Je ne sais pas ce que je ressentirai au départ de mon fils, pour le moment, il a 16 ans mais j'y pense. En revanche, en ce qui me concerne face à mes parents, j'ai pas eu le sentiment qu'ils souffrent de mon départ. Dès que j'ai fait mes études à l'université et que j'ai rencontré celui qui est désormais mon mari, j'ai essayé de garder un lien avec eux mais cela n'a jamais été évident. Ils sont souvent occupés et peu de temps pour recevoir alors peu à peu, on s'éloigne.

Une réalité pour beaucoup de mères et au-delà pour beaucoup de parents - oui, les pères souffrent aussi quand leurs enfants font leur vie à des centaines de kilomètres et qu'on ne les voit que de temps en temps, j'en suis témoin tous les jours... Pour ma part, bien avant d'être maman, je me suis mis dans la tête que mes entants allaient peut-être faire leur vie à vingt mille kilomètres de chez moi et que c'était une chose qu'il fallait accepter si c'était leur destin parce que telle est la loi de la vie : les parents sont l'arc, les enfants sont les flèches, et c'est bien notre rôle de parents que de leur donner l'élan qui leur permettra d'aller le plus loin possible dans leurs vies...

Mais c'est sûr que quand on construit toute sa vie autour de son rôle de parent et qu'on n'est pratiquement *que* parent dans sa vie (et c'est le cas de combien de femmes ! de plus de femmes que d'hommes, c'est un fait, surtout quand elles sont au foyer), le syndrome du nid vide, c'est bien une réalité😥