n'avez aucun pouvoir sur l'extérieur et cela peut générer beaucoup de frustration pour votre ego rien qu'à l'idée de considérer cela.
La bonne nouvelle, c'est que vous avez un réel pouvoir, mais qui se situe à un tout autre endroit.
Là où se situe votre pouvoir, c'est dans votre capacité à aimer, c'est-à-dire votre capacité à amener de la clarté par l'observation de votre intériorité et à vous relier à ce que vous vivez, que cela vous fasse mal ou que cela soit doux et bon.
L'amour est loin d'être un concept, c'est la substance subtile nous permettant de nous sentir en lien et constituant les fondements de notre réalité énergétique commune. Et pour y avoir accès, cela demande d'enlever les barrières qui nous empêchent de le ressentir plutôt que d'apprendre quoi que ce soit de conceptuel.
Encore un coup dur pour l'ego! Au lieu de vous dire que vous serez "plus", je viens vous dire que vous serez "moins".
Cette reconnexion à l'amour est plus une déconstruction qu'une construction. Vous perdrez au fur et à mesure vos identités à tous les étages de votre être. Pour finalement, vous laisser libre d'être ce que vous êtes dans l'instant présent et de jouer consciemment votre rôle sans y être attaché ou collé, car vous serez sorti du jeu de l'oubli de qui vous êtes.
C'est une façon totalement révolutionnaire d'expérimenter sa vie d'être humain et c'est précisément à ce moment-là que vous commencerez à percevoir la richesse de la vie, de la joie d'être vivant et humain, capable de partager cela avec d'autres personnes. C'est pour cela que mon kif en tant qu'être humain, ce sont les relations.
C'est donc, en résumé, vous relier à votre intelligence de vie en vous puis d'expérimenter ce que vous vibrez dans une illusion extérieure en apparence extrêmement réelle au point de saigner du nez si vous vous prenez un choc à ce niveau.
Au plus vous aurez amené de vie en vous, au plus votre voyage sera simple, abondant, paisible et joyeux!
L'ouverture à votre propre présence paisible soutient et vous relie à tout ce que vous vivez. Dès lors, vous parvenez à vivre chaque moment totalement présent à votre expérience. Non pas parce que c'est ce que vous voulez, mais parce qu'avec cette sensibilité, c'est votre corps et ses sensations qui vous ramènent constamment dans le moment présent et donc vos pensées compulsives malsaines n'émergent plus! Car tout est nourri en vous et la présence de votre corps est constamment là.
Votre mental devient calme, limpide et donc votre capacité de recevoir une quelconque inspiration créative augmente considérablement dans votre expérience humaine.
En réalité, vous "êtes" une conscience individuelle c'est-à-dire un faisceau unique de l'expression d'une conscience universelle s'exprimant à travers une forme d'être humain en totale connexion avec une source d'information omnisciente. Et cette source d'information vous nourrit, quand cela est nécessaire, par l'intermédiaire de votre esprit, clair de tout brouillard émotionnel quand c'est le cas. C'est seulement à ce moment-là que la pensée devient créatrice, car votre pensée est devenue vivante et va dans le sens de la vie.
Cela peut paraître perché dit comme cela, mais en regard de la façon dont vive la majorité des humains totalement déconnectés de leur propre nature et donc, par force des choses, de la nature extérieure, il serait temps de rappeler les bases pour toute vie saine mais aussi pour vivre en harmonie avec les animaux et la nature. Créer ainsi un cadre de vie qui soutient l'émergence de la vie plutôt que la mort comme étant le reflet d'une connexion collective à notre propre nature fondamentale. Et c'est la raison pour laquelle chacun a intérêt à devenir intelligent et vivant, car l'énergie fournit individuellement aux systèmes proposés contribuera soit à générer de la mort ou du vivant à travers le choix de tel ou tel système que nous ferons vivre qu'il soit corrompu ou pas. C'est vous dire comme il y a à faire au niveau collectif pour qu'un basculement de conscience ait lieu...
Aucun politicien ne pourra sauver l'humanité si chaque individu reste déconnecté de la vie. Le politicien pourra créer le meilleur cadre ou le meilleur environnement possible pour le peuple, si chaque être humain reste déconnecté de sa propre nature et fermé à sa conscience agissant bêtement, c'est vers la mort que nous allons.
Par exemple, quand les gens auront l'intelligence de comprendre que certains sodas sont mauvais pour eux, ils cesseront d'en acheter. Ce type de soda finira par disparaître avec toutes les conséquences nocives pour le fabriquer. Tout comme ce fut le cas avec la disparition des vynils quand nous avons cessé d'en acheter.
Idem pour l'usage excessif de nos technologies. L'énergie nécessaire pour la récolte et le traitement des métaux pour notre technologie est ahurissante tout comme la pollution générée pour cela.
