¡Felicidades! Tu apoyo al autor se ha enviado correctamente
Chap 3 : Au secour de Mr Vlutte

Chap 3 : Au secour de Mr Vlutte

Publicado el 1, abr., 2022 Actualizado 17, nov., 2022 Cultura
time 14 min
0
Me encanta
0
Solidaridad
0
Wow
thumb comentario
lecture leer
0
reacción

En Panodyssey, puedes leer hasta 10 publicaciones al mes sin iniciar sesión. Disfruta de 8 articles más para descubrir este mes.

Para obtener acceso ilimitado, inicia sesión o crea una cuenta haciendo clic a continuación, ¡es gratis! Inicar sesión

Chap 3 : Au secour de Mr Vlutte

Natie ramena Alice chez elle à la tombée de la nuit, le soleil se couchait très tôt en la saison actuelle et c'était courant qu'à la sortie de l'école les enfants rentrèrent chez eux avec le ciel nocturne comme accompagnateur. Alice et sa meilleure amie avaient refusé de suivre l'homme mystérieux avec le tatouage de dragon, car elles ne l'avaient jamais rencontré auparavant et dans le village, on se méfiait toujours des inconnu. Pourtant, Alice n'avait senti aucune animosité venant de l'homme, mais sur le moment elle avait eu d'autres soucis en tête. L'homme à la peau bronzé comprit la méfiance des deux demoiselles et avait dit à Alice qu'il l'attendrait quand elle serait prête au sommet de la colline non loin de la maison abandonnée.

 

 

L'adolescente était montée en coup de vent dans sa chambre sans même annoncer à ses parents son retour. Elle s'assit sur son lit encore sonné par les événements déroulé, il y a peu. C'était bien de la magie qu'elle avait fait, cela ne pouvait n'être que ça sinon comment expliquer la vision. À partir du moment où elle vit cette mystérieuse femme utiliser des sorts de glace et de feu, elle sentit quelque chose bouillonner en elle comme si un volcan entrait en éruption. Alice se mit à faire les cent pas, le martèlement de ses pieds sur le sol fit grésiller le parquet, elle repensa au visage d'Erin déformé par la douleur de ses brûlures. Cette dernière ne laissera sûrement pas sa souffrance impunie, elle irait répéter à tout le village qu'Alice Mira était une sorcière. Sa famille détient à elle seule la moitié d'Alone, leur influence était telle que personne n'osait contredire les Auclair. Ils étaient encore plus respectés que le Maire lui-même. Perdue dans ses pensées, la jeune fille sursauta lorsqu'elle entendit quelqu'un frapper à la porte.

- Alice, c'est toi ? On ne t'a pas entendu rentrer lui dis sa mère.

- Oui, maman, je viens d'arriver.

- D'accord, je voulais juste te prévenir que l'on passera à table dans une heure. Si tu as des devoirs à faire, profites-en. Ah, j'oubliais. Mr Vlutte viens dîner ce soir.

- Je suis au courant, je l'ai croisé ce matin. C'est moi qui lui ai proposé de passer.

- Alice... La prochaine fois, ne l'invite pas le soir même, si ton père n'était pas allé lui donner un coup de main pour le trou dans le toit de sa maison, il ne m'aurait pas mis au courant et j'aurai été bien embêté si l'on s'était retrouvé à quatre sans rien avoir à manger.

- Désolé ! J'étais un peu pressé, je n'ai pas réfléchi.

- Ce n'est pas grave, Mr Vlutte à gentiment proposer à ton père d'apporter de la viande, il sait à quel point les temps sont durs surtout en cette saison hivernale. Bon à toute à l'heure.

Alice colla son oreille à la porte de sa chambre, lorsqu'elle fût bien sûr que Telessa était redescendu, elle souffla un peu. Elle ne désirait pas que sa mère la voie dans son état, elle se serait inquiétée. Alice s'assit à son bureau en bois d'if, des photos d'elle et de Tali étaient posés dessus. Sur sa préférée, on voyait Alice à sept ans et Tali à dix ans tentant d'attraper des papillons avec un filet. Sa sœur l'avait confectionné elle-même, Jin avait fourni les fils de pêche et Tali avait fabriqué le bâton qui allait avec. Pour cela, elle avait dû frapper chez les voisins qui lui avaient gentiment donné tous les matériaux nécessaires. Le bâton avait la particularité d'être rétractable quand on appuyait sur un bouton, ce fut là la première invention de Tali. Alice toucha l'image de sa sœur, elle se demanda ce que Tali ferai si elle se trouvait dans sa position.

