Le choix d'Heol
En Panodyssey, puedes leer hasta 10 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 9 articles más para descubrir este mes.
Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis!
Inicar sesión
Le choix d'Heol
Les textes anciens racontent que lors du cataclysme amenant à la séparation du monde, les terres se sont élevés haut dans le ciel bien au-delà de la mer des nuages d'Eléria. Les Acadiens survivants de la légendaire ville de Fénicia, construisirent leurs nouveaux foyers sur ces îles qui surplombaient le ciel. Eux, qui avaient toujours rêvé de vivre au plus près des étoiles, voyaient une fois de plus leur rêve se réaliser, malgré le prix qu'ils ont dû avoir à payer. Durant des siècles, les Acadiens n'eurent plus aucun contact avec les habitants d'Eléria, le peuple s'agrandit et des villes supplémentaire furent bâtit afin d'abriter la nouvelle génération. Parmis elle, un jeune homme avait un tout autre rêve que ses congénères, à la différence de son peuple qui désirait toucher les étoiles, lui voulait par dessus tout revenir sur Eléria. Ce garçon appelé Heol était en proie à un sacré dilemme, il trouvait que les petites îles célestes n'étaient pas assez grandes pour lui, il sentait que la terre d'en bas lui offrirait tout l'espace dont il aurait besoin pour déployer ses ailes. Personne n'était au courant de cette envie qui le taraudait depuis son enfance, pas même sa famille. Une nuit, ne trouvant pas le sommeil, il alla demander conseil à sa meilleure amie Anya. Tous les deux reçurent leurs ailes de l'Arbre Monde à la même période, il se connaissait depuis tout petit. Il s'envola jusqu'à la maison de son amie et toqua à la fenêtre de sa chambre. La jeune femme qui dormait paisiblement d'un sommeil sans rêve, ouvrit lentement les yeux et aperçu Heol à la fenêtre, étonné de le voir dehors à une heure tardive, elle se dépêcha de lui ouvrir. Le jeune homme confia à son amie ses peines et ses doutes, Anya le rassura en lui disant que c'était normal et que tout Acadien à un moment de sa vie se posait des questions sur son existence en tant qu'être céleste. Heol adorait la maturité de la jeune femme, âgée de seulement 19 ans, le garçon trouvait que son amie était bien plus mûre que de nombreux Acadiens. Elle lui suggéra de se rendre sur l'île du dragon afin de demander conseil à Vigorthmir.
Heol accepta les recommandations de son amie, et partit sur-le-champs sur l'île du dragon qui se trouvait à environ une heure de vol de son île. Sur place, un temple avait été construit en l'honneur de Vigorthmir qui avait confié l'orbe de lumière à ses ancêtres. Heol se posa délicatement en face de la double porte en bronze et entra dans le temple, immédiatement des torches s'allumèrent révélant un grand hall. Sur les murs, des fresques avaient été dessinées, elles racontaient la rencontre entre les dragons et les Acadiens à l'époque où ils n'avaient pas encore d'ailes. Au centre du temple trônait un socle où avait été sculptée la statue de Vigorthmir. Heol s'agenouilla en face d'elle et se mit à prier. Dans ses pensées, il demanda ce que lui reserverait son destin, devait t'il continuer à vivre sa vie dans les cieux ou devait il écouter son coeur et descendre sur Eléria, car au fond de lui il sentait que sa vie prendrait toute son importance une fois sur la terre. Heol resta quelques instants agenouillé, espérant recevoir ne serait ce qu'un signe. Plusieurs minutes passèrent, mais rien n'arriva, Heol s'apprêta à sortir du temple lorsqu'il sentit une présence dans son dos. Heol fut éberlue par l'émanation de cette apparition qui ressemblait à une femme au cheveu brun court, vêtu d'habit de prêtresse et tenant un sceptre solaire dans sa main droite. Le garçon la reconnut aussitôt.
- Je ne rêve pas, vous êtes bien, Lyannes Ekylos ? Demanda Heol.
La femme ne répondit pas, mais afficha un sourire.
- J'ai tellement entendu parler de vous et de votre sacrifice pour votre peuple de la lune. Que me vaut votre venue ?
L'apparition afficha une mine triste et tourna sa tête vers les fresques murales, sur certaines, on voyait une terre ravagée par une armée vêtue de noir, des prêtres, des prêtresses, des hommes et des femmes tenant des armes laser, tous combattaient ensemble contre un ennemi commun. Heol connaissait ces histoires, les anciens les leur racontaient dès leur plus jeune âge. Mais Heol ne comprenait pas ce que Lyannes voulait lui dire, il la questionna du regard. Une larme perla sur le visage de la jeune femme. Puis elle pointa du doigt le coeur du jeune homme.
