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Un dinosaure pour compagnie : partie 3

Un dinosaure pour compagnie : partie 3

Publicado el 1, mar., 2023 Actualizado 1, mar., 2023 Cultura
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Un dinosaure pour compagnie : partie 3

Bienvenue Bari

Les complications commencent

Nous voilà donc sortis de l’animalerie avec mon nouvel ami. Il est trop mignon et je lui fais des tonnes de câlins. En arrivant à la maison, je lui fais visiter la maison. Il fait un bruit bizarre. Ce n’est pas un jappement comme les chiens, mais plutôt un barrissement comme un éléphanteau. C’est vrai que l’on ne sait pas exactement ce que l’on a adopté. Je l’emmène dehors dans le jardin. Il a peut-être faim. Et j’avais raison. Il se met à brouter l’herbe de bon cœur. Je passe le reste de l’après-midi à jouer avec mon nouvel ami à quatre pattes. Je l’appellerai Bari (à cause de son cri).

Bari a grandi vite. Au bout de quelques semaines, il a pris sa taille de presque adulte. C’est le vétérinaire qui nous a dit cela ce matin.

« - C’est un beau spécimen de protocératops que vous avez là. Il a bientôt fini sa croissance. Rassurez-vous, il se porte bien. ».

Et il est reparti comme ça, après avoir fait le vaccin réglementaire des animaux de compagnie.

Un protocératops, ça fait un peu dinosaure comme nom, vous ne trouvez pas ?

Eh bien, c'est normal. Car Bari est un dinosaure. Un vrai. Il mesure deux mètres de long. Il a une superbe collerette autour de la tête, une queue musculeuse et pèse 150 kg. C’est un cousin des tricératops. Vous savez, ceux qui ont trois grandes cornes, une sur le nez et deux au-dessus des yeux.

Bari est herbivore et il mange beaucoup. Il mange l’herbe du jardin et également les plantes, les fleurs, les feuilles des arbres. Bref, tout ce qu’il trouve. Il ne reste plus grand-chose dans notre jardin.

Si il y a les bouses qu’il fait. Ça fertilise le sol, mais ce que ça sent mauvais. Mes parents ne veulent plus qu’il entre dans la maison.

Il faut dire que la dernière fois qu’il a essayé, ça a été une catastrophe. Il est tellement long qu’il a tout fait tomber. Les chaises, les bibelots de maman, les livres qui étaient posés sur la table basse. Mais ce n’est pas tout. Il est tellement lourd, qu’on aurait dit un tremblement de terre dans la maison. Les cadres se sont décrochés des murs à cause des vibrations, les assiettes et les verres rangés dans le vaisselier se sont tous fendus, le carrelage s’est cassé sous son poids.

Bref, il est interdit de séjour à l’intérieur de la maison. Et à l’extérieur aussi, les voisins se plaignent des odeurs et du bruit qu’il fait dès qu’il ouvre la bouche. C'est vrai qu'il n’est pas silencieux Bari. Il aime bien chanter. Alors, il barrit souvent Bari, comme un troupeau d’éléphant à lui tout seul.

En clair, à part mes copains qui sont épatés de pouvoir grimper sur Bari comme sur un cheval et moi, personne ne veut plus de lui.

Mes parents ont décidé qu’il fallait s’en séparer.

« - Pas question !, ai-je hurlé, Ou alors, il faudra se débarrasser de moi avec. ».

Oui, je sais, c'est un peu radical, mais je comptais bien défendre mon ami à quatre pattes. Pendant quelques jours, c’étaient disputes sur disputes à la maison. Les voisins contre mes parents et mes parents contre moi et moi contre le monde entier.

Pas question que Bari et moi soyons séparés.

A suivre... Vendredi 3 mars

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