Version courte de ma vie : naissance en Corée du Sud. Etudes de droit. Juriste immobilier en Métropole et à La Réunion. Legaltech. Freelance en copywriting et biographe. 

Factuel. Essentiel. Droit au but. Mais, ce résumé ne dit rien de moi. Quelles sont mes valeurs ? Ai-je les dents qui rayent le parquet ? Suis-je une sociopathe ou une personne adorable ? Suis-je fan de Patrick Sébastien ?

Pour le savoir, il faudrait que je vous raconte. Et pour raconter, balancer quelques mots lapidaires ne suffisent pas. Mon parcours, comme le vôtre, vaut mieux qu'un tweet. 

Biographie d’entrepreneur : pourquoi ?

Comme une mauvaise marketeuse/copywriteuse, je pourrais vous asséner que votre vie est extraordinaire, que le monde doit absolument connaître votre vie professionnelle.

Pour être honnête, je n'en sais fichtrement rien. Je ne vous connais pas. Je ne sais pas non plus si vous "méritez" qu'on raconte votre existence en 200 pages.

Nous savons vous et moi que la vérité est plus subtile que cela.

Que vous ayez une vie que vous estimez banale ou au contraire épique, il n'y a qu'une seule question qui compte vraiment : avez-vous envie de transmettre un message et de laisser votre empreinte dans ce monde ? 

Si la réponse est oui, alors la biographie, aussi peu sexy soit le mot ("j'ai l'impression de sentir à moitié le sapin dixit un client"), est la meilleure façon de le faire pour deux raisons.

La première est selon moi la plus importante. L'écriture du récit de votre vie réclame un travail d'introspection, de réfléchir à ce que vous voulez vraiment dire. 

Donc demandez-vous si vous préférez raconter votre cuite avec Jean René qui dansait avec une cravate sur la tête ou l'anecdote de ce mois de mars où vous avez failli tout perdre (d'où la cuite avec Jean René, je m'égare). C’est un exercice qui vous amène à plonger dans votre histoire et à en extraire l’essentiel avec précision. 

La seconde réside dans le fait qu'un livre est un objet très sensuel. Sa couverture, l’odeur des pages, le poids dans les mains. Il n’y a rien de plus intime, durable et émouvant pour transmettre une histoire à ses salariés, ses fournisseurs, ses clients ou tout simplement sa famille.

Des histoires : Zorro, Jeanne d'Arc et Toto va à l'école

Verba volant, scripta manent, "les paroles s'envolent, les écrits restent." (Ne soyez pas impressionné, je ne parle pas latin, je vous montre juste que j'ai un peu de culture).

En effet, les écrits restent. Mieux que cela, ce sont les histoires qui perdurent, façonnent les sociétés et fascinent les générations. Marquer son temps, aujourd'hui et demain, c'est ça le véritable enjeu.

J'ai cité Zorro, Jeanne d'Arc (et il y en a tant d'autres) pour vous prouver que tous ces noms font tilt dans votre cerveau car ils sont porteurs d'une histoire (même Toto dans les blagues Carambar).

Tout ça pour vous dire qu'une biographie, c’est bien plus qu'une compilation d'anecdotes sympathiques. C’est une chance de faire entrer votre vécu dans votre patrimoine, de faire en sorte que votre récit résonne de votre vivant, mais aussi dans 10, 20, ou 100 ans.

Et le digital dans tout ça ? 

Le numérique a pris une place immense dans nos vies. C’est pratique, rapide, ludique et rigolo. Et que dire du stockage de données ? Du cloud ? Après tout, les outils à votre disposition permettent de récupérer beaucoup d'éléments et de conserver tout cela dans un fichier.

Il y a les vidéos aussi. Oui, voilà, vous allez vous filmer ou faire un montage photo de vous, ça peut faire l'affaire après tout ?

Si vous pensez cela, je vais être obligée de vous mettre deux gros cartons rouges, un bourre-pif ou un ippon à la Teddy Riner (au choix).

Tout d'abord, le digital fige les moments, mais ne garde pas l'émotion. Il vous filme, vous enregistre, mais c'est un oeil extérieur (vs la biogarphie qui vient de vos tripes). Est-ce que vos enfants vont se souvenir de votre parcours entrepreneurial à travers une série de publications Instagram ou Linkedin où vous souriez (alors que vous passez la pire tempête professionnelle de votre vie) ? Pas sûr non plus qu'une photo de vous en réunion Zoom ou en conférence ait un effet "émotion" auprès de vos salariés.

Et que dire de la forme ? Le fichier Word sauvegardé dans le cloud a moins de charme que le vieux bouquin rempli de notes, légèrement jauni avec des pages qui craquent sous les doigts. Le livre capture un chemin unique, fait d’aspirations, de doutes, d'échecs, et de victoires.

Vous imaginez Napoléon se contenter d’un tweet pour raconter Austerlitz ? Non ? Moi, non plus.

Une histoire intime au service de la mémoire collective 

Si vous me lisez aujourd'hui, c'est que vous avez envie de livrer une partie de vous pour "les autres". Votre histoire, c'est le maillon qui va permettre à votre entreprise de durer dans les mémoires.

Mais dans un monde qui zappe tout très vite, je vous donne l’opportunité de transformer une aventure entrepreneuriale en un héritage qui pourra résonner dans les esprits bien après que le dernier bilan ait été clôturé.

Une biographie, c’est la chance de ralentir, de capturer ces moments et de les livrer aux générations futures comme un trésor. Loin des réunions sur Teams et des déjeuners BNI, ça vaut le coup, non ? 😉

Transmettre, mais avec joie !

Hop, je vous rassure. La biographie n'est pas austère. Ce n'est ni voeu de chasteté, ni une ordalie. C’est même tout l’inverse.

Votre histoire doit être remplie d’énergie, d’authenticité, et de quelques clins d'œil. Parce qu’une biographie, ce n’est pas une plaquette institutionnelle à sortir lors de l’AG annuelle. C’est avant tout une aventure humaine qui va vous replonger dans ces moments où vous vous direz "Tiens, ça, je l’avais oublié !".

Je suis convaincue que prendre le temps de raconter son histoire, c’est déjà se faire un beau cadeau. Non seulement pour soi, mais pour tous ceux qui nous suivront.

Et si, en plus, on peut y mettre un peu de joie, d'humour, de vérité dérangeante, c’est encore mieux, non ? Car au fond, transmettre, c’est aussi une manière de dire "Voilà ce que j’ai fait, voilà ce que je vous laisse, et croyez-moi, ça en valait la peine."