L'heure passa, Alice avait essayé de commencer ses devoirs, mais elle ne réussit pas à se concentrer, elle était donc descendue rejoindre sa mère à la cuisine pour l'aider avant l'arrivée de son père parti chercher Mr Vlutte. Les deux hommes arrivèrent quand Telessa posa le repas sur la table, tout les quatre s'assirent devant une bonne marmite de soupe dans laquelle Mr Vlutte déposa des morceaux de viande d'agneau qu'il avait lui-même préparé. Jin demanda prudemment aux deux femmes de sa vie qui avait préparé le dessert, Telessa répondit que c'était elle ce qui sembla rassurer l'homme de la maison. Alice lança un regard noir à son père qui lui rendit un sourire coupable. Depuis une mésaventure arrivée lors d'une fête du village, Jin digérait mal les desserts concoctés par sa fille.

Comme convenu Alice raconta à leur invité sa journée à l'école, cela lui remémorait des souvenirs de jeunesse.

- Et là, Monsieur Ordell est rentré dans la classe et il s'est écroulé par terre, c'était tordant, pouffa de rire la jeune fille.

- Ce bon vieux Hignace, il n'a pas changé toujours aussi maladroit, dit Monsieur Vlutte enjoué.

Telessa déposa une grosse louche de soupe de pomme de terre dans l'assiette du vieux Monsieur tandis que Jin distribuait le pain.

- Vous avez connu le professeur Ordell ? Demanda Alice.

- Très bien, nous avons servi tous les deux durant la guerre, lui dans les services de renseignements et moi dans la livraison des repas. Je suis certes son ainé de vingt-quatre ans, mais je le connais aussi bien que s'il avait été mon propre fils.

- Vous parlez de la guerre qui opposa notre royaume à celui de Berenis à l'est ? Questionna Jin

Alice regarda tour à tour son père et Mr Vlutte, elle n'avait jamais entendu de vive voix cette histoire, dans les livres d'école cette guerre y avait été survolé.

- En effet, répondit Hypolite Vlutte. A cette époque, le royaume de Provos était plus grand qu'il ne l'était aujourd'hui. Il s'étendait des côtes maritimes de l'ouest à la longue chaîne des montagnes des Pinandres. Avant l'arrivée au pouvoir du roi actuel, Melior Degracias, nous étions en conflit permanent avec Berérénis.

- Cependant traverser les montagnes est dangereux, car les routes sont sinueuses et escarpées, de fortes rafales de vent peuvent souffler de temps à autres. Une ville bâtie au pied des montagnes appelé Kélénos arrivait à dompter ces vents et à les rediriger grâce à la construction d'éoliennes, continua Jin.

- Les Kéléniens subissaient des dommages collatéraux, car ils étaient dans l'obligation de laisser passer les soldats de Provos,  ils étaient obligés de passer par là pour traverser les montagnes et à cette époque les aéronefs n'étaient pas aussi développé que maintenant. Les soldats de Bérénis passaient aussi par là pour se rendre en Provos et lorsque les deux armées se rencontraient la confrontation devenait inévitable et elle se déroulait régulièrement en pleine ville. Un jour, ils décidèrent de se révolter contre les deux royaumes dans le but d'obtenir une indépendance. Ils libérèrent un pouvoir caché dans les montagnes celui-là même qui disait on, était à l'origine des vents violent. Lorsqu'ils l'utilisèrent, un cyclone balaya tout sur son passage sur des miles à la ronde, la ville, les soldats de Provos et de Bérénis, tout fut détruit, il ne resta plus...

- Bon, je crois que ça suffit les histoires pour ce soir, annonça brusquement Telessa.

Les trois autres la regardèrent étonnées, Alice dévisagea sa mère qui semblait soudainement assez nerveuse. Elle ne l'avait jamais vu dans cet état.

- Hum, excusez moi Telessa. Je me suis laissé emporter, vous me connaissez quand je commence à parler rien ne m'arrête rigola Mr Vlutte.

- Mais attendez, votre histoire ne peut pas s'arrêter comme ça, je veux savoir la suite moi. Est ce que ce pouvoir à avoir avec la magie ? A t'elle existé en Eléria?

Jin et Telessa se regardèrent incrédule. Le père d'Alice déposa une main sur le bras de sa fille.

- Tu as entendu ta mère, c'est terminé pour ce soir.

Alice ne comprenait pas la réaction de ses parents, pourquoi ne pas laisser Monsieur Vlutte continuer la conversation. On ne faisait jamais mention de la magie sous ce toit, comme si elle n'avait jamais existé.

Le vieux monsieur déposa ses yeux gris dans ceux d'Alice, il ouvrit la bouche pour répondre à la fille, mais le regard implorant de Telessa, l'empêcha de dire ce qu'il avait à dire. Face à l'insistance de la jeune fille, Hypolite tenta une réponse vague.

