Absence de mes six sens...
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Absence de mes six sens...
Absence !
Le feu mère de la terre, le sang de nos champs, l’ère glaciaire, et les tyrannosaures qui tyrannisent les moustiques, ça pique ! Aujourd’hui, la zone de l’ozone s’en va, et les chevaux perdent leurs crinières… Un dauphin sur la lune et trois quatre mains sur un piano, ces sons qui dansent quand je panse mon antre, ma maison. Je peine dans la nature à lever mon colon, loin des indiens ocre rouge, tiens un poisson, il parle de sa ville d’Ys, de son château de sable, des platanes, du varech, de la crotte du poison toxique des bidons ville. Sur un trottoir, je marche affolé par le théâtre, la scène qui me fuit, et la pluie acide qui régie le terrain vague. Une vague se lève aussi sensible qu’un soleil, le phaéton garde la lumière de nos cœurs, l'entraille de nos vies, celle de nos envies, je rêve d'un monde où la souris ne court pas dans un labyrinthe mais joue à l’accordéon. Place de la liberté, j’avance, mes pas sont pénibles et mes reins pètent sous le poids, la masse de la barbarie. Le mal se mêle petite pelote de laine, une couverture de soie, et mon regard court sur le dos des nuages, je ne compte pas mon âge, dérisoire. Je pense à l’histoire, au gourdin, au consanguin, au village, à la grotte, au temps où l’ours mangeait ma main, et personne ne le nourrissait pas même une abeille, il dormait. Parfois, je voudrais oublier et ne voudrais comprendre que l’étincelle de ton visage d’ange serait mon plus beau cadeau. Parfois, je plonge mes dents de requin dans un marais salant, le sel de l’amour, chute, je me marre comme ce canard en sucre ; légère anguille aphrodisiaque, un paradis qui sort de l’enfer, le chemin de fer me lancerait sur ta route, pas à Beyrouth, ni à Brest sous les averses de bombe atomique au talent sulfurique. Je sens, ton front, ton froid, ta vie, ton enfant sensible dans son écran plasma, je garde le phare d' Ouessant, le Stiff, l’esquif le bateau de notre jeunesse, je glisse et dévore un canari sans puiser dans le canadair, j’avance peu à peu vers la couleur du serpent arc-en-ciel, le talon de chine le mur du son. Du feu, du bois, l’Amazonie, et la Patagonie, l’agonie de ma conscience, le peu de science, et les fruits de la passion, le vole à voile et la pluie qui s’appuie sur mes cheveux encre noir de calmar, diable d’un soir. Je pète une durite de ma voiture sans roue, mon carrosse de fée, de sylphe, et de désir d’aller chercher des ailes et un aileron d’avion. Le feu, la force, la rage, la fleur de la flore, l’anthracite, l’entrecôte, l’entracte, le gris de mon sourire, roche sédimentaire… je fuis…
Fille du fils de l’aire, elle porte un prénom de chat, et j’aimerai qu’elle transporte ma gène sur des surfaces de jeu, boule béluga dans son ventre rond, pas un ballon mais le songe, sage, étrange de porter le dessin qui s’anime ; elle est mienne, je suis rien, juste né nier, le cou lié par la corde de ses jambes et pile et face, qui efface la reine de mes nuits, la fleur de ma peau, le corps aux pieds le klaxon de ma folie, celle de mes désirs, ma montagne, mon escalier, nous sommes liés par le refrain d’une chanson « ne me quitte pas ! »
Le fleuve fauve roule sur ma joue, je pleure, et j’ai peur de la revoir, de m'asseoir sur le rebords d’une piscine, et de lui déclamer ma flamme, de lire sa joie, que je jubile encore une fois. J’ai la foie en son retour vers le lac du ciel, la rue de nos âmes, qu’elle change une roue au cœur de l’Afrique, une roue de nain d’étiopathe d’Ethiopie, une roue de paon, une roue, de cycliste, une roue de l’enfer de son absence loin de mes sens, la pie nous observe, elle et son amour fuyant son souhait de jardin minuscule, du lien liant un spermatozoïde et un ovule, une bulle de vie dans son entraille, elle se taille sur la route des épices, Paprika, gingembre, curcuma…
La flèche de cupidon heurte mon séant moi qui rêve d’océan, pacifique, ou le terrible golf de Gascogne, je me cogne la tête aux barrières qui nous séparent en deux entité, la réalité est qu’elle est loin de ma perle, de mes yeux, je lutte contre la chute des moulins à vent ses paroles en l’air. Ascète mon nom est Bernard l’ermite, je croise des cygnes, des coques de coquillage, et mon bateau prend l’eau, de là-haut, je suis si orange pressé le matin, thé ou café, je contredanse à la gare, je chiale sur son voile, et je suis tu, elle est miel, moelle, sereine sur son fils équilibre de la houle de Klein, bleu mystère. Âne e latence, je ne trouve pas la règle de Jupiter juste, l’équerre, la bière le boise, la bise de la tramontane, le roi du vers solitaire, la mer de chine l’ancre du Casaque, le temps d’une soupe, d’un potage, du partage, plus volage, je suis fidèle aux fous de bassan, et je traîne ma misère sur l’écran vide de ma mémoire, le noir, l’absinthe, l’alcool à brûler, le soleil, fruit feu fer de lance, je lance un appel pour retrouver l’absolue certitude que le mont blanc est une recette pas l’occasion d’une ascension à la verticale. Je roule, je coule, je cale, et je me soigne le mal de mère, le mâle de vivre, les maux de croire que la rose à des épines, et le goéland la miniature aventure d’un albatros, atroce douleur de l’absolue certitude de se diluer tel une peinture tritium dan un mélange de doute et de passion. Patience, jeu, joie, carte, tarot et sucettes au thym, je suis cette glace, ce miroir insolent, cette tâche sur le tableau de Jackson Pollock vert lanterne. Je suis lent. Je suis terne, les stratus se croisent et j’attends un train arrière, un retour vers le passé, un parc, une blanquette, une banquette, une fleur jasmin, un délice, un roi de pique est passé sur mes doutes, sans ailes, je ne suis qu’un sapiens qui pionce sa peine de… sa peine d’ôter un œuf, de croire que nous somme deux, un plus un, et un refrain, une note, une partition, un ballon météo en cachette sur le flot de ton soul, moi qui me soûl au jus d’ananas, et qui construit sa route sans CO2. Je suis en classe, j’attends la cloche, le fromage du destin, le roquefort du chasse d’eau, le rock de l’échec, le pat du plateau, je déraille, voyez-vous mon désarroi, être sans elle, la plume d’un colibri l’alibi que le cauchemar est l’arrête, le prétexte du lieu, rouge ou jaune, de pierre ou de chair, l’hameçon de la science, la con…science, pion en malnutrition, le barre entre aye… j’ai faim… Absence !