Le monde tel qu'il est actuellement est une conséquence du choix de chaque individu dans l'utilisation de son énergie vitale. Son état est le reflet d'une conscience collective composé d'êtres humains déconnectés de leur intelligence vivante.
Avec beaucoup de respect, permettez-moi de vous dire que si vous vous sentez démuni en regard des événements mondiaux, sachez que le plus bel acte que vous pouvez faire pour vous, l'humanité et la collectivité, c'est de vous éveiller à votre nature fondamentale et amener plus d'intelligence de vie en vous, dans votre corps. Tout le monde y gagnera en commençant par vous! Car, comme il y a un réseau qui relie chaque arbre ou chaque champignon, il existe également un réseau énergétique sous-jacent qui nous relie toutes et tous. Donc, inconsciemment, cela a un impact sur la conscience collective. Or, les événements ont tendance à nous aspirer dans le délire et à se nourrir de l'émotion que cela suscite chez vous.
C'est la raison pour laquelle, il me semble essentiel d'éviter toute action qui ne soit pas initiée à partir d'un espace paisible en vous. Sans quoi, et sans vous en rendre compte, vous allez nourrir ce contre quoi vous vous battez! Enormément de personnes nourrissent émotionnellement le système sans même s'en rendre compte et cela contribue à maintenir le malheur collectif juste parce qu'il n'y a aucune intelligence en eux et aucune clarté ou connaissance des lois de la vie.
C'est tragique, certes, mais par pitié, n'en culpabilisez pas si vous en faites partie. Prenez-en conscience et veillez à observer à quoi vous donnez votre énergie. Est-ce que votre attention se porte vers quelque chose de constructif à partir d'un espace paisible en vous ou est-ce que vous nourrissez votre peur? Si vous nourrissez une émotion, c'est de votre responsabilité de prendre soin de vous et d'aller mettre de la conscience en vous en allant demander de l'aide vers un professionnel de l'accompagnement si vous n'êtes pas autonome émotionnellement ou dans la capacité de vous relier à votre vie intérieure.
J'aimerais amener une précision de taille concernant le langage que j'utilise. En disant que vous êtes une conscience individuelle, quelque part, c'est un abus de langage. Dire que vous "êtes" signifie que vous expérimentez une forme allant de la plus subtile (la présence, l'être) à la plus dense (l'humain). Or, la conscience est une intelligence vivante. Elle n'a ni forme ni aucune temporalité. Ni aucun début ni aucune fin. Elle revêt juste différentes formes qu'elle structure puis qu'elle vit et expérimente. Et vous avez signé avec "vous-mêmes" pour cela. Alors, refuser de vivre, ou vouloir se désidentifier (comme il est souvent dit dans les milieux spirituels) c'est comme entamer une partie de votre jeu favori et de refuser d'y jouer. C'est incohérent.
Si vous réagissez ou avez des pensées nourries par votre peur et entretenues par votre ego (qui aime et fera tout pour avoir raison et justifier son état), vous ne pourrez que constater vos comportements plus fort que vous et disproportionnés et en subir les conséquences humaines.
Le remède à cela et à toute forme d'identification (càd quand votre conscience est totalement perdue dans son expérience au point qu'elle croit être le vêtement dont elle fait l'expérience), c'est d'amener de la clarté (par l'observation des répétitions inconscientes dans votre vie) et revenir à la sensation corporelle, car il vous sera impossible de penser et de sentir votre corps en même temps. Cela nécessite de l'aide avant d'acquérir une forme d'autonomie pour accueillir votre vie intérieure, mais sachez qu'il existe de réelles solutions à tous vos comportements compulsifs! Croyez-moi parce que je viens moi-même de très très loin!
Se désidentifier ne revient pas à prendre de la hauteur, mais au contraire, d'accepter de vivre dans une totale cohérence intérieure en ressentant et en amenant de la clarté sur tous les contenus qui émergent dans votre champ d'expérience.
Alors, au plus vous amenez votre conscience dans votre corps et restez ouvert à votre présence, immobile intérieurement, au plus vous devenez intelligent et percevrez ce mouvement vital en vous. Au plus vos réponses concernant les événements de la vie seront adaptées pour vous et votre entourage SANS AUCUN EFFORT. Comme l'époque où vous donniez des réponses inadaptées. Faire l'imbécile lorsque vous étiez moins conscient et bête ne vous demandait aucun effort. Cela vous traversait souvent à votre grand dam. Qui ne s'est jamais demandé pourquoi il avait fait telle ou telle chose en constatant les conséquences chaotiques désastreuses? Au point que nous avions du mal à nous reconnaître au travers de notre réaction...
