De tes mots les tentacules 

Phagocytent ma vésicule

Tes éventuels reculs

Qui cruellement stipulent

Un arrêt que dissimulent 

Quelques brillantes formules

Alors là mon cœur hulule

Boursoufflé de noires pustules

Qui très tristement pullulent

J’avale mal la pilule

Je regarde incrédule

S’en balancer la pendule

Accrochée au vestibule

Mes globules coagulent

Pour un Jules sans scrupules

Une Crapule majuscule

Qui m’accule à sa férule

Mes ovules conciliabulent

Je reprends capsules gélules

J’avale mal la pilule

Mandibules de tarentule

Manipulent mon cœur crédule

Inoculent mes ventricules

Emasculent mes cellules

Funambule noctambule

Je circule et déambule

Gesticule, est-ce que j’annule

Alors je récapitule

Me voilà sur les rotules

J’avale mal la pilule

M’Faire la malle s’rait idéal

Avec un rival horizontal

Genre Rital congénital

Bestial trivial immoral

Pariétal microcéphale

Sculptural et bacchanal

Pour ma génitale fringale

Ce s’rait peut-être un moindre mal

Escale Hôpital Central

Je ravale un Gardenal

Me mettre à poil sur la toile

Fatale Vénale Vestale

Ce serait brutal mais royal

Au final trop théâtral

Quoiqu’un scandale ça m’est égal

Chacal viral, crotale cannibale

Mygale dictatoriale

Sale animal ornemental

Tribal vandale, Vas-y, détale

Je dévale m’affale et chiale

Au matin le crépuscule

Un tintement minuscule     

 De mon rêve me bouscule

 Dans l’éveil je bascule

Et juste après la virgule

Ton visage que j’adule

Me raconte que j’affabule

En frayeurs ridicules

Je stimule tes testicules

Les cauchemars je les…

Je les annule !

Mon opuscule s’intitule

Préambule de funambule