- Tout ce que je peux te dire ma chère Alice, c'est que la magie est et fait partie d'Eléria. Elle ne disparaîtra jamais vraiment. 

Hypolite abordait un sourire malicieux, Alice aurai même juré qu'il lui avait lancé un clin d'œil. Durant tout le reste du repas, Jin et Telessa se comportèrent d'une manière assez inhabituelle, la mère d'Alice ne cessait de faire des va et vient entre la cuisine et la salle à manger sans rien rapporter et Jin trouvait subitement son assiette plus intéressante que de faire la conversation. Hypolite remarqua la gêne qu'il avait occasionnée dans la famille et décida après avoir finie son assiette qu'il était peut-être temps de partir.

- Sur ce Jin et Telessa, je vous remercie pour ce fabuleux repas. Cela fait du bien de manger en aussi bonne compagnie.

Hypolite Vlutte se leva de table, soudain, il se mit à chanceler. Jin se rua derrière lui pour l'empêcher de tomber.

- Vous allez bien, Hypolite ?

- Ça va, j'ai la tête qui tourne légèrement, mais je devrais pouvoir...

Le vieux monsieur ne put terminer sa phrase, son visage blêmit, il fit quelques pas puis s'écroula à terre. Telessa porta une main à sa bouche et se précipita auprès de lui sa fille sur ses talons. Jin était déjà au-dessus du corps tentant de le réveiller.

- Alice, court vite chercher le docteur Crowley. Prend Filandra avec toi, ta mère et moi allons rester auprès d'Hypolite.

L'adolescente acquiesça, elle se rendit au plus vite dans les écuries retrouver Filandra la jument qui aidait Jin dans le labourage des champs. Cette dernière était en train de manger son foin quand Alice la fit sortir. Elle grimpa à califourchon sur son encolure et galopa droit vers le village. Personne, aucun habitant ne croisa sa route, seuls les lumières des lampadaires illuminaient les rues désertes du village, sans doute étaient-ils toujours en train de manger leur repas du soir ou bien de le digérer. Alice trouva la maison du docteur Crowley tout près de celle du Maire, en fait elle se juxtaposait. La jeune fille tambourina à la porte, elle ne patienta que quelques secondes avant qu'un homme au corps voûté et portant des lunettes sans branche se présente à elle.

- En quoi puis-je vous aider, Alice? C'est il passé quelque chose de grave, vous m'avez l'air toute chamboulée.

- C'est Monsieur Vlutte, dit Alice entre deux souffles. Il s'est écroulé.

Le docteur Crowley fronça les sourcils, il demanda à Alice de l'attendre pendant qu'il irait chercher sa trousse de médecine. La jeune fille alla retrouver sa jument et la serra contre elle, la douceur de sa robe alezane la réconfortait. En une journée, il s'était passé beaucoup trop d'événements dans sa vie pourtant si paisible. Et si ce n'était pas qu'une simple coïncidence, pensa t'elle soudainement. Alice pressentait qu'un désastre allait bientôt se produire, mais elle n'en connaissait pas la nature. La jeune fille entendit des jeunes discuter et venir dans sa direction, elle les reconnu de suite, c'était Isaac, Gontran et... Erin. Ils devaient sûrement revenir de leur expédition dans la maison abandonnée. Alice fut partagée entre l'idée de s'enfuir ou de faire face dès maintenant à Erin. Malheureusement, Isaac ne lui laissa guère le temps de choisir, car il la repéra de loin.

- Alice ?! Que fais-tu dehors toute seule ? C'est dommage que tu ne sois pas venue plus tôt, on revient à l'instant de la maison près de la colline. Natie m'avait averti que cela ne "t'intéressait" pas de nous accompagner. Si tu m'avais prévenue, je t'aurais attendu.

- À quoi bon, dit Gontran. Ce fut une déception, cette maison n'a vraiment rien de particulier. Bon elle menace à tout moment de s'effondrer, mais mis à part ça, on entendu aucune voix ni vu aucun fantôme.

- Tu oublies l'homme tatoué qui rôdait dans le coin, corrigea Isaac. Il nous regardait d'un mauvais œil comme s'il n'appréciait pas que l'on traîne par ici.

- Ah oui, lui ! Bah, ce n'est pas vraiment un inconnu, on l'aperçoit souvent durant les jours de marché, il vend de la camelote, des espèces d'animaux et autre talisman fabriqué à même le bois.

Erin de son côté, ne disait rien, elle se contentait de fixer Alice la mâchoire serrée, des bandages recouvraient ses avant-bras. Alice s'approcha d'elle pour s'excuser, mais la jeune fille recula d'un pas. À ce moment le docteur Crowley, revêtu de sa blouse blanche sorti de chez lui.

