Vrais remerciements aux Juges et ASE... ceux qui méritent
Auf Panodyssey kannst du bis zu 30 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 29 articles beim Entdecken.
Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten.
Einloggen
Vrais remerciements aux Juges et ASE... ceux qui méritent
Vous savez que j’excelle en second degré, que mes rimes sont salées,
Que tous en prennent pour leur grade : cette fois, c’est vrai, c'est sincère.
Je parle ici de Sandro et Sarah, mes enfants à moi, tous deux brisés.
Je remercie du fond du cœur trois éducateurs, cadres ASE et trois magistrates,
Qui ont fait la différence dans ce monde de blattes.
Elles ont fait au mieux dans une sale situation, à leur échelle, tenté de réparer.
Impossible, échec collectif qu’elles ont l’honnêteté de déplorer.
Oui, il y a des placements abusifs, mais pas seulement.
Oui, j’ai déjà vu des magistrats malveillants,
Oui, on a vu des éducateurs violer, dissimuler, #rapportquiment
Les deux éducatrices référentes ASE de mes enfants faisaient au mieux,
Et même davantage : on a eu la chance d'être sous leurs yeux.
Elles se sont battues, n’arrivaient plus… incompréhension, trop d’enjeux.
J’ai vu l’éducatrice de mes enfants, le visage chiffonné, retenant ses larmes,
Au dernier placement de ma fille… Échec collectif, mes rimes pour arme.
Vie de famille détruite pour toujours, depuis 6 ans, plus de rires.
Elle, témoin impuissant, qui aura tout fait pour éviter le pire.
Désemparées, à court de solution, elles qui viennent parfois en urgence,
Mettant en suspens leur vie perso, pour tenter le diable.
Les deux juges des enfants c’est pareil… J’ai parfois été exécrable.
Elles ont pris les décisions pour mes enfants… J’ai fini les fables.
On est tous trop meurtris pour vivre ensemble un jour… trop tard, pas d’chance.
Ceux d’avant n’étaient pas malveillants non plus.
Ni même incompétents… La réalité des foyers est tue.
Omerta totale, les enfants passent la porte du CDE et déjà, c’est fini.
Violence, insécurité totale, plus de repères affectifs, vols, viols, infamie.
J’ai aussi, plus surprenant, un petit mot pour celle que je pensais mon ennemie.
Ultra professionnelle, ultra-carrée, on s’est salement clashées.
Raide comme la justice qu’elle défend, sans émotion apparente, tout masqué.
Elle m’a vue vraiment énervée, prête à tout casser… j’ai mal digéré le premier placement de ma fille.
Coup d’chaud, rapport au magistrat, suspension des droits, police, hospitalisée.
Je lui ai fait peur, j’ai vrillé, je me retenais de la fracasser, je l’admets volontiers.
Je tiens aussi à rester honnête et à m’excuser publiquement auprès de cette dame, qui se reconnaîtra. Elle a fait son travail, même si ce n'était pas agréable pour moi.
Malgré la difficulté de la situation, elle a pris les décisions qu’elle devait prendre, pour le bien de mes enfants.
Je n’étais effectivement pas en mesure de m’occuper de ma fille : on appelle ça l’ESPT, on dit “décompenser”.
Elle a pris les décisions qui s’imposaient, exit mon ego.
Les dés étaient déjà lancés, avant même notre arrivée…
Le département d’avant a viré la patate chaude… Prêt, feu, go.
Je me suis battue, croyez-moi, j’en ai bavé.
Mais je tiens à saluer l’intégrité de cette dame, cadre Protection de l’Enfance.
Au-delà de nos divergences, au-delà des différences de statut social.
Elle a fait son travail, elle aussi. L’histoire est vraiment sale.
Mais on a eu une chance : celle de rencontrer des Hommes avec une morale.
Perdus dans c’monde de nazes… Noyés dans cette engeance.
NDLA : je rédige ces rimes en écoutant NTM Ma Benz… Un psy peut-il m’expliquer ?