Tu mendieras tant
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Tu mendieras tant
T’étais pas destiné à dormir dans la rue
A faire le trottoir, en tout rien tout malheur
Et à tendre la main à ceux qui ont du cœur
Qui donneront un peu, parfois juste un salut
.
Mais le cœur sur la main ça ne court pas les rues
La manche tu la fais pour pouvoir boire chaud
Mais combien d’égoïstes et combien de salauds
T’ont reproché ta vie et le peu qu’elle en vaut
.
A la base un divorce un boulot arrêté
Une femme partie avec elle l’ami
Un enfant disparu que tu cherches à jamais
A Paris où il est, c’est pas dans ton quartier
.
De faire d’un carton un matelas épais
Blotti sous ton blouson, édredon trop petit
Tu tentes de rêver au bon vieux temps passé
Et tu pleures ta vie que d’autres t’ont volée
.
Passant ne passe pas sans un peu à donner
Pour quelques mots gentils il peut bien te sourire
Pour une pièce ou deux il pourrait un peu vivre
Pour juste un boulot qui peut tout transformer
.
A la base un divorce un boulot arrêté
Une femme partie, tu te fous de l'ami
Un enfant disparu que tu cherches à jamais
A Paris où il est, c’est pas dans ton quartier
.
Pour un p’tit coin de toit il doit ressusciter
Pour ta plus grande joie tu l’auras concilié
Avec sa vie d’avant. Au diable le passé
Ce qu’il veut c’est vivre et être enfin aimé
.
Ce qu'il veut c'est vivre et être enfin aimé...
Un texte de Bernard DUCOSSON mis en musique et chanté par Jacques CROMBET en son album "Alerte sur le climat" de mars 2020 - déposé Sacem.
21/02/2020
Bernard Ducosson hace 3 meses
Merci pour lui, Dany
Daniel Muriot hace 3 meses
J'ai découvert Jacques Crombet avec cette publication. Merci Bernie !