Mais également, au plus vous amenez de clarté en vous, au plus la mort (c'est-à-dire le flux de vie qui s'est figé) qu'il y a en vous sera perceptible et s'exprimera au travers de douleurs attendant de recevoir toute l'attention et la présence nécessaire par l'arrosage de votre amour véhiculant l'abondance de la vie pour vous offrir le meilleur de son potentiel dormant. C'est certainement une attitude difficile à accepter. Sur ce chemin, tout n'est pas rose... Le remède que je propose et que je vous invite à initier à travers cet article est un traitement de fond qui ne laisse aucune place au mensonge. Certains sont matures spirituellement pour cela, d'autres moins et d'autres fuiront comme la peste ce genre de chemin parce qu'autant vous vous reconnecterez à des aspects de vous merveilleux autant vous verrez vos mécanismes de manipulations voire votre perversité. Toutefois, sachez que toute action est destinée à nourrir un de vos besoins. Si une part de vous perverse prend les commandes, c'est parce qu'elle ne s'est pas sentie nourrie et donc elle met en place une stratégie sans aucune considération pour quiconque et dont elle est certainement passée maître... Mais initialement, elle avait juste besoin d'attention et de présence.
Si vous n'amenez pas l'abondance de la vie en vous, les aspects de vous en manque d'amour prendront le contrôle de votre vie pour se nourrir de n'importe quel moyen générant problèmes et complications.
Au fur et à mesure que la vie s'installera en vous, s'installera alors la foi en parallèle que tout va bien se passer, parce que vous êtes en mesure d'apporter les réponses adéquates qui vous traverseront sans effort pour l'unique raison que votre flux vital circule de plus en plus librement. Cette sécurité intérieure ne provient plus du contrôle que vous exerciez sur l'extérieur, mais bien par ce que vous avez l'engagement d'être là en profonde intimité avec vous quoique vous viviez. Même dans la mort de vos différentes identités que vous jouiez pour avoir une illusion d'exister dans le regard des autres. Je veux dire par là que, quel que soit le rôle que vous jouez, c'est l'attachement au rôle qui est nocif. Beaucoup de personnes s'accrochent aux rôles et à leurs images qu'ils ont construits de toute pièce comme à une bouée les empêchant de se noyer.
Perdre l'attachement à un rôle est une mort qui peut être difficile à vivre quand nous n'avons pas cette intelligence et la sagesse pour vivre ce deuil. La vie nous y force par moment comme durant un confinement ou une discrimination. Votre rôle de sportif (mon cas) peut-être mis à mal par exemple. Alors... qui suis-je si je ne suis pas le sportif ayant accès à sa salle de sport? Je reviens alors à mon essence avant toute forme et tout rôle... C'est une forme de liberté extrêmement agréable à vivre en tant qu'humain!
Je parle de rôle, mais c'est en réalité valable pour tout changement concernant la forme du vêtement que revêt votre conscience. Pour certains ou certaines, c'est perdre la vue, un membre, un travail... La capacité de s'autoriser à pleurer entouré par notre nature aimante et paisible est une sagesse qui n'a pas de prix pour vivre! Sachez-le, même si vous n'y avez pas encore accès... Cela viendra avec votre courage, votre honnêteté, votre détermination et votre patiente!
Avec l'installation de cette vie à l'intérieur de vous, tout devient léger et fluide, car votre qualité de vie est liée à la façon dont vous laissez partir le pouvoir de l'ego sur vous et que vous accueillez et vous reliez intérieurement à la conscience, la vie. Et je rappelle que le déroulement de votre vie est le reflet de votre état intérieur et du rapport que vous entretenez avec vous. Pour l'intelligence que vous êtes, c'est du pareil au même. C'est un kiffe pour elle d'expérimenter. Quel que soit le contenu.
C'est pour cela qu'un effort au niveau de l'humain que vous êtes est nécessaire. En effet, rien ne vous oblige à vous tourner vers la vie. Je dirais, par contre, que c'est lorsque vous en avez marre de souffrir, qu'après avoir été au fond du trou, la gueule par terre à demander que votre souffrance cesse (comme ce fut mon cas) qu'en dernier sursaut bien souvent, d'innombrables personnes décident de se tourner vers la vie. Et c'est là qu'on peut observer l'utilité de la souffrance comme l'initiation vers une autre réalité quand vous la vivez pleinement dans votre chair.
La souffrance est utile uniquement pour réveiller une conscience endormie, voilée, mais loin d'être nécessaire pour emprunter une voie d'éveil.
Mais quelle que soit votre décision, personne, aucun dieu et aucune entité ne viendra vous punir sauf si vous le faites vous-mêmes. Vous avez le droit de vivre votre expérience d'être humain tourné vers la mort, la souffrance et la douleur ou tourné vers la vie, la douceur et l'abondance intérieure.
