Pandémie, paradoxe
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Pandémie, paradoxe
Je me concentre... La pandémie ?
Appel à la mémoire... Le devoir de mémoire...
Je sens bien qu'il faut que je verbalise ce fait divers... Excusez une ironie qui n'en est pas une... Juste une perception tenace, une intrusion dans ma pensée.
Sciencce fiction, irréalité, voilà ce qui me vient dans la justesse de ma spontanéité . L'orifice de la radio, les mots gravés mais diffus de cette immense déroute au milieu de la mienne.
Ce qui devait être alors une prise de conscience sur une catastrophe fut intimement et secrètement mon école buissonnière - je sais de quoi je parle, enseignante de vocation ! -
J'eus cette agréable sensation d'un retour en arrière, presque une réminiscence des années collége lorsqu'on nous déclarait qu'un professeur manquait à l'appel et que nous allions bénéficier d'un après-midi. La lumière du soleil semblait plus vive, la couleur du ciel plus bleue ou couleur encre suivant la météo, bref, les couleurs prenaient les tonalités d'une peinture.
Ce fut donc une jubilation intérieure, une porte ouverte à la liberté, un retour au foyer, comme après une odyssée avecc tout ce que cela impliquait : crêpes, jardin, lecture, éclats de rire, rangement, peinture, contemplation, bricolage... C'est un peu comme si j'ouvrais un tiroir dans lequel on fourre tout... Mon tiroir pandémie s'ouvre sur toutes ces images décousues.
Ma vie tourmentée se résorbait alors que la Covid s'étendait.. Le temps s'arrêtait dans une nidification du confinement. Mon fils revenait d'un séjour hospitalier pénible. Dieu ou un quelconque hasard avait voulu m'offrir un présent mérité.
Dans mon cocon égoïste mais Ô combien salvateur, j'eus le temps d'analyser les prémisses des débats et scissions occasionnés par cette pandémie dans laquelle les paroles contradictoires se répandaient autant que le virus... "Celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas..." Aragon ne savait pas si bien dire !! Celui qui croyait à Raoult, celui qui n'y croyait pas !
Les être humains muselés, masqués physiquement et moralement, cela reste sans aucun doute ce qui m'a le plus marqué. Cette absence de liberté au nom suprême d'une épidémie fantôme, pour moi, l'impression d'une liberté tronquée par la peur délayée par des médias alarmistes, par un monde malade qui sombrait dans la déraison.
J'eus alors la conviction terrible que je jouissais dans ma parenthèse enchantée de la folie des hommes. Cette sensation d'irréalité est restée longtemps ancrée en moi, comme un vaccin efficace, me laissant bien loin de la paranoïa de la contagion.
William Gosset vor 2 Jahren
Bonjour Karine,
Merci pour votre publication. N'oubliez pas les tags, sans # devant, à la fin de votre texte. Ici ça pourrait être "MyPandemicStory". Cela va aider les lecteurs à retrouver votre texte et vous permettre de participer effectivement à notre concours d'écriture.
Merci à vous.
Peyrot Karine vor 2 Jahren
Bonjour,
Je viens de modifier suivant votre message. Pourriez-vous me dire si j'ai bien réussi afin de participer au concours ?
De plus, j'ai du mal encore à comprendre et me repérer avec panodyssey.
Merci.
William Gosset vor 2 Jahren
Bonjour, oui là je pense que vous avez réussi à bien faire.
Merci à vous.