¡Felicidades! Tu apoyo al autor se ha enviado correctamente
Chapitre 28 Le premier pas.

Chapitre 28 Le premier pas.

Publicado el 20, feb, 2022 Actualizado 20, feb, 2022 Cultura
time 5 min
0
Me encanta
0
Solidaridad
0
Wow
thumb comentario
lecture leer
0
reacción

En Panodyssey, puedes leer hasta 10 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 9 articles más para descubrir este mes.

Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis! Inicar sesión

Chapitre 28 Le premier pas.

Didier décèle cette inimitié permanente. Il abrège soudain leur entretien. Il s'aperçoit de son impatience. Tout était dit. Elle ne tenait pas des propos flatteurs envers sa fille. L'outrance des cachotteries de Valérie froisse Didier. L'étalage de ce morceau de vie n'affadit pas sa relation avec elle. Malgré la rudesse de Rose, il a vaincu et Rose consentit à accepter d'un effort pour son mari. Didier prend congé et serre la main aux parents. Mielleuse, Rose se force à sourire et être aimable et elle feint une satisfaction.
— Je suis tout même soulagée — le côté obscur de ma fille est au grand jour et je peux mettre un nom sur l'homme qui vit avec elle. Nous tenterons de renouer ensemble et de connaître mes petits-enfants.
Rose déguste une tranche de crépinette.
— Valérie viendra sous peu.
Jean le raccompagne jusqu'au seuil de la porte.
— Au plaisir de nous revoir bientôt.
— Je vais faire en sorte que cela arrive très rapidement.
Une photo encadrée avec les brus et les gendres, il ne manquait que Valérie et sa famille et une autre avec uniquement les petits-enfants.
Sitôt dehors, il passe à côté d'un cerceau sur la pelouse. L'eau dans un seau tarit. Des lampions bordent une allée. Il se précipite dans sa voiture pour téléphoner à Valérie. Didier va droit au but.
— Allô, Valérie, je voudrais que tu me rejoignes sur Vannes.
Valérie est bouche bée.
— Didier ? Et pourquoi ?
— J'ai vu tes parents.
— Pour quelle raison ?
— Tu te doutes bien...
— Ce n'était pas utile de te lancer là-dedans.
— Bien au contraire, j'ai pu te découvrir sous un autre aspect.
— Quoi ?
— Nous en discuterons plus amplement plus tard.
— Et donc ?
— Tu dois venir.
— Sois plus explicite.
— Ton père est malade et ta mère accepte.
— C'est à écrire dans les annales !
— Alors ?
Valérie mange du pop-corn.
— Les enfants feront du pédalo demain.
— Tu peux annuler.
— Tu blagues ? J'ai trouvé une occupation pour eux afin de leur permettre...
— Tu peux remettre à plus tard, il n'y a pas d'urgence.
Valérie élève la voix et s'indigne.
— Je ne suis pas à tes ordres ni à ma mère.
— Calme-toi !
— Elle a dû te faire un roman sur mes erreurs de ma vie antérieure et en public ! Elle aime se donner en spectacle ! Elle est comme les paons avec leurs parades de roues. Elle n'a pas montré son insigne militaire, non ? C'est ainsi qu'elle nous dirigeait.
— Je ne sais pas si tu m'as écouté.
— Mais si.
— Tu n'es pas prête pour fournir un effort envers ta mère.
Valérie est d'une humeur exécrable, agressive et pinailleuse à cause de sa nuit blanche. Un canadair passe au-dessus de la maison et rend la communication inaudible. Elle ne digère pas le départ de Didier sans lui donner sa destination. De plus, il a manigancé avec ses parents pour qu'elle vienne. Le contact s'interrompt soudainement. Elle ne le rappelle pas. Cela lui gâche sa journée qui commençait si bien. En ce beau matin, le soleil règne dans un ciel d'un bleu sans nuages. Elle coupe un sachet avec les ciseaux et se chauffe une tisane. Elle regarde par la fenêtre. Un écureuil décortique une châtaigne et la déguste avec appétit. Puis un autre arrive et imite son congénère. Mais maladroit, la châtaigne lui échappe des mains et plouf, elle fait naufrage dans une petite flaque d'eau. Il la reprend, puis il court et grimpe dans un arbre. Elle repense à cet ami Martin avec qui elle avait eu une relation épistolaire après un voyage scolaire à Londres avec son école. Matthieu se sert dans le frigidaire avec le pâté.
— Ce n'est pas encore l'heure de manger !
— Il reste du dessert, j'ai faim !
— Tu fais n'importe quoi !
— Je vois la fille du voisin qui est originaire des Côtes-d'Armor.
— Je croyais qu'ils étaient de Dachau.
— Il paraît que c'est très beau là-bas, surtout le granit rose, avec ses rochers roses. Ce n'est pas un endroit tropical, mais il y a des paysages de cartes postales ! Je peux vérifier sur sa carte d'électeur, je sais où elle est.
— Maman, ça va, elle est en évidence sur son bureau.
— Je ne savais pas que tu étais intime avec elle.
— J'ai entendu que tu papotais avec Papa.
— Oui, c'est vrai.
—Où est-il ?
Valérie a un tiraillement au niveau du cœur. Matthieu n'était plus un enfant. Didier lui a sapé le moral. C'était inutile de lui parler avec des adages et être évasive. Apeurée de commettre une bêtise, elle paraît déterminée d'attendre que Didier la recontacte. Elle soupire et expire. Peut-être que sa mère ne sera pas si inamicale qu'autrefois. Elle semble préoccupée. Après tout, que reprochait-elle à Didier ? Brusqué à prendre une décision ? D'avoir agi comme elle ? De la mettre sur le fait accompli ? Dans le fond, c'était binaire, soit elle était disposée avec Didier dans sa démarche et elle montrait qu'elle réagissait intelligemment, soit elle refusait et elle s'encroûtait dans le passé. Elle infuse son sachet dans l'eau.
— Je ne sais pas, il ne m'a pas dit.
Valérie ment, Matthieu grappille avec les fruits. Il n'était pas dupé.
— On ne va pas tarder à...
— C'est toujours d'accord pour demain.
—Oui, profite de tes vacances. Tu n'as plus de devoir sur l'ionosphère. Ton cours de...
— Ne me parle pas d'école !
Matthieu fuit la cuisine avec ses provisions pour grignoter. Elle s'astreint à avouer la vérité. Elle repousse la flagrance. Elle ne pouvait pas rester en bagarre avec ses parents. Elle n'était pas très intrépide sur le coup là. Il marchait sur ses plates-bandes de sa famille. Elle se borne à attendre le coup de fil. Elle mûrit l'idée de les revoir. Elle se sent encore aigrie, à cause de Didier par son voyage impromptu. Elle pend son torchon posé sur le dossier de la chaise. Le seul frein était son passé.
Didier lui envoie un message :
— Je recharge mon téléphone, alors que décides-tu ?
— D'accord, je te rejoins dans deux jours avec les enfants.
— Ok. Je t'aime.
— Moi aussi. Merci pour ce que tu fais pour moi.
— C'est indispensable pour toi.
— Et pour nos enfants.
— Allez, je te laisse, j'ai un risotto à préparer.
— Bisous.
Didier raccroche. De sa fenêtre, Rose l'observe partir avec sa voiture.
lecture 106 lecturas
thumb comentario
0
reacción

Comentario (0)

¿Te gustan las publicaciones de Panodyssey?
¡Apoya a sus escritores independientes!

Seguir descubriendo el universo Cultura

donate Puedes apoyar a tus escritores favoritos

promo

Download the Panodyssey mobile app