Dans les lumières du matin qui résonnent 
Dans les couleurs du printemps ça chantonne 

          Que je suis triste lorsqu'il n'y a pas de nuages
          Il n'y a là rien à raconter, vide sont les pages 

Un rouge vif arrangé déteint en rose-orangé 
Mon corps se surprend à rester là sans bouger 

          Le ciel devient orchestre de ces nuages qui s'enchaînent 
          Ces formes incomparables de plus en plus me surprennent 

La délicatesse de leur souplesse apaise mon esprit
Le regard doux du matin, je me sens évanoui

          Devant les rayonnements du soleil qui les subliment 
          Je suis là, le cœur tout frais qui s'éveille dans l'oubli 

Portant mon innocence dans le creux de ma main
Je rayonne devant tant de bonheur qui me laisse enfantin 

          Me passionne pour tout ce qui fait oublier mes heures 
          Quand soudain un vent doux de vaudou m'effleure

Je me sens disparaître dans l'invisible et transparence 
Libère chaque pierre de ce cœur en souffrance 

          Les nuages disparaissent dans un ralenti infini
          Les tableaux s'envolent le concert est fini

Venus brille, elle est encore là pour le voir 
          Je lui dis bonjour, elle me répond bonsoir.

Billy Huynh, merci pour cette resplendissante photo.