Quelle que soit l'expérimentation du bien ou du mal, de la vie ou de la mort, votre conscience en ressortira plus intelligente et plus connaissant d'elle-même. C'est comme cela que votre intelligence vivante peut décider de faire des cycles d'involutions ou d'évolutions pour se souvenir du lien indéfectible avec ses origines.
Dès lors, le bien ou le mal sont 2 chemins qui vous amèneront à l'éveil de votre nature et de la vie en vous. Alors, cessez de vouloir être bon ou mauvais. Ressentez toutes les conséquences de vos choix que ce soit envers vous-mêmes ou envers les autres et vous comprendrez la douleur que vous vous infligez quand vous ignorez l'intégrité d'un humain en face de vous... Vous comprendrez par la même occasion qu'il existe un chemin plus agréable à pratiquer...
Personnellement, j'ai décidé de pratiquer une voie d'évolution et de le faire dans la légèreté, avec humanité, c'est-à-dire dans le respect de mon rythme synchronisé avec le rythme universel et vivant du cosmos. Dans le respect de mes saisons intérieures et de mes limites, parce que de toute façon, la vie et ses cycles sont sans fin et vous y êtes forcément inscrit en leur sein. A moins qu'il existe une autre réalité qui transcenderait tout cycle? Qui sait? En tout cas, c'est comme cela que j'expérimente ma vie d'être humain...
Tout le processus que je vous partage destiné à vivre joyeusement nécessite l'abandon de cette quête du bonheur pour clôturer les cycles mortifères en vous et initier d'autres cycles vivants cette fois-ci. A part vivre maintenant, il n'y a rien d'autre à faire...
Par exemple, si vous êtes dans la léthargie, incapable de faire quoi que ce soit alors, je recommande de ne rien faire, de vous asseoir confortablement et de vivre cette immobilité intérieure. Vous verrez, si vous trouvez le courage de vivre cela, qu'il y a bien plus de choses qui bougent en vous que vous ne le perceviez quand vous n'y prêtiez pas attention. Vous constaterez alors que l'immobilité de votre corps n'est qu'une illusion et que tout votre univers intérieur peut être en ébullition et en transformation! Voire dans un état extatique!
Je ne comprends pas pourquoi la plupart des humains s'agitent autant quand il est possible de vivre de tels états.
Donc, c'est à vous, en tant qu'humain avec votre ego, c'est-à-dire votre résistance à vous ouvrir à la vie (par le fait de toujours vouloir avoir raison), à devenir vivant et aimant, à vous ouvrir à votre être et à la clarté intelligente de votre conscience pour découvrir la merveilleuse boîte à outils que vous avez pour réaliser votre voyage comme votre conscience aimerait qu'il soit pour votre plus grand bien.
La vie est comme l'eau que vous déverserez sur ce que vous semez. Que ce soit de bonnes ou de mauvaises graines, elles pousseront et vous en ferez l'expérience. Encore faut-il que vous ayez l'intelligence de reconnaître les bonnes et les mauvaises graines... Sinon vous allez semer tout et n'importe quoi. C'est alors le chaos... Mais c'est bien de là que naît le mouvement que vous pouvez structurer grâce à votre autorité consciente pour aller dans une direction soufflée par une intelligence qui nous dépasse toutes et tous (la rivière).
D'où, dans un premier temps, l'engagement à vivre tout ce que vous vivez dans votre chair en lien avec vos sensations intimes et votre vie intérieure. Cette vérité intérieure ne vous mentira jamais. La sensation n'est reliée à aucun concept ou aucune idée de ce qui devrait être ou ne pas être.
Dès lors, vous entrerez dans ce courant de vie tel un nageur dans une rivière suivant le courant. Il aura beaucoup de possibilités concernant la façon de parcourir cette nage. Toutefois, la rivière l'amènera a un endroit qu'elle aura décidé dans le respect du rythme de la nageuse ou du nageur. Et puis, parfois, la surface de la rivière s'agite, mais le fond reste relativement calme et vous avez appris à vous y ressourcer...
La nage se fait à ce moment avec joie et en coopération avec la rivière! Alors que d'autres personnes fortement conditionnées chercheront à remonter le courant ou carrément, ne pas y mettre le moindre orteil... A vous de voir ce que vous préférez...
En amenant la clarté de votre conscience dans toute votre vie intérieure par votre ressenti réel et authentique, vous finirez par reprendre l'immense pouvoir personnel de décider ce que vous allez laisser entrer dans votre champ énergétique qui se concrétisera à travers votre expérience. Et donc, cette vision permet de faire de votre ennemi votre plus grand maître quand vous n'avez pas eu le discernement pour reconnaître ce qui était bon pour vous pour le laisser entrer dans votre champ énergétique. Et ce que j'observe, c'est que tout problème prend d'abord naissance au sein de votre intériorité. Être conscient de sa vie intérieure, c'est anticipé tout problème dans votre vie concrète d'être humain...