- Vous avez entendu mon appel et vous êtes venu ?
La femme hocha la tête.
- S'il vous plaît, aidez-moi à savoir ce que je dois faire ?
La femme plaça une main sur son cœur et posa l'autre sur celui de Heol, au même moment un flash apparu au garçon. Il se trouvait dans un endroit féerique et de toute beauté, homme, femme, vivait en harmonie avec la nature. Soudain, des vaisseaux descendirent du ciel et une armée de guerrier envahit le monde. Les hommes et les femmes furent ce qu'ils purent, mais ils n'étaient pas assez forts pour contrer l'envahisseur et ils perdirent la bataille. Autre flash, dans celui s'il se trouvait dans un endroit avec des maison hautes et lumineuses, des rues construites dans les airs, la même armée qui avait envahi l'autre monde attaquait ce monde-ci. Il vit Lyannes marcher au milieu de la bataille et se sacrifier en utilisant une magie très puissante afin d'emprisonner le chef de l'armée, les visions continuèrent de s'enchaîner, cette fois-ci Heol se trouvait à bord d'un engin volant au milieu de trois adolescents, un garçon à la peau noir ressemblant à chevalier, une jeune fille à la chevelure rousse et une demoiselle tenant dans ses mains un livre avec le sceau des Acadiens sur la couverture. Heol reconnu le ciel dans lequel voyageait les enfants, c'était le sien, celui d'Eléria. Soudain, le ciel s'assombrit et la même armée que sur le monde de Lyannes déferla sur les villes réduisant tout à néant, une pluie de feu déferlait sur la terre. Les images s'arrêtèrent là, Lyannes retira sa main du cœur du jeune homme qui chancela, en peu temps, il vit tout ce qui s'était déroulé dans le passé et la menace contre laquelle les anciens les avaient toujours mis en garde.
- Est ce que cela va se répéter? Vont t'ils revenir? s'alarma Heol
Lyannes inclina tristement la tête.
Heol ferma les yeux et respira un bon coup en réléchissant longeument aux visions qu' ils venaient d'avoir. L'Acadien pouvait sentait le regard de Lyannes poser sur lui. Lorsqu'il ouvrit les yeux il avait pris sa décision.
- Je comprends, très bien. Je pense que si vous m'avez montrer ça, ce n'est pas un hasard, je sais maintenant ce que j'ai à faire.
Lyannes caressa de sa main translucide la joue de Heol, elle n'était pas plus grande que lui et peut être même plus jeune mais tout en cas elle dégageait une grande pureté. L'apparition de la femme disparut peu à peu et ne devint plus qu'une faible boule de lumière blanche qui retourna vers les étoiles. Heol remercia chaleureusement l'apparition, dès demain, il irai voir le grand sage de la ville pour lui demander la permission de partir.
Pour le jeune homme, la nuit fut relativement courte, il ne cessa de se répéter inlassablement ce qu'il dirai au vieux sage. Au première lueur de l'aube il avait à peine dormi, pourtant il ne perdit pas de temps et pris le chemin de la demeure de L'Arbre Monde.
As tu bien réfléchi? Demanda Féris
Les deux hommes se trouvaient dans le jardin fleuri qui entourait le Gardien des mondes. Le grand sage était perché sur l'une des énormes branches et cueuillait des fruits à la peaux bleuté, ces fruits ressemblant à des pommes poussait une fois l'an et jouissait de propriétés curative remarquable.
- Oui, répondit Heol, qui attrapa un fruit que le sage lui lançait. Je me suis rendu au temple du dragon et j'ai discuté avec la prêtresse Lyannes. Elle m'a montré ce qui allait se produire dans l'avenir, le monde d'en bas court à sa perte, je ne peux et ne veux pas rester sans rien faire.
Féris poussa une exclamation pleine de surprise, Lyannes n'apparaissait pas à n'importe qui, ce garçon en face de lui devait être quelqu'un de spécial. Les sages qui gardaient l'Arbre Monde avaient pour habitude de communiquer directement avec l'arbre mais peu d'esprits venaient directement à eux. Le grand sage voulu tout de même mettre en garde le jeune homme.
- En rejoignant la terre ferme, tu perdras tes ailes, tu es au courant? Nos lois interdisent à quiconque de descendre sur la terre car nous perdrions la bénédiction de la lumière célèste tapi au sein de l'Arbre Monde. Plus jamais tu ne pourras revenir parmis les tiens, tu vivras une vie d'homme comme nos ancêtre autrefois.