- Je suis prêt Alice, partez devant, je vous suivrai en charriot.

Isaac constata qu'il se passait quelque chose d'anormal et que son amie n'était visiblement pas là pour lui. Il leur proposa son aide.

- Le mieux que vous ayez à faire, répondit le docteur, c'est de rentrer chez vous.

Alice remercia Isaac pour sa proposition puis enfourcha Filandra, dans son dos, elle sentit qu'Erin la fusillait du regard. Elle lui montra ses bras et murmura entre ses lèvres.

- Le village saura ce que tu m'as fait, tu seras la risée de tous.

Alice donna une tape amicale à son cheval et lui dit dans l'oreille de rentrer à la maison, pour le moment la santé de monsieur Vlutte lui importait plus, elle n'avait pas le temps de se préoccuper d'Erin. 

Le vieux monsieur était toujours inanimé quand Alice et le docteur Crowley poussèrent la porte d'entrée de la ferme, Telessa avait tenté de le réveiller avec du sel de Pâmoison, mais cela n'avait rien donné. Le docteur Crowley s'agenouilla auprès de Monsieur Vlutte et lui pris le pouls, celui-ci battait. Il ouvrit sa trousse et en sortit un instrument rond muni d'une loupe au centre. Il appuya sur deux boutons à chaque extrémité et passa l'instrument le long du corps d'Hypolite Vlutte.

- C'est une attaque cardiaque ? S'affola Alice.

Le docteur se tourna vers elle, songeur.

- Je ne crois pas, son cœur est en bon état pour son âge et son flux sanguin circule approximativement bien. L'évanouissement ne vient donc pas de là.

- Hyppolite se plaignait de sa hanche depuis la semaine dernière, suite aux dernières intempéries une partie de son toit s'est effondré. Il est monté dessus pour le réparer et a fait une mauvaise chute. Heureusement, il est tombé dans son grenier, cependant cela à suffit le blesser, avertit Jin.

- Pourquoi ne m'en a-t-il pas parlé ? À quoi cela peut-il bien servir à avoir un médecin à disponibilité si c'est pour ignorer ses avertissements , je lui avais pourtant intimé de se ménager, s'emporta le docteur.

- Vous connaissez Hyppolite docteur, à 70 ans passé, il n'aime pas qu'on le prenne en pitié, dit Telessa.

Le docteur marmonna un juron, il sembla tout d'un coup très fatigué. Ne voyant aucune trace d'une quelconque maladie avec son instrument, il le rangea dans sa trousse puis posa sa main gauche sur le sternum du vieux monsieur. Au bout de quelques secondes, Hypolite s'éveilla à la surprise de Jin, Telessa et Alice. Monsieur Vlutte cligna plusieurs fois des paupières, il tenta de parler, mais aucun son ne sortir de sa bouche. De l'effroi se lisait dans son regard.

- Détendez-vous, vous revenez de loin. Jin voulez vous bien m'aider à le transporter dans mon charriot, je le ramène au cabinet.

Alice voulut aussi rendre service, mais sa mère l'en empêcha, son père et Mr Crowley était assez de deux pour porter Monsieur Vlutte et en plus, elle était persuadée que la jeune fille n'avait pas terminé ses devoirs. L'adolescente pesta contre sa mère que la santé d'un ami était plus importante que l'école, mais Telessa ne voulut rien entendre. Alice monta dans sa chambre consternée, de nouveau assise à son bureau, elle revit le geste du docteur Crowley, elle aurait assuré avoir vu une lumière verte sortir de sa main et rentrer dans la poitrine d'Hypolite. Si c'était vraiment le cas et si ce geste était la cause de son réveil, alors elle n'était pas la seule dans le village à pouvoir utiliser la magie.

 

lecture 184 lecturas
thumb comentario
0
reacción

Comentario (0)

¿Te gustan las publicaciones de Panodyssey?
¡Apoya a sus escritores independientes!

Seguir descubriendo el universo Cultura
Désaccord
Désaccord

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
Marche ou crève
Marche ou crève

Hé non, ce n'est pas Stephen ici et rien avoir avec le King, juste une fan qui ad...

Gand Laetitia
2 min
Laëtitia GAND
Laëtitia GAND

 Auteure, critique littéraire, Laëtitia Gand est née le mercredi 9 mai  1979  ...

Gand Laetitia
3 min
Méditer
Méditer

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, vôtre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
Jurer
Jurer

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, vôtre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min

donate Puedes apoyar a tus escritores favoritos

promo

Download the Panodyssey mobile app