« Pour une somme folle, je vais vous rédiger une page de vente copywritée qui convertit à coup sûr. »

C’est la version courte d’une publication que je viens de voir sur LinkedIn et malheureusement, ce n’est pas le premier mensonge copywrité qui circule sur mon fil d’actualité depuis quelques semaines. Aujourd’hui, mon exaspération face à ces bla bla hypnotiques m’oblige à rédiger un premier article pour clarifier un peu les choses. Mais avant de poursuivre la lecture de ce billet, permettez-moi de vous filer sa conclusion tout de suite : « Le copywriting est devenu l’arme à la mode des rédacteurs web pour arnaquer les entrepreneurs et e-commerçants. ».

Page de vente + copywriting : le mix parfait pour vous piéger...

Je suis rédactrice web et dans le passé, j’ai déjà été « copywriter pour seulement gagner des missions » (traduction : faux copywriter).

Je suis bien placée pour reconnaître ces fausses promesses de mauvais copywriter. D’abord, on vous attire avec l’argument ultime : « Effectuer des ventes ». Ensuite, on vous propose de travailler votre page de vente qui est "sans doute la seule raison pour laquelle vous n’arrivez pas à faire du chiffre". Enfin, on prononce le mot « copywriting » qui sous-entend qu’on est un vrai pro.

Si vous engagez ce type de copywriter, ne vous inquiétez pas, il va vraiment vous donner une page copywritée qui suivra des structures toutes faites comme AIDA ou DDPC.

Sauf que tout cela ne marchera pas…

Pourquoi vous ne vendrez jamais avec une seule page de vente copywritée ?

Tout simplement parce que vos visiteurs ne sont pas bêtes.

Vos visiteurs ne sont pas les robots de Google

Entre rédaction SEO et copywriting, il y a une grande différence que tout le monde doit accepter.

Si les bots de Google reconnaissent le sujet d’un texte en seulement quelques mots clés sur une page web, les humains, eux, ne vont pas acheter un produit en 1000 mots doux sur une page de vente.

Et croyez-moi, la longueur de la page de vente ne changera pas grand-chose. Même si vous avez un pavé de 3000 mots très persuasifs, il ne fonctionnera pas tout seul…

Vos visiteurs ont besoin de plus de temps

Il peut se passer un long moment entre le jour où les visiteurs tombent sur votre site et celui où ils vont se laisser convaincre par votre produit. Votre problème ne se résoudra pas en une seule page de vente. Vous avez besoin de tisser un lien fort avec vos visiteurs avant de les transformer en clients, plus tard. 

Sauf que tout cela, le copywriter ne vous le dira pas…

Copywriting : ce mot qui hypnotise plus les rédacteurs web que les clients

Mais attendez ! Quand on prend le temps d’observer ces copywriters, on voit qu’ils n’ont pas choisi d’être des arnaqueurs. Au contraire ! Ils souhaitent sincèrement que la page de vente marche. Certains y croient même profondément…

Qui sont les mauvais copywriters d’aujourd’hui ?

Pour les (re)connaître, il faut comprendre leur histoire. La plupart des mauvais copywriters d’aujourd’hui étaient les rédacteurs web d’hier qui n’arrivaient pas à se démarquer avec cette seule activité. Pourtant, ils voulaient réussir afin de mener une vie indépendante, épanouie, riche, parfois nomade où on vivait de sa passion : l’écriture…

Le vrai méchant : les formations en copywriting

Face à ce désespoir, le méchant arrive : les formations en copywriting.

Elles inondent le rédacteur web de contenus qui font rêver :

• Le copywriting, cet art qui transforme le rédacteur web en super-héros !
• Quand le copywriting te permet de voyager partout dans le monde et faire de ta passion : l’écriture, un travail…
• Vendre un texte à 500 euros ? C’est possible avec le copywriting !
• Rédacteur web, deviens copywriter en seulement 3 mois !

Séduits, charmés et au bout du rouleau, les rédacteurs web finissent par succomber aux pièges de ces formations et deviennent les premiers arnaqués du mot « copywriting ».

Sauf qu’apprendre le copywriting ne suffira pas…

Et si on revenait à un marketing plus sincère ? (ou à un marketing tout court…)

Le problème avec ces formations est simple : elles forment les rédacteurs web aux techniques de copywriting sans leur fournir de bases solides en marketing, qui reste quand même LE grand pilier.

Vous vous retrouverez alors face à des centaines de pseudo-copywriters qui ne comprennent même pas comment fonctionne un tunnel de conversion.

Comment reconnaître un bon copywriter ?

Mon conseil :

Demandez simplement à votre copywriter s’il peut assurer un retour sur investissement de la page de vente qu'il va rédiger et écoutez sa réponse. Vous jugerez la sincérité de ses compétences de cette façon.

Mon texte qui s’adresse à vous se termine ici. Si vous voulez connaître la conclusion, relisez plus haut.

Mais avant de mettre le point final à ce billet, permettez-moi de m'adresser aussi aux rédacteurs web qui ont lu cet article :

• Méfiez-vous des vendeurs de rêve.
• Vous ne pouvez pas devenir copywriter par magie en seulement quelques petits mois.
• Soyez prudents dans le choix de votre formation, choisissez la bonne.

Et ne mentez plus sinon je risque de vous bloquer sur LinkedIn. ^^

(Cet article est le premier que je rédige sur Panodyssey. J'espère pouvoir rédiger d'autres bientôt. Si vous voulez vous battre débattre avec moi, rendez-vous ici.)