C'est important que vous compreniez l'utilité de cesser de voir la vie comme une lutte et les relations comme un combat où il ne peut y avoir qu'un seul gagnant. Il est nécessaire d'apprendre à abandonner toute image d'ennemi lors de vos interactions avec une personne. Et rassurez-vous, ce n'est encore une fois pas quelque chose que vous pourrez contrôler. Cette vision élargie de la vie et des relations prend naturellement sa place au fil de votre évolution en même temps que votre esprit s'éclaircira et que votre coeur s'ouvrira. Chaque fois que vous percevez un événement ou quelqu'un comme ennemi, amenez-y votre conscience et votre présence dans la sensation corporelle liée à ce que vous pensez... Puis laissez faire la vie tout en suivant son flux... C'est toujours le même principe. Cela doit devenir une habitude et un art de vivre! Et surtout pas un travail sur soi que vous ne pourrez faire qu'un certain temps! Vous verrez, c'est magique pour résoudre tout conflit intérieur et extérieur. Rappelez-vous... Tout se joue en vous!
C'est pour cela que si vous travaillez sur vous, vous finirez par baisser les bras! Cet art de vivre est un acte profond d'amour pour vous et de considération pour votre humanité! Que demander de plus?
Se relier à sa vie intérieure est un art de vivre réalisé avec consentement et plaisir quand nous abandonnons toute attente de résultat pour être juste là avec soi.
C'est pour cela qu'il n'y a pas à se protéger de quoi que ce soit ou de qui que ce soit. Quand vous retrouvez votre intégrité, vous savez que vous ne nourrirez plus personne bêtement et sans discernement. L'usage de votre temps et de votre énergie au sein de la relation sera fait consciemment et sagement. Toutes les personnes "mortes" s'accrochant à vous pour vous dépouiller de votre énergie et ne désirant pas retrouver leur propre nature iront voir spontanément ailleurs...
Si malgré la clarté que vous avez en vous, vous vivez quelque chose de difficile, l'invitation inconsciente du "mal" dans votre champ d'expérience vous invitera toujours à exprimer de l'amour pour vous par l'expression de vos limites. Non seulement sentir ses propres limites est bon pour vous, mais également pour l'autre. La nature fondamentale de l'être humain est l'amour. Tout le monde veut donc votre épanouissement et être en lien avec vous. C'est juste que l'ego, lui, croit le contraire.
Exprimer vos propres limites permet d'empêcher à l'autre de vous faire du mal, car au fond, c'est son ignorance et son inconscience qui le rend aussi violent. Mais aucun être humain n’aime cela. Personne ne se sent bien en soi quand il n'agit pas en lien avec l'autre et la vie.
Se reconnecter à sa vie intérieure a cet immense avantage aussi que lorsque vous agirez en dehors de la bienveillance de la vie qui peut parfois prendre des aspects très ferme, vous le sentirez dans votre coeur. Faire mal à l'autre vous fera alors également mal. Inutile de vous expliquer comme cela est une excellente source de motivation d'avoir comme moteur une sagesse intégrée pour agir...
Alors, rechercher le bonheur devient futile et inutile. Le fait même de vivre à partir de votre nature paisible est une joie parce que vous avez l'espace en vous d'accueillir les orages et les tempêtes, le bonheur et le malheur, quand ils émergent dans votre expérience de vie.
Au lieu de vouloir emprisonner l'objet de votre bonheur (mais aussi de votre malheur), votre capacité à faire le deuil et à laisser mourir toute chose, toute identité que vous croyez être, vous permet de vivre chaque instant intensément et de ressentir dans votre coeur une véritable gratitude envers la vie de vivre cela en tant qu'humain.
Vous découvrez alors que le bien et le mal, qui existent vraiment, travaillent tous les deux pour vous rappeler de qui vous êtes. Pour vous rappeler de l'immense pouvoir que vous avez de décider ce que vous allez semer et arroser en faisant l'usage de votre discernement qui n'est rien d'autre qu'une conscience éveillée exerçant toute son intelligence dans la perception du réel au-delà des apparences.