Heol fronça les sourcils, les avertissements du grand sage le firent hésiter, il ne s'attendait pas à ne plus pouvoir revenir chez lui, ni de dire adieux à la longévité que lui octoyait la lumière céleste. Le jeune homme abattu ne savait plus quoi faire, c'est alors que les larmes coulant sur le visage de la prêtresse lui revint en mémoire. Non, il ne devait pas fléchir maintenant, si le prix à payer pour descendre sur Eléria était ses ailes et sa patrie, alors il se sacrifierai, pour ce en quoi il croit.
- J'ai pris ma décision, grand sage. Je rejoindrai la terre ferme, même si vous n'êtes pas d'accord.
Féris poussa un long soupir. Heol ne fut pas le premier Acadien à vouloir descendre vers le monde d'en bas mais depuis qu'il avait été élu grand sage, il avait toujours reussi à dissuader ceux qui avaient eu envie de quitter les îles célestes. Les Acadiens avaient peur de perdre leurs ailes. Visiblement Heol était le plus courageux d'entre tous et la seule idée de le perdre l'attristait.
- Soit, j'admire ta détermination et je la respecte.
Le grand sage sauta de l'arbre et atterrit délicatement sur l'herbe sans même avoir a déployé ses ailes, Heol fut stupéfait par son agilité. Féris prit les mains du jeune homme dans les siennes et murmura des paroles dans une langue inconnue du garçon. Puis il le conduisit près du grand arbre à l'allure majestueuse et lui demanda de poser ses mains contre son tronc. La dernière fois qu'Héol avait touché l'Arbre, c'était pour recevoir ses ailes et maintenant, il se retrouvait de nouveaux en sa presence dans le but de les perdres. Féris continua à psalmodier des paroles incantatoires, soudain Heol sentit son corps légèrement trembler, une lumière sortit de son corps et retourna à l'Arbre Monde. Le jeune homme dû s'asseoir quelques secondes car sa tête lui tournait et il sentit comme un vide en lui. Féris s'approcha et déposa une main réconfortante sur son épaule.
- Ne t'en fais pas, cela te fera un peu bizarre au début, mais tu t'y habitueras, c'est comme si tu réapprenais à marcher.
Heol se releva, il se sentait déjà un peu mieux, il toucha son corps, il n'avait pas l'impression d'avoir changé tant que ça par rapport à avant à la différence qu'il ne pouvait plus faire apparaître ses ailes. Face à son étonnement, le grand sage lui donna quelques explications.
- Je ne t'ai pas enlevé entièrement ta lumière, elle est toujours là dans ton cœur et te permettra de te rappeler qui tu es et d'où tu viens. Les défis qui t'attendent dans le bas monde seront de la plus haute ampleur, tout sera nouveau pour toi et parfois, tu te sentiras bien seul. Il te suffira alors de toucher ton cœur et tu ressentiras alors la chaleur de ton foyer.
Heol remercia le grand sage pour ce qu'il avait fait, il se sentait enfin comme il avait toujours rêvé d'être, il se détourna pour cacher les larmes qui lui montaient aux yeux.
- Va maintenant, rejoint le portail, dis Feris aussi emu que lui. Je préviendrai le gardien de la porte de ton arrivée.
Heol eut une grande envie de serrer le sage dans ses bras, mais il se retint et hocha la tête à la place.
- Dites à ma famille que je les aime.
À son tour Feris hocha la tête et vit Heol quitter le jardin en courant sans se retourner, il n'avait pas la force de dire au revoir.
- Pour qu'il se prive comme cela d'une vie céleste, "Vous" avez dû vraiment l'impressionner dit Feris le sourire aux lèvres.
Heol traversa toute la cité en courant tête baissée, il n'avait pas la force de croiser le regard de l'une de ses connaissances sachant qu'il ne reviendrait sans doute jamais. Arrivé au portail qui se trouvait à l'extérieur de la ville, il rencontra un homme au visage impassible posté devant une grande dalle en pierre avec des sigles étrange inscrit dessus. Muni d'une lance avec le bout en forme de clef, il faisait le lien entre le monde d'en bas et le monde céleste.
- Le grand sage m'a averti de ta venue. Es-tu vraiment décidé ? Cela fait des années que je garde la porte, je vois tout ce qui s'y passe et je peux t'assurer que les Elériens sont des sauvages, ils ne sont pas comme nous.
- Je m'en contenterai, puis n'oublie pas que nous aussi nous venons de là-bas, nos ancêtres n'étaient pas si différent.
