Les débuts de la production “A grave decision”
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Les débuts de la production “A grave decision”
Écrit au tout début du premier confinement de 2020, le court-métrage a dû faire preuve de patience pour qu’il soit tourné.
Pour être le film qu’il est aujourd’hui, le scénario connaît de multiples phases d’écriture dès le commencement. Une première version en français est terminée, puis c’est une version en anglais qui voit le jour. En effet, après plusieurs discussions, sachant que le budget et les moyens ne sont pas au rendez-vous, l’option de viser un marché international grâce à des dialogues anglophones devient la stratégie adéquate pour atteindre les objectifs.
Par la suite, il faut remodeler certains passages afin d’obtenir une histoire crédible. Comme il s’agit d’un drame qui se veut réaliste, la psychologie des personnages est passée au peigne fin. Les dialogues sont retravaillés et les intentions de jeu sont étudiées dans le moindre détail.
La situation étant assez sensible à cause des événements sanitaires, il est nécessaire de se montrer patient. Entre l’incertitude qui règne dans le monde et les indisponibilités des équipes, une montagne se dresse devant la production. Et pourtant…
Le tournage débute !
Le 26 septembre 2020, le premier coup de clap est enfin donné. Les fameux “tout le monde en place”, “silence”, “ça tourne” et “action !” sont entendus… C’est une sorte de petite victoire remportée par l’équipe avec les premières images mises dans la boîte.
La journée commence par la prestation de l’acteur Nicolas Romain, qui permet au script de prendre vie en multipliant les prises afin d’amplifier la tension nécessaire à la scène. Dans le couloir étroit d’une cave, décors choisi pour l’occasion, son jeu va crescendo de façon impressionnante.
Son passage est bouclé dans la matinée. Plus tard, en visionnant les images, il est intéressant de constater que Nicolas a laissé de la matière grâce aux différentes nuances qu’il a fournies.
Pas le temps de laisser la magie et l’émotion s’emparer de l’équipe. Il est vrai que c’est enfin la reprise sur un plateau de tournage, mais il faut enchaîner sur la séquence suivante !
Et elle n’est pas des moindres, car c’est Alexis Desseaux, acteur charismatique aux multiples facettes, qui prête ses traits au prochain personnage. Quelques prises suffisent, et c’est avec le sourire et sa bonne humeur que s’achève les scènes prévues au cahier des charges.
Deux jours plus tard…
Le 28 septembre, durant l’après-midi, le travail reprend sur deux séquences au ton très sombre.
Christophe Chêne-Cailleteau incarne un docteur désemparé par la situation alarmante décrite dans l’histoire. Progressivement, il donne de la consistance à son jeu. Son regard, imprégné d’inquiétude, et l’intonation de sa voix, si particulière, forment un personnage qui marque l’horreur telle qu’elle est simplement décrite.
Deux jours plus tard…
Le 28 septembre, durant l’après-midi, le travail reprend sur deux séquences au ton très sombre.
Christophe Chêne-Cailleteau incarne un docteur désemparé par la situation alarmante décrite dans l’histoire. Progressivement, il donne de la consistance à son jeu. Son regard, imprégné d’inquiétude, et l’intonation de sa voix, si particulière, forment un personnage qui marque l’horreur telle qu’elle est simplement décrite.
Ce n’est pas terminé
La joie et le plaisir sont immenses après ces deux journées. La passion, la collaboration et la complicité ont été des ingrédients capitaux pour que la recherche artistique, un état d’esprit en soi, alimente un film plein de volonté.
Les équipes vont se retrouver le 17 octobre 2020, une date qui laisse la place aux protagonistes principaux.