

Cimetières
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Cimetières
Je foule le chemin de cailloux
Et d’herbe qui pousse, malgré tout,
Malgré ce sol semé de corps sans sève,
Malgré le vent sec qui balaie sans trêve,
dans son immuable labeur,
Ces lits de pierre aux jetés de fleurs.
Résidence silencieuse et paisible,
mille habitants invisibles
dorment alignés d’un sommeil éternel
là, sous la terre comme au ciel.
De quoi parlez-vous dans le secret de vos couches ?
Y a-t-il quelque chose encore qui vous touche ?
Vos fleurs qui fleurissent, vos corps qui flétrissent ?
Vos visiteurs en pleurs, l’éternité des heures ?
À tout âge, à toute richesse,
La mort comme une promesse.
Champ de pierre, paix sous terre,
le plus égalitaire
Des mondes de l’homme sur terre.
(image Pixabay)


Bernard Ducosson hace 2 años
Ah l'heureux sort de la vie !
Bernard Ducosson hace 2 años
Et la mort, à quoi ça rime ?
Sophie Viguier hace 2 años
A notre sort à tous.