GELÉE DE POMME BERGAMOTE Ma recette de A à Z
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GELÉE DE POMME BERGAMOTE Ma recette de A à Z
Samedi, j’ai publié sur LinkedIn un petit carrousel montrant mon occupation du jour et son résultat : la préparation de la gelée de pomme Bergamote.
Les commentaires sont allés bon train, demandant pour les uns de leur envoyer un pot – pour ça, il faudra attendre que je m’engage dans une reconversion professionnelle ou dans un projet parallèle – et, pour les plus courageux, la recette de cette gelée qui, je vous le confirme après mon petit déjeuner de ce matin, est une vraie tuerie !
Chose promise, chose due : voici ma recette (pour ceux qui sont pressés, c’est le dernier chapitre )
Une reconversion professionnelle en vue ?
Mais avant cela, pourquoi ai-je parlé de reconversion professionnelle ? Vais-je une nouvelle fois bifurquer ? Mener de front deux activités ? Tout est possible :
Ne dites pas à mon ancien patron que je suis écrivain public, il me croit confiturier à la montagne…
Ce titre sur mon billet linkedinien d’hier a pu vous étonner, mais il est conforme à la réalité. J’ai juste emprunté la forme à Jacques Séguéla, qui titrait l’un de ses libres « Ne dites pas à ma mère que je suis dans la publicité… elle me croit pianiste dans un bordel ». Je joue aussi du piano…
C’est vrai donc, que lorsque j’ai quitté la région parisienne, mon employeur d’alors pensait que j’allais créer mes confitures dans les Alpes. Et ce n’était pas complètement faux. Je m’étais renseigné sur les conditions d’exercice de cette belle profession de confiseur, sur les contraintes réglementaires et sur les investissements à engager. J’avais même commencé une étude de marché, envisagé les différents circuits d’approvisionnement en matières premières ainsi que les filières de vente.
Écrivain public, plus vieux métier du monde ?
Je me suis finalement orienté vers une autre belle profession : écrivain public. C’est l’un des plus vieux métiers du monde avec … avec une autre profession que l’on a vaguement suggéré dans les lignes précédentes et sur laquelle je ne m’étendrai pas (je parle toujours de la profession…).
Ce beau métier d’écrivain public est protéiforme ; il me permet de manier les mots dans des objectifs très différents, sur des supports toujours variés et à destination de publics forts disparates. Aujourd’hui, c’est lui qui me permet de vous retrouver dans cet article pour vous parler de mes confitures, et tout particulièrement de ma recette de gelée pomme bergamote.
MA recette de la gelée pomme bergamote ?
Nous y voilà. C’est le moment tant attendu par beaucoup d’entre vous qui veulent se lancer dans la réalisation de cet accompagnement exquis qui régalera vos petits-déjeuners autant que vos tea time, et sera sublimera vos soirées crêpes.
Le choix de bons ingrédients est important
Avant d’entamer la recette, il faut choisir les bons ingrédients. Lorsque l’on réalise des confitures, c’est soit pour terminer des fruits légèrement avancés, soit pour transformer les merveilleuses cerises ou mirabelles qui font ployer les branches, soit à partir de fruits achetés.
Dans le cas présent, n’ayant plus de fruits du jardin, j’ai acheté quelques pommes « Belle de Boskoop » chez un producteur local engagé dans l’agriculture raisonnée, et quelques bergamotes (je n’ai pas réussi à déterminer s’il s’agit de bergamotes ou citrons bergamotes) dans un magasin bio. Cette considération est importante, étant donné que l’ensemble des fruits sera utilisé, peau ou zeste compris. J’ai enfin choisi un sucre de canne blond non raffiné, et quelques grammes de pectine.
Et voici la recette
Liste des d’ingrédients :
- 5 bergamotes
- 4 grosses boskoops
- Sucre de canne blond (80 % su poids de jus obtenu)
- Quelques grammes de pectine jaune
- 10 grammes de jus de citron.
Bien nettoyer les fruits. Même bio, ils ont été manipulés, exposés à l’air. Je les passe sous l’eau en brossant la peau des agrumes.
Jus de pomme :
Ôter le cul des pommes (reste du bouton floral) et leur pédoncule. Les couper en quatre en laissant la peau et les pépins, les déposer dans une casserole en recouvrant d’eau (environ 1 litre). Porter à ébullition et laisser frémir environ 30 minutes. Les pommes doivent être molles, mais pas défaites. Passer sur un petit tamis (mais pas une fiancée) et laisser s’écouler une nuit (environ 12 heures en fait). Récupérer le jus et réserver de côté la pulpe qui pourra servir à confectionner de délicieuses pâtes de fruits maison.
Les bergamotes
Les laisser tremper une journée au moins dans l’eau (si 2 jours, changer l’eau) afin d’atténuer l’amertume du zeste.
Prélever le zeste de 2 fruits à l’aide d’un couteau économe ou d’un canneleur-zesteur. Les hacher finement.
Attention : il est préférable de blanchir (porter 3 fois à ébullition dans 3 eaux successives) les zestes avant de les hacher. Je ne l’ai pas fait, et lorsque l’on croque un morceau, c’est un peu « viril »…
Presser les fruits. Ajouter le jus à celui des pommes et réserver les pépins et la pulpe. Les pépins peuvent aider à la prise s’ils sont ajoutés dans un nouet (petit morceau d’étoffe de mousseline) dans le chaudron lors de la cuisson. Moi je les ai gardés pour les pâtes de fruits. Toute cette préparation est un peu longue, mais le parfum qui s’en exhale vous enivrera. Un tsunami olfactif !
Au final j’ai récupéré 811 gr de jus de pomme et 390 grammes de jus de bergamote. J’ai ajouté 960 gr de sucre et une petite cuillère à thé de pectine (que vous devez mélanger avec le sucre pour évite les grumeaux).
Mettre le tout dans le chaudron de cuivre (ça fait bien de dire chaudron de cuivre ; j’ai utilisé une marmite en inox compatible avec une plaque à induction). Porter à ébullition. J’ai laissé bouillir en remuant pendant 8 à 9 minutes. J’ai ajouté le jus de citron à 7 minutes pour stimule la pectine. Pour la cuisson, vous pouvez tester la prise de la gelée en versant quelques gouttes sur une assiette préalablement mise au réfrigérateur ou au congélateur. Si la goutte « fige », c’est-à-dire qu’elle ne glisse pas comme une… goutte d’eau, c’est bon. Alors vous pouvez mettre en pot, les fermer et retourner s’il s’agit de pot à couvercle, oui les recouvrir de cellophane.
Pour stériliser les pots, je les passe 10 minutes à 100 ° au four et je verse quelques gouttes d’alcool dans les couvercles. Si d’aventure vous n’avez pas d’alcool à 70 ° ou 90°, vous pouvez utiliser une bonne poire ou une mirabelle (mon père en faisait une très bonne dont il me reste quelques bouteilles). Dans ce cas, vous pouvez aussi déposer quelques gouttes sous la langue, car vous avez terminé la gelée et vous l’avez bien mérité.
Il ne reste plus qu’à écrire de belles étiquettes calligraphiées et attendre le lendemain, au petit-déjeuner, pour déguster ce mets délicat et vous régaler.
Rédigé le 20 février 2022, à l'occasion du #DefiBriques organisé par Killian Tallin et Valentin Decker.
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Prince Of Panodyssey Alias Alexandre Leforestier hace 2 años
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