¡Felicidades! Tu apoyo al autor se ha enviado correctamente
Petits papiers volants : journal d'écriture 2003-2018

Petits papiers volants : journal d'écriture 2003-2018

Publicado el 20, feb., 2020 Actualizado 20, feb., 2020 Cultura
time 3 min
2
Me encanta
0
Solidaridad
0
Wow
thumb comentario
lecture leer
2
reacción

En Panodyssey, puedes leer hasta 10 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 9 articles más para descubrir este mes.

Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis! Inicar sesión

Petits papiers volants : journal d'écriture 2003-2018

Petits papiers volants photo perso

Mars à Juin 2003

Mardi 11 mars 2003

 

Indéfiniment, repasser le fil autour du chas de l'aiguille, ce tout en sachant que chaque introduction ne cessera jamais d'être différente.

 

***

 

De l'hésitation à la certitude. Tout ce passage qui mène de l'un à l'autre. Cela seul est essentiel.

 

Mardi 22 avril 2003

 

Jeter quelques pétales ici ou là comme pour apprivoiser la feuille sauvage.

 

***

 

Le frémissement comme soutien à la peau qui plie.

 

***

 

Sonder... Sondeur... plus rien que l'écarquillement... D'un écart l'autre.

 

***

 

Il y a des silences si ténus que seul un murmure suffirait à les briser.

 

***

 

A fleur de peau, le baiser la caresse.

Comme une étendue nue qu'on ne finirait jamais de remplir.

 

***

 

Le son fébrile s'est soudainement assoupi. Elle feule maintenant.

 

***

 

Toujours ces éclats... Comme des parcelles ou des instantanés. Comme s'il s'agissait par ces fragments de parvenir à capter non un instant, un moment, mais ce qui tient à la rupture, à la faille qui se projette et se brise : l'écart.

 

***

 

Toujours en marge... Dans les marges... Je scrute désormais ce qui tient lieu pour moi de hors-champ.

 

***

 

La tentation de la brisure.

 

***

 

La palpitation douce de la trame permet de mieux s'affranchir du jour aveuglant qui l'encercle.

 

***

 

Bien sûr, on ne revient jamais en arrière. Mais, en se retournant, dans ce demi-cercle, on peut parvenir à sentir un espace familier semblable en soi à ce que révèle le détour.

Pourtant, cet espace est déjà un autre, de là le trouble incessant charrié par l'existence.

 

***

 

Le pourtour translucide de la peau... Cet espace infini est toujours à conquérir.

 

***

 

Se ménager des espaces entre les lignes comme pour s'autoriser la possibilité, peut-être plus tard, de remplir d'autres signes ce vide ahurissant.

 

***

 

La peau... La peur... La jouissance... Comment comblerait-on - ou mieux, relierait-on chaque passerelle à son signe particulier? Combler ou relier (séparation ou rupture)... cela reste indéterminable.

 

 

Jeudi 24 avril 2003

 

Décomplexer les images et les mots qui viennent après elles.

 

***

 

L'écart obligé entre le mot et la langue.

 

***

 

Cette feuille légère... où il suffirait de peu pour qu'elle s'entrouvre davantage.

 

***

 

Revivifier l'instant présent.

 

***

 

Consolider et maintenir fermement ensuite ce qui était alors disjoint  et démantibulé.

 

***

 

Taches d'encre inscrites profondément dans la trame de la feuille qui m'émeuvent à n'en plus finir. Car je sais alors que ce qu'elles dissimulent est toujours à tracer.

 

***

 

Et la voix qui résonne alors dans le creux de l'oreille est le souffle régénérateur d'où l'on tire sa source intime qui, toujours, nous aide à vivre... encore un peu jusqu'au prochain souffle et la caresse suivante.

 

***

 

Laisser-là l'ellipse... elle saura toujours creuser l'espace avec assez d'intensité afin de lui permettre de mieux respirer.

 

***

 

 

Le bruissement sourd d'où surgirait le ressac.

 

***

 

L'éclat et le morcèlement du cœur des mots replacent enfin l'écriture à sa hauteur naturelle. Ni peu ni trop élevée... Alors l'équilibre peu être maintenu.

 

***

 

Ne pas s'enivrer de l'essence que laissent les mots sur la page.

 

Jeudi 12 juin 2003

 

Une petite trace à laisser

Pour que ce soit toujours léger.

Avec quand même de la profondeur

Une trame en lequel s'écoulerait

Le long filet glacé

Par ta langue humectée.

***

 

Retranscrire dorénavant

Ce qui s'agite et se remue en soi

Ni plus ni moins.

 

***

 

 

Laisser reposer

Pour mieux surprendre

A son sommet

L'agilité de sa langue.

 

***

 

Se replier

Se plier

Se recroqueviller

Enfin s'étirer

Et s'étendre.

Ainsi te surprendre.

 

***

 

On sent que le voyage

Avec les mots reprend.

C'est la forme d'écriture

La plus subtile

Et la plus acérée.

Ici, se nomme le désir.

 

***

 

 

 

S'enfuir mais pas entièrement

Laisser alors au temps d'ici

Et maintenant

La possibilité  de s'accomplir.

 

***

 

Rejoindre le mouvement

Que l'on a contribué à créer.

Et avec eux

S'étaler et s'éclater

Avec toute la joie nécessaire

Pour le cri et la tempérance.

Le souffle et le murmure.

Nos silences...

***

 

Juste ce point

Au sommet indélébile

De ton corps qui s'épanouit.

lecture 118 lecturas
thumb comentario
2
reacción

Comentario (0)

¿Te gustan las publicaciones de Panodyssey?
¡Apoya a sus escritores independientes!

Seguir descubriendo el universo Cultura
Mr Plankton
Mr Plankton

Des larmes, de la vie, encore des larmes, encore de la vie...Ce film est bouleversant.De l'origine de la vie à...

Adélice Bise
1 min

donate Puedes apoyar a tus escritores favoritos

promo

Download the Panodyssey mobile app