Glückwunsch! Deine Unterstützung wurde an den Autor gesendet
L’Atlantique amputée

L’Atlantique amputée

Veröffentlicht am 7, März, 2024 Aktualisiert am 7, März, 2024 Sport
time 1 min
1
Liebe ich
0
Solidarität
0
Wow
thumb Kommentar
lecture Lesezeit
7
Reaktion

Auf Panodyssey kannst du bis zu 10 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 9 articles beim Entdecken.

Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten. Einloggen

L’Atlantique amputée

L’aventure en mer n’est pas née avec les courses océaniques. Elle a toujours été. Larguer les amarres, depuis le début de la navigation (c’est-à-dire presque depuis qu’il y a des humains…), n’a jamais été un geste anodin. « En mer, on ne triche pas » disait Éric Tabarly, les caractères s’y dévoilent. Les forces et les faiblesses aussi. Et si le nom d’Howard Blackburn ne vous dit rien, permettez-moi un retour en janvier 1883, au large de Terre-Neuve. Deux pêcheurs, partis d’une goélette de pêche à bord de leur doris, une petite embarcation dépontée de moins de six mètres propulsée à l’aviron, perdirent le contact avec le bateau-mère en raison d’un brouillard épais et d’un début de tempête. Dès le deuxième jour, l’un des hommes mourut de froid. L’autre, Howard Blackburn, décida de ramer jusqu’à la terre, à une centaine de kilomètres au nord. Mais il avait perdu ses gants en écopant, et ceux de son compagnon mort étaient trop petits… Alors il décida de se mettre sur le banc de nage et… de laisser ses mains geler dans la bonne position pour tenir les rames. Il lui faudra trois jours et deux nuits de plus pour atteindre Terre-Neuve. Il y perdra tous les doigts, pouces inclus, mais sera sauvé. Des années plus tard, malgré ses mains meurtries, il traversera deux fois l’Atlantique en solitaire, des Etats-Unis vers l’Europe, notamment en 1901, en 39 jours, avec le Great Republic  (photo) un voilier de 7,50 mètres. Quand, en 1924, il apprend que le navigateur français Alain Gerbault a rejoint Gibraltar à New York en 100 jours, sa réaction fut immédiate : « 100 jours ? Mais qu’est-ce qui l’a retenu ? ». D’autant que Gerbault, lui, avait tous ses doigts… 

Christophe Agnus

Photo Sandy Bay Historical Society

 

lecture 173 Aufrufe
thumb Kommentar
7
Reaktion

Kommentar (1)

Dir gefallen die Artikel von Panodyssey?
Unterstütze die freien Autoren!

Die Reise durch dieses Themengebiet verlängern Sport

donate Du kannst deine Lieblingsautoren unterstützen

promo

Download the Panodyssey mobile app