Le mal dans votre capacité à être l'amour en action vous donnant le courage d'exprimer vos limites et donc susceptible d'être rejeté (par l'autre, un groupe, une société ou votre employeur,...). Le bien dans votre capacité à être l'amour en action et l'expression de la vie que vous êtes en exprimant son abondance et sa bienveillance par l'élan naturel innocent à travers votre forme humain. En réalité, toute autre personne est toujours une opportunité d'exprimer votre nature. Qu'il fasse le mal ou le bien. Que vous exprimiez vos limites, que vous l'aimiez ou que vous receviez aussi son amour. Recevoir l'amour de quelqu'un est aussi un acte aimant pour l'autre car c'est recevoir son identité la plus profonde : l'amour (pour rappel). C'est le problème dans beaucoup de relations où l'un ou l'autre des partenaires ne parvenant pas à se relier à sa propre source d'amour, est incapable de recevoir quoi que ce soit d'aimant de la part de l'autre.
Notez que beaucoup de personnes sont attachées à leur malheur. Elles ne connaissent que cela et toute leur identité est construite là-dessus. Faire le deuil de cette identité, c'est vécu comme une véritable mort pour l'ego. Se sentir digne, oser s'ouvrir et recevoir de l'amour peut-être totalement bouleversant pour elles comme ce fut mon cas. Alors, le discernement et la sagesse nous invitent aussi à donner la juste dose qu'est capable de recevoir une personne. C'est important que vous en preniez conscience dans votre ouverture à votre présence aimante en tant qu'humain. Il s'agit encore de respecter vos limites dans votre capacité à recevoir cet amour sinon la "quantité" vous semblera trop grande, écrasante et vous vous crisperez face à l'expérience! Ce qui empêchera le flot de vie de circuler en vous...
Il est crucial aussi que vous entendiez que seuls un cœur ouvert et une clarté de conscience vous permettront spontanément de le faire. Le mental et l'intellect qui y est lié (faisant le malheur de notre société) sont beaucoup trop limités pour comprendre cela. Il y a autant de règles que d'événements possibles. L'ego veut définir des règles pour tout et n'importe quoi pour se sentir en sécurité dans son illusion de contrôle et son idée de perfection (pour bien faire). Au plus vous voudrez bien faire, au pire cela sera... Vérifiez dans votre expérience. Je ne connais pas un ancien perfectionniste qui est parvenu à s'ouvrir à l'amour qui n'est pas d'accord avec ça.
Alors, au fur et à mesure que vous acceptez de vivre, ressentir, et de vous reliez pleinement aux conséquences de ce malheur dans votre corps, vous perdrez les feuilles mortes de votre ego pour laisser la place a votre véritable forme sur tous les plans de votre être.
Accueillir le bonheur dans sa vie quand il se présente spontanément peut être tout aussi difficile, c'est comme trop beau pour être vrai. Et cela provient du même problème c'est-à-dire de l'incapacité à le laisser partir... et à en faire le deuil quand il partira. Parce que cela arrivera un jour ou l'autre. Alors, par peur d'être déçu, il est possible que vous refusiez de le laisser juste entrer dans votre vie. S'il n'entre pas dans votre vie, alors pas besoin d'en faire le deuil...
Accepter de laisser naître et mourir, c'est cela le lâcher-prise. Et c'est cela qui nous donne accès à la joie de vivre qui inclut nos rires et nos peines. Paradoxalement, c'est parce que vous acquérez la sagesse d'accepter l'impermanence de la forme autrement dit que toute chose en mouvement fini par s'immobiliser et mourir que vous serez capable de vous sentir vivant. Et cet espace immobile est en vous! Il est déjà là! C'est l'espace de l'être auquel vous pouvez vous reconnecter à partir d'un non-faire. N'est-ce pas une bonne nouvelle?
Et donc, cet espace vous sera accessible quand vous cesserez de faire de la méditation ou de vouloir atteindre tout objectif de vous reconnecter à cet espace en vous! Car faire est synonyme de mise en mouvement... Bonne chance avec ça! Ha ha! mdr
Trêve de plaisanterie... Apprendre à agir sans agir se découvre. Ce sont autant de petites morts à vivre au quotidien et lors de vos pratiques spirituelles qui ne servent qu'à cela fondamentalement. Et non pas pour atteindre un quelconque état! Vous pouvez faire vos pratiques pour vivre des expériences mystiques, mais dans ce cas, cela revient à pratiquer un loisir! Au même titre de faire une partie de votre jeu informatique favori! C'est divertissant, mais cela ne vous amène nulle part.
C'est vous dire comme la capacité à réaliser vos deuils et à laisser partir ce qui vous sépare de cet espace immobile et vivant en vous est importante!
Vous saurez que vous êtes réellement dans le lâcher-prise pour découvrir la joie de vivre lorsque vous acceptez de ressentir tout ce que vous vivez dans votre corps et que vous vous y reliez pour le laisser "être" au sein de votre présence bienfaisante et accueillante par nature. Ce n'est pas vous qui accueillez ce que vous vivez, c'est votre présence.
