La blouse de l'hôpital
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La blouse de l'hôpital
Un blues très terre à terre sur notre expérience des urgences canadiennes la nuit avec une gamine...
Tout a commencé un dimanche soir après minuit
Je me sentais pas bien et là j’ai tout vomi
Pas le temps de me remettre le CD de bécassine
Que je revomissais encore tout mon diner dans la bassine !
[REFRAIN]
Oh maman, maman, j’ai le blues c’est pas marrant
En position fœtale, j’ai le blues de l’hôpital
Un peu inquiète j’ai été réveiller mes parents
Quand ils m’ont vu, ils ont tiré une gueule d’enterrement
Faut dire que j’étais blanche comme un cachet d’aspirine
Mon teint faisait de la concurrence à la faïence des latrines
[REFRAIN]
Sans faire ni une ni deux on a sauté dans l’auto
Tous feux allumés, plein gaz, en direction de l’hosto
Et là franchement on a cru avoir de la chance
Y avait un panneau qui nous indiquait en gros « URGENCES »
[REFRAIN]
En fait ben le panneau nous avait bien blousés
Il semble qu’aux urgences faut pas être trop pressés
Après une heure à retapisser le mur de mon vomi
Quelqu’un s’est enfin décidé et on nous a admis…
[REFRAIN]
Ou pourrait croire qu’une fois dans le lit allongée
La consultation se ferait dans les plus brefs délais
Mais ce serait une erreur de ne pas se rappeler
Que dans URGENCE y a rien qui rime avec rapidité
[REFRAIN]
Finalement, le médecin est venu m’ausculter
J’ai eu une radio, mais personne pour l’interpréter
Pendant ce temps-là moi je me vidais de tous les côtés
Il a tout de même fallu que ma mère réclame pour que je sois perfusionnée
[REFRAIN]
Quand finalement sur le coup de midi on est reparti
On avait toujours pas de réponse pourquoi j’avais vomi
Une chose est sûre si moi j’avais eu la nausée
C’est mes parents qu’avaient le plus l’air écœurés
[REFRAIN]
Maman, maman, cette blouse elle fiche le camp
Au point final, j’enlève la blouse de l’hôpital…