Dayrizoar : Ch. 6
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Dayrizoar : Ch. 6
Localisation des quelques caméras et orientation de la tête en fonction de leurs emplacements. Le plan intérieur étant inconnu, ils avancent à l'aveugle. Le premier couloir traversé, ils arrivent dans une pièce bien plus grande, pleine de machines en activité. Encore des caméras, quelques techniciens androïdes prêts à agir dans le cadre d'une panne, pas de gardes, pas d'agents. Ils avancent, ils regardent un maximum vers le bas pour s'assurer de ne pas être vus.
Les androïdes fabriqués sont tout à fait normaux, rien d'étrange. Ce n'est pas ici qu'ils trouveront quelque chose d'intéressant. Ils poursuivent vers un hall en sortant par un côté de la grande salle et entendent des voix qui proviennent d'une pièce un peu plus loin. Ils avancent, pour écouter, car ils sont trop éloignés pour en percevoir le contenu. C'est un dialogue.
"... projet 49.3 en cours. Phase suivante programmée dans 37 jours maximum."
"La situation a bien avancé alors. C'est bien. Continuez ainsi."
"Merci Maître. Votre plan est parfait. Nous souhaitons l'exécuter parfaitement."
"Je sais que vous êtes totalement dévoués à ma cause, c'est également pour cela que je sais que je peux me fier à vous, contrairement aux humains qui sont opportunistes et varient si une offre devient plus alléchante ou s'ils ont subitement un doute qui s'éveille en eux."
"Merci Maître. Nous sommes mieux que les humains pour notre Maître. Nous serons à la hauteur de vos compliments."
"Sinon, j'ai beau regarder le cliché de l'évènement indésirable de l'entrée, je ne vois qu'une possibilité, bien qu'elle me semble ridicule. C'est bel et bien une chaussette. Je pense donc que nous avons des invités. Je vous suggère la plus grande prudence et n'hésitez pas à faire appel aux gardiens, même s'ils sont en cours de recharge."
Ils sursautent.
"Entendu Maître. Procédure anti-intrusion en déploiement."
Ils reprennent le chemin de la sortie en vitesse en longeant les murs et en regardant au sol. Ils n'ont eu que peu d'informations mais il y a bien un projet dont ils ne parlent pas des détails facilement et dont ils ne semblent vouloir aucun bruit à ce sujet. Cela signifie qu'ils sont en danger.
La grande salle des machines de construction a beaucoup changé en peu de temps. Des gardes sont postés à quelques endroits stratégiques, les techniciens se sont animés, les caméras font plus de bruit et balayent sûrement la pièce de leur objectif. Ils ne sortiront pas par leur porte d'entrée. Pourront-ils sortir ?
Ils retournent dans le hall et le longent dans le sens opposé à la salle du dialogue. C'est la direction de la deuxième porte qui n'était pas gardée. Un binôme d'androïdes gardiens se tient devant.
Dayrizoar attrape Gelauray et l'emmène dans un petit renfoncement du mur pour lui parler le plus discrètement possible.
"On va devoir compter sur leur manque de charge. C'est la seule option. Avec trois portes, c'est trop facile de nous empêcher de sortir."
"Mais tu sais, toi, combien de temps un androïde tient en restant simplement debout, attentif aux mouvements ? Bien plus longtemps que nous sans manger et sans boire, à mon avis."
"Tu sous-entends qu'on va devoir lancer une alerte pour les faire bouger ?"
"Non... mais c'est une bonne idée."
À l'extérieur, on attend de savoir comment ça se passe. Les binômes s'envoient des messages, on prévoit le retour à la base si rien ne bouge.
Soudain une alarme tonitruante sonne à l'intérieur, des gardes quittent leur poste et entrent dans le bâtiment. Des bruits de pas se laissent entendre, beaucoup. La tension monte chez les mercenaires. Que se passe-t-il ?
Après leur conciliabule, et comme l'idée vient de Dayrizoar, bien que les deux compères ne sont pas d'accord sur ce critère, c'est lui qui est chargé de générer du bruit, le plus loin possible de la porte, afin de sortir ensuite sans qu'on s'en doute ou s'en aperçoive.
Il traverse donc le hall, la salle d'assemblage et prend un couloir inexploré jusqu'alors. Il cherche un objet lui permettant de faire du bruit et trouve un drôle de bidule sur un bureau. Il y a des plans dessous, cela ressemble à un prototype, mais de quelle sorte ? Telle est la question. Il le prend avec lui, ainsi que les plans de conception.
"Ça brouillera les pistes, ils penseront à un concurrent qui voulait mettre les mains sur leurs nouveaux prototypes."
Puis il trouve ce qu'il cherchait, un cube d'alerte. C'est un simple cube qui produit un son phénoménal lorsqu'on tape dessus. On s'en sert pour stopper une chaîne de production, par exemple, à la moindre détection de problème. S'il le fait sonner, cela devrait attirer un maximum d'androïdes vers la grande salle d'assemblage pour stopper celui-ci et trouver le dysfonctionnement. Cela dit, les gardes ne bougeront probablement pas. Il réfléchit encore. Peut-être qu'en coinçant le cube dans la chaîne de production, ce serait plus efficace, cela deviendrait du sabotage ! Il adopte donc cette idée et se prépare à lancer le cube entre deux engrenages lorsqu'il entend des cris sortir du hall.
"On dirait Gelauray ! Il n'a quand même pas réussi à se faire attraper !?"
Dayrizoar lance le cube, qui pousse sa hurlante comme prévu. La chaîne de production est arrêtée et on s'approche de l'endroit d'où provient le bruit continu du lanceur d'alerte oppressé entre les engrenages. On découvre la tentative de sabotage et on fouille les alentours pour en trouver la cause.
En cherchant, on trouve deux androïdes gardiens à terre avec une large entaille au niveau du cou, complètement vidés de toute énergie. La porte est ouverte et deux autres gardiens gisent dans le même état à l'extérieur.
Les pertes matérielles sont faibles, l'impact sur la production aussi. On découvre le vol des plans et du prototype musical. La caméra révèle quelques indices de présence, des visières se déplaçant dans le bâtiment.
On publie la nouvelle. Une attaque directe par des individus violents et des voleurs. Les concurrents demandent les preuves de retour au domicile de tous leurs employés, qui les fournissent sans problème. Il ne reste plus qu'une solution, les infâmes habitants de la zone ont encore frappé ! On montre l'état des androïdes, on amplifie les détails. On justifie, d'avance, la riposte.
À l'intérieur de la grande salle d'assemblage. La discrétion est de mise.
Histoire originale de mon invention, images obtenues par intelligence artificielle sur Nightcafé Studio, tous droits réservés, Alban Vivicorsi