- Comme tu voudras, souffla le gardien. Je te rappelle encore une fois que si tu descends, tu ne pourras plus jamais remonter.
- Je le sais arrête de parler et ouvre moi ce portail.
Le gardien secoua la tête exaspérée par tant d'impatience.
- Soit, de quelle manière désires tu descendre, la voix douce ou la voie spectaculaire ?
- Hum... Et pourquoi pas la voie spectaculaire.
- Qu'il en soit ainsi.
Le gardien du nom de Rimqual invita Heol à s'approcher du vide, le jeune homme regarda en bas, quelque part en dessous des nuages se trouvait une terre nouvelle à ses yeux. Une jeune femme aux ailes teintées de roses, de blanc et de violet apparut derrière les nuages, Anya se posa près d'Heol heureuse d'avoir pu arriver à temps. Les yeux humides, elle regarda son ami sur le point de quitter leur Terre-Natale.
- Je m'en serais voulu si tu étais parti sans que je ne puisse te donner ceci.
La jeune femme enleva un ruban qu'elle avait dans les cheveux et l'attacha au poignet droit de Heol.
- Comme cela, une partie de moi, sera toujours avec toi.
- Merci Anya, excuse moi pour mon égoïsme, je n'avais pas le courage de te dire au revoir. Je n'ai rien à te donner, mais sache que je penserai toujours à toi, la nuit avant de m'endormir, je serrai ce ruban et peut-être que l'on pourra alors se retrouver dans nos rêves.
Anya vint se blottir dans le corps chaud de son ami d'enfance, Rimqual, gêné par cette scène émouvante, se détourna pour éviter qu'ils ne le voient verser une larme.
Heol se tourna vers lui et affirma qu'il était prêt maintenant. Le gardien donna alors une grosse tape dans le dos du jeune homme qui chuta dans le vide sous le regard affolé d'Anya. Rimqual retourna sa lance et inséra la clé dans la dalle où des anneaux sortirent du sol et suivirent Heol qui tombaient à grande vitesse, ils l'entourèrent et l'Acadien se mit alors à planer dans les airs. Ces anneaux, des cercles multicolores telles les couleurs de l'arc-en-ciel tournaient tout autour du jeune homme qui voyait sa chute ralentir. Heol admira les paysages du monde d'Eléria et vit la terre se rapprocher petit à petit. Les anneaux le déposèrent doucement dans une vallée fluviale où des animaux broutaient l'herbe. Heol fit ses premiers pas et regarda les anneaux retournés d'où ils étaient venus. Le jeune homme avait les yeux remplis d'étoiles, enfin le monde de ses rêves étaient à sa porté, le temps étaient venu pour lui de le parcourir.
Fin
Regarde à quelle distance les deux d'entre nous sont venus
Il n'y a aucune façon de retourner
Au sourire sincère que tu avais à l'époque
J'aime le monde où tu souris
Et tout ce que je veux c'est être à tes côtés
J'ai commencé à oublier la douleur dans mon cÂœur
Le temps s'en va par
Le flux de temps changera nous deux, mais toujours
Des choses que j'ai perdues, des choses dont je rêve
Si je prends ta main, je me les rappelle
A tes côtés, toujours
Je veux même me rappeler les choses tristes,
Tant sur ta carte,
Assure-toi qu'il y ait une page partante pour moi
Ce jour, tu as cru
Que demain nous voleront encore plus haut
Sur le vent qui nous pousse vers l'avenir...
Le temps s'en va
Même quand le temps s'écoule, je suis sûr qu'il y aura les choses qui n'ont pas changé
Nous n'avons pas encore atteint la fin et je veux les trouver,
Donc partons et cherchons les ailes de mes rêves
Reste à mes côtés pour toujours...
(Le temps s'en va par
Le flux de temps changera nous deux, mais
Les choses que j'ai perdues, des choses dont je rêve
Si je prends ta main, je me les rappelle
A tes côtés, toujours)
Laaa ! Lala ! Lalaa lala lala lala la la lala ! La ! Lala ! Lalaa lala lala lala la la lala !
(Le temps s'en va
Même quand le temps s'écoule, je suis sûr qu'il y aura les choses qui n'ont pas changé
Nous n'avons pas encore atteint la fin et je veux les trouver,
Donc partons et cherchons les ailes de me
Je serai à tes côtés, pour toujours...
Note : la chanson à la fin, c'est Anya qui la chante suite au départ de Héol. Le titre de la chanson est Wings of Dreams ou Yume no tsubasa de la chanteuse Yui Makino.