

Et puis parfois, ça coince
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Et puis parfois, ça coince
J'entame l'écriture de ma 77e nouvelle destinée à un concours (pour une mise en perspective, j'ai commencé à m'intéresser aux concours de nouvelles en mai dernier...), mais le sujet – que je ne dévoilerai pas ici – me bloque. Tandis que j'écris une dizaine de mauvaises lignes qui ne vont nulle part, j'ai le temps de rédiger quatre ou cinq autres textes aux sujets bien plus âpres qu'un concours organisé pour servir de faire-valoir à des promoteurs... (ahem). Mais j'irai quand même au bout, avec ou sans inspiration, car il me faut écrire pour m'améliorer.
Mais là, ça coince vraiment malgré mes méthodes habituelles. Je tourne le sujet dans tous les sens, pas moyens de trouver une porte de sortie. Ça ronronne et je ne peux même pas renverser la table – je l'ai notamment fait dans un manuscrit lorsque je me regardais trop écrire. Ma tendance est à la noirceur, avec, parfois, de l'espoir. Mais inventer un récit cohérent en quatre pages (max) qui se déroule au sein d'un véritable projet immobilier pour plaire à la mairie locale... J'ai plus d'inspiration pour m'en plaindre que pour raconter une histoire. Que voulez-vous que je vous dise ? Ben rien, justement.