Le contrôle qu'exercent tous les gens qui travaillent sur eux en bon élève pour avancer et évoluer est une maladie de la pensée compulsive et de l'ego qui veut toujours plus pour se sentir en sécurité. Que ce soit clair, cela n'arrivera jamais avec cette posture intérieure violente de travail sur soi! Et j'ai pu en avoir la preuve lors d'un séminaire après avoir vu un "bon élève" de 75 ans fondre en larme quand il a pris conscience de la perte de temps d'avoir consacré sa vie à travailler sur lui. A bon entendeur...
Lorsque vous ressentez votre corps et ses sensations, que vous avez trouvé cet espace immobile en vous, au hasard... par la pratique de la méditation de grâce que j'enseigne... vous ne pouvez pas entretenir le discours du malheur où vous vous dites qu'un contenu énergétique ne devrait pas être là selon vos idéaux ou qu'il devrait être temps de vivre du bonheur, car après tout, vous le méritez avec tous les sacrifices que vous faites, ne serait-ce que celui de vous empêcher d'être vivant en tant qu'être humain!
Sauf que la vie ne fonctionne pas par récompense ou par mérite. Seul votre orgueil qui prend sa source dans les punitions et les récompenses le croit.
Au passage, j'aimerais aussi que vous preniez conscience que le lâcher-prise est loin d'être de la résignation. Ne confondez pas "S'en foutre", la tétanie et la léthargie avec le véritable lâcher prise que je viens de vous partager. Je vois tellement d'inepties circuler à ce sujet que je voulais mettre cela en évidence.
Le lâcher-prise est un art de vivre qui consiste à avoir l'engagement de ressentir dans son corps la conséquence de chaque action ou non-action. Dès lors, il y a un détachement du résultat. Il n'a rien avoir avec la résignation, le déni, la tétanie, la léthargie, ...
Bon... En résumé, au plus la vie circule librement en vous, au plus votre vie extérieure est vécue de façon paisible et naturelle comme l'eau qui coule dans le lit d'une rivière et qui contourne aisément tout obstacle.
Cela demande toutefois un profond engagement et beaucoup de foi. En effet, il est rare que cela soit enseigné dans notre éducation occidentale. Il est rare que le cadre dans lequel l'humain évolue soit propice à cela.
Devenir vivant, car c'est de cela qu'il s'agit, c'est retrouver toute une sagesse non conceptuelle avec ses propres rythmes et accepter de vivre ses saisons intérieures. Beaucoup de personnes sont d'accord quand je partage cela, mais dans la pratique au quotidien, cela demande de la finesse d'esprit et surtout beaucoup de courage (de coeur) de respecter son intégrité. En effet, toute notre société et ses acteurs véhiculant la mort nous invitent sans cesse à trahir cette vie en nous.
Puis, on se surprendra de constater avec stupeur les chiffres désastreux concernant les suicides ou toute forme de violence humaine.
Mais tout cela est très logique et c'est une conséquence inéluctable de la posture que les gens prennent concernant la vie qu'il y a en eux.
Comment voulez-vous qu'une entité extérieure respecte ce qu'il y a de plus intime chez vous si vous-mêmes ne respectez pas la vie qu'il y en a en vous, quotidiennement, à travers de simples choix de votre vie de tous les jours ne serait-ce qu'en vous y reliant juste 5 min?
Une grande difficulté que j'observe chez la plupart des gens, c'est de vivre leurs deuils. Ils sont comme des arbres refusant de vivre l'automne et de perdre leurs feuilles. Alors, ils s'agitent pour qu'aucune ne tombe par terre au lieu de voir cela comme un processus naturel. Et toute leur vie, ils tentent de maintenir figé ce qui désire mourir en eux pour renaître sous une forme plus adaptée, plus aimante, plus évolué. Ils veulent sans cesse que le soleil brille mais jamais que la pluie tombe!
Savoir vivre... C'est aussi apprendre à mourir!
Vos feuilles, ce sont toutes les structures de votre ego qui vous empêche de faire l'expérience de la paix que vous êtes dans votre nature la plus fondamentale. Alors, quand elles tombent et que vous êtes en perte de sens et d'identité, célébrez votre deuil! C'est la signature d'une future renaissance!
Cela demande du temps, de l'effort humain et certainement du soutien. Votre ego, croyant bien faire, est persuadé d'avoir raison. Il fera tout pour garder le contrôle sur votre vie pour votre bien! Il croit bien faire et n'a aucune confiance ou foi dans la vie et son processus naturel. Il a encore moins confiance aux autres et encore moins dans les personnes qui éveillent les consciences et ouvrent les coeurs. Sa peur provient de la perte de son pouvoir sur vous. Lui qui veut tellement se montrer utile et bienfaisant. C'est lui qui doit gérer votre vie et vous protéger, car la vie, pour lui, est dangereuse.
