Et si je n'existais pas...
En Panodyssey, puedes leer hasta 30 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 29 articles más para descubrir este mes.
Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis!
Inicar sesión
Et si je n'existais pas...
Elle a raccroché.
Il avait dit « oui viens ».
Elle aurait du sauter de joie.
Presque un an qu’elle attendait…
« Oui viens » au milieu de toutes les limites, après tous les impossibles, tous les refus, les négociations, les discussions…
« Oui viens » dans une sorte d’indifférence, signifiant simplement qu’il avait bien un petit créneau dispo là… oui… éventuellement…
Il pouvait la caser là… oui oui d’accord…
La vague qui la submerge…
Un vieux sentiment d’avoir quasiment supplié, à mots couverts, pour aller se faire sauter.
Le mec cède… « Oui viens »…
Une putain de prise de conscience de tout ce temps, cet argent, ces kilomètres…
Ou, puisqu’elle s’en fou du matériel, juste de tout cet investissement émotionnel, charnel, physique, psychique pour à peine un sourire… juste un créneau… un petit trou entre deux… un petit trou dans toute cette vie auquelle il ne lui donnera jamais accès…
Et là… le vide… le vide absolu…
Puis la déferlante… la tarte dans la gueule…
Elle a pleuré des sceaux de larmes de détresse, de douleur, de pourquoi, d’incompréhension, d’abandon, de solitude…
Quelque chose qui se casse…
Je suis cassable.
Je suis cassée…
I’m broken…
Tu le vois le vase fêlé?
Soissons Clovis! Souviens toi!
Bah pareil!
Elle aurait tout donné à ce mec, pour ce mec qui, bien sûr, n’en voulait pas de ce tout…
Le tout attire le rien alors?
Alors si elle ne donnait plus rien?
Donnerait il tout?
Espoir de merde!
Dégage!
Qu’est ce qui peut bien pousser un individu à s’investir autant pour des miettes, alors qu’il n’y a rien de meilleur qu’une baguette entière avec les deux croûtons!
Qu’est ce qui pousse un individu à y croire pour deux, à porter la team, à laquelle il croit, à bout de bras?
Putain de croix à porter! Et de croyance à décaniller!
Quelle image à cet individu de lui même, pour en arriver là!
Dans une bonne équipe, c’est chacun son tour de tirer l’autre (sauf votre respect🥳), et là force est de constater qu’elle tire seule depuis trop longtemps…
L’onanisme c’est ça non? Tirer seul!
Good sex, Good laugh, Good food, Good discussion…
What else?
For me nothing!
Everything is here!
Mais lui…
Lui « bof »…
Lui « on se verra, quand on se verra »
Lui « c’est pas toi, c’est comme ça avec tout le monde »
Mais elle s’en fiche Bon Dieu!
Elle aurait voulu que ça change pour elle!
Être celle pour qui, par qui tout change!
Petit Ego qui essaye de s’en sortir, comme tout le monde…
Tu te débats pauvre Ego…
Il n’y a pas de débat.
Il n’y en a jamais eu.
Elle n’ira pas…
Elle en crève…
Mais elle en crèverait aussi de retourner se jeter dans le même invariable piège.
Elle n’y a pas été…
Elle n’a pas pu dire « je ne viendrai pas ».
Elle n’a pas pu ne pas espérer une sorte de « tu arrives quand ? »
Mais rien…
Juste rien…
Nothing, walou, quedal…
Aucune nouvelle.
« Pas un mot, pas une carte postale »
Rien!
Ton histoire d’amour n’en est pas une!
Elle est merdique!
Elle est à sens unique!
C’est triste!
C’est blessant!
C’est décevant!
Aussi peu de considération…
Aussi peu d’amour…
Comment c’est possible?
Comment peut elle accepter?
Ah oui… elle ne comprends pas!
Tu pleures…
Tu t’accroches…
Tu as tout essayé non?
Alors ça ne compte pas hein!
C’est ça?
Toutes ces émotions, c’est juste du sexe?
Et l’illusion d’y croire?
C’est tout!
What else?
Ok…
Tu ne comprends pas mais il n’y a rien à comprendre.
Il n’y a rien à faire.
Juste avoir mal et prendre conscience.
Laisse la douleur t’envahir…
Ce qui fait mal, on s’en fou en fait… ta mère, l’abandon, le couple, la famille mononucléaire, ta vision qu’il ne voit pas…
Bla-bla-bla
Mais être au cœur de ta douleur sans la nier, en la regardant bien en face…
Peux tu le faire?
C’est ok…
Ça fait mal…
Tu n’es pas.
Ce monde n’existe pas.
Lui non plus.
Elle non plus.
Rien ne compte.
Rien n’existe, même pas ce personnage auquel tu t’accroches.
Ce bordel de pensées, de mémoires, de conditionnements et de carcans dans lequel tu navigues à vue… tout est faux…
Vu…
Ça s’arrête ta tête qui tape contre les murs d’indifférence…
C’est vu…
« Comme dans la soupe aux choux, tu as attendu la soucoupe, elle n’est jamais venue… »(*VDG).
Alors Tourne la page « comme dans tous les livres d’images » (*Emilie Jolie).
N’attend plus…
Démord.
Lâche l’affaire.
« Je » n’existe pas.
« Tu » non plus.
Il n’y a pas de combat à mener juste une illusion de plus qui s’effondre.
Si tu n’y crois plus… ça s’arrête!
Tout est leurre…
Sans temps…
Entends…
------------
et pour sublimer ce texte:
Merciiii Sylvie...🥰
Luce hace 1 año
J’ai rajouté le lien you tube dans mon texte
Bernard Ducosson hace 1 año
Je ne connaissais pas. Mais comme j'ai décelé du Devos dans le texte... L'effet qui se coule...
Luce hace 1 año
C’est mon texte mis en paroles et couleurs et musique par Sylvie Armand. Si tu aimes, n’hésite pas à regarder ce qu’elle fait, j’aime beaucoup
Luce hace 1 año
Tu ne l’as pas reconnu? Mon texte?
Luce hace 1 año
https://youtu.be/dbIoD1vcazs
Luce hace 1 año
Il colle aux dents le salopard de carambar!
Bernard Ducosson hace 1 año
Et pour les sans-papier, le carambar comment il fond il dans la bouche ?
Luce hace 1 año
Faut enlever le papier de la blague sinon forcément c’est dégueux !!!
Bernard Ducosson hace 1 año
Euh les Carambar dans les chocolatines, ça le fait pas trop !
Benjamin Mimouni hace 1 año
Pourquoi Joe Dassin existerait ?
Luce hace 1 año
Pour les petits pains au chocolat??? 👍Merci Benjamin! Pleasure too see you!
Bernard Ducosson hace 1 año
Carambar !
Bernard Ducosson hace 1 año
Je te lis, je t'écoutes et te comprends. Eut-il fallu que j'ouisse plus longtemps ?
Le croûton c'est l'autre, toi tu restes la mie ...
Luce hace 1 año
Tu es trop mimi 😊… Je vais pleurer si tu me fais des déclarations comme ça… bah tiens je pleure!
Je suis une vraie chaballove…
D’Alain bien sûr mais aussi de Lelouch qui l’est deux fois plus lui!
Mais bizarrement j’aime pas les chamallows, même grillés, trop lents, trop mous