Le jardin du 1er septembre
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Le jardin du 1er septembre
Le jardin du 1er Septembre
Premier jour de brouillard. Le paysage semble pris dans un rêve. Le végétal frissonne, il y a peu il souffrait de trop grande chaleur et voilà qu’il fait presque froid. Les treize degrés du thermomètre ne laissent plus de doute, la saison change, même si elle s’appelle encore l’été...
j’imagine les enfants, partout dans les maisons, avec leurs jambes brunies par les jeux d’eau, et dans tous leurs gestes encore cette liberté délicieuse de l’été. Et il faut enfiler un pantalon, mettre une veste, soulever ce fameux cartable, ils avaient oublié qu’on pouvait être engoncé comme ça. Les pauvres, ils me font toujours de la peine ce jour de rentrée. Un sérieux qui ressemble peu à l’enfance. Pourtant, je me souviens, j’aimais, enfant, retrouver ce découpage régulier du temps, les cahiers neufs, l’odeur de l’encre, ce groupe d’enfants besogneux que nous formions et qui n’était pas la famille. Un autre monde.
Hier soir j’ai fait cuire trois grosses betteraves rouges. Je les brosse, sans les éplucher, je les emballe dans du papier cuisson et les place, bien serrées les unes contre les autres, dans un plat qui va au four, à 130/140 degrés, durant quatre heures. Les betteraves conservent ainsi toute leurs précieuses substances. On peut ensuite les garder une bonne dizaine de jours au frigo. De bonnes salades en perspective ! Deux nous suffisent, mais la troisième sera offerte à l’amie(i) de passage, avec quelques tomates, quelques courgettes et un bouquet de persil. Elle (il) pourra aussi prendre des pommes et enrichir sa demeure du parfum inégalable des compotes qui mijotent.
Un potager déborde vers les autres, c’est une de ses belles vocations.
Si vous passez par ici vous pourrez être cette amie(i)-là.
À tout à l’heure ?
la gaillarde conteuse