Puis tout ce qui lui vient, il veut le garder uniquement pour lui et pour toujours. Etant coupé de l'abondance de la vie, il ne peut que se servir de vous et des autres pour obtenir de l'énergie. Et c'est douloureux pour lui, car au fond, il sait bien que la nature même de l'humain et tout ce qu'il croit posséder est destiné à mourir. Alors, dans le refus d'accepter cette simple sagesse, il fera tout pour prolonger le moment inéluctable de ce qui doit mourir empêchant ainsi de renaître.
Concrètement, cela veut dire que si vous vivez quelque chose de difficile, dans un premier temps, c'est que vous avez les ressources en vous pour y faire face même si vous n'y croyez pas ou que vous avez besoin de soutien pour faire émerger vos propres ressources. Ayez l'humilité de demander de l'aide si vous ne vous sentez pas suffisamment solide. C'est une forme d'amour pour vous. Essayez aussi de faire usage de discernement dans le choix de la personne qui va vous aider. Si vous ne vous sentez pas à l'aise avec un accompagnateur, c'est qu'il y a certainement une bonne raison.
Ensuite, au plus vite vous accepterez de vivre vos inconforts intérieurs dans votre chair, par votre ressenti, en présence et que vous y ameniez votre clarté de conscience, au plus vite vous en ferez une sagesse et une connaissance. Cela vous permettra de vivre les événements inconfortables qu'une seule fois car vous aurez appris à reconnaître très concrètement le bon grain de l'ivraie. Vous aurez alors le discernement de ce que vous arrosez avec votre énergie vitale (en arrosant ces graines de votre amour) et donc de ce qui va pousser en vous.
De ce fait, sans même vous en rendre compte, vous ne serez plus attiré par certaines énergies nocives ou certaines relations toxiques tout simplement parce que vous aurez cessé de les arroser en vous. Et vous ressentirez de la gratitude pour toutes les personnes mauvaises de votre vie, car elles vous auront permis de connaître le deuil, la vie et de ressentir vos limites.
C'est pour cela qu'il est dit d'aimer son ennemi. Nos ennemis, du moins la perception que nous en avons, sont nos plus grands maîtres. Ils nous montrent notre violence dans la trahison que nous nous infligeons lorsque nous agissons déconnectés de notre vie intérieure et de notre humanité.
Alors... Est-ce que le bonheur existe?
Oui, le bonheur et le malheur existent et appartiennent à l'humain, au monde de la forme et du mouvement. Donc à son impermanence. Une fois que vous avez acquis la capacité de vous relier, grâce à votre présence, à toutes les émotions qui sont liées à l'histoire autour de vos bonheurs et de vos malheurs, vous devenez paisible et retrouverez votre centre intérieur immobile.
Le véritable bonheur sans opposé, c'est-à-dire la joie de vivre, émerge alors quand votre nature paisible fondamentale se met en action dans un lâcher-prise naturel.
C'est là que gît tout l'intérêt d'être humain et de vivre intensément nos histoires par notre ressenti corporel en lien avec notre intériorité. Car au final, notre histoire personnelle est la seule voie spirituelle pour nous souvenir du jeu auquel nous jouons en tant que conscience individuelle et laisser ainsi l'amour relier cette intelligence vivante à tous les vêtements, les formes que nos expériences nous ont permis de revêtir depuis la nuit des temps...
Souvenez-vous toutefois que la quête du bonheur et du confort peut très vite devenir une prison dorée quand nous ne parvenons pas à le laisser mourir ou à vivre nos malheurs. Seul l'accueil inconditionnel de notre expérience permet de ne pas s'y laisser enfermer...
Voilà pour ce qui est du bonheur! Je n'imaginais pas en dire autant quand j'ai commencé cet article...
A la suite de la diffusion de cet article, j'organiserais, dans les jours qui suivront, un partage sur zoom autour du sujet de cet article. Si vous avez des questions, cela sera le moment d'en profiter.
Si vous avez aimé et êtes curieux d'en discuter lors du partage zoom, alors, je vous recommande de rester vigilant en vous inscrivant à mon site internet pour être prévenu de mes différentes activités. Vous serez aussi prévenu dans le futur de la mise en ligne de l'océan de sagesse que je porte pour contribuer à votre bien-être!
En tout cas, j'espère que mes mots auront touché les cordes les plus sensibles de votre être intérieur! Sincèrement!
Je serais aussi plein de gratitude si vous me laissiez un commentaire pour me partager votre ressenti à la suite de la lecture de cet article... Et sur ce, je vous dis à très bientôt et merci de m'avoir lu ou écouté!