

Renaissance
Auf Panodyssey kannst du bis zu 10 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 6 articles beim Entdecken.
Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten.
Einloggen
Renaissance
Rayon
Le voleur de lumière a froissé son parchemin pour nous laisser le temps d'apprendre à être humains.
Douce heure solitaire où le temps c'est le tien où l'été nous libère du fardeau de demain là où se réitèrent les épreuves au lointain où l'étoile c'est la Terre et la terre le chemin.
Alors ? Courir droit devant soi pour effacer la soie et mourir à soi-même pour retrouver sa voie ?
S'il suffit de marcher pour ne pas s'effondrer l'équilibre est un geste sur la joie est fondé.
Et les roues du cycliste qui ne cessent de tourner avancent sur une piste sans plus se retourner.
La poésie se laisse rarement détourner et la plume menace une page de tourner.
Mais les astres traînaient dans le ciel oublié et le sel égrenait l'intérieur des nuées qui se sont dénouées telles des îles exilées reliées à l'idylle par un fil délié.
Parlez-moi de la fuite et non pas du passé, l'arc en ciel se délite et cela sans délai alors prenons la route et marchons sans arrêt, le seul bagage en soute est celui des pensées.
Alors prenons la fuite sous la voûte étoilée, les étoiles lévitent sans savoir où aller et celui qui l'évite, le chemin tout tracé trouvera les terres cuites, les écrits du passé.
Les écrans dépassés, la passoire percée, une lueur d'un soir est venue se poser sur les ombres illusoires qu'on ne peut effacer et franchir dès ce soir le Soleil insensé qui connaît son histoire et aussi son essai et essaie de se mouvoir dans le vent isolé qui amène le voleur à poursuivre l'envolée...
Et voilà son erreur car la nuit est tombée.
Mais bien sûr l'infini a cessé de trembler pour offrir à la Vie la plus belle des Clés, une étoile a des ailes et aussi des regrets et celle qui m'ensoleille est celle qui le sait.
Une nacelle vers le ciel, un silence élancé... Où se trouve le Soleil qui ne cesse de briller ?
Et toujours m’ensorcelle sans savoir si l'acier a un parfum de miel et une fin emmêlée à l'hydromel des mots et au sel des pensées.
Les paroles sont des ocres sur le socle des mers et tout l'amour en stock n'est jamais éphémère et a frôlé le jour vers la joie des lumières qui allument l'Amour dans le creux d'un réverbère.
Alors je révère Bière pour offrir à mon tour à la pâleur de l'hiver la chaleur du jour.
Et si l'heure est venue d'honorer ses vertus, prendre soin de son corps et sortir des abîmes c'est honorer l'aurore du ciel qui la dessine.
Nager à contre-courant. Remonter le fleuve des idées noires.
Nager pour ne pas perdre haleine.
Enlever la laine pour laisser glisser l'eau sur sa peau.
Reprendre son souffle.
Entendre siffler les oiseaux qui murmurent des chansons secrètes.
Redevenir un homme en devenant poète.
Espérer traverser le feu pour renaître.
Pour oser dépasser la fenêtre.
À la nature se reconnecte.
Et l'armature disparaître.
Excalibur qui se reflète.
Nos destinées qui se répètent.
Un jour renaissent et se respectent.
Puisque nos vies ressemblent à des spectres
Je suis allé marcher
N'avais qu'un roseau pour former un sceptre
Qui nous unissait
Comment vivaient nos ancêtres ?
Savaient-ils respirer ?
En ce temps-là on savait peut-être
Vivre et espérer
Puisque tout l'monde se connecte
Et que personne n'est connecté
À la Nature qui serait l'Être
Sans qui le pied n'a d'étrier
Ma Poésie écrit une lettre
Sans elle ma plume n'a d'encrier
Et ma rancune a tant crié
Envers ce monde qui se délecte
De voir nos actes dépassés
Par ce qu'on pense être des fenêtres
Et qui nous a défenestrés
Sans même sonner la sonnette
Mais c'est la larme qui a coulé
Alors nos âmes se regrettent
On n'ose plus se rencontrer
Pourtant j'écris et le Poète
A une histoire à raconter
…
J'étais en train de remonter
Des calanques et j'ai senti l'vent
Dans nos cheveux qui s'envolaient
Et se sentaient ainsi vivants
J'étais en train de m'évader
Et d'oublier pour un instant
Les affres de la Société
Et son enclos abrutissant
Comme si l'effroi de cécité
Nous faisait regarder du vide
J'apprécie la simplicité
Et j'essaie de rester lucide
Je n'ai pas tout élucidé
Mais j'ai évité le suicide
Et j'ai jeté l'un des six dés
J'ai décidé de lire Le Cid
Dans ma lecture ainsi plongé
N'avais besoin d'un verre de cidre
Seulement du vent pour caresser
Ces pages qui se tournaient trop vite
Hélas on m'a interpellé
Comme si mon livre était une hydre
Et cet idiot l'avait percée
À cause de sa question stupide
-Comment gagnez-vous votre vie ?
-Mais moi je ne suis pas avide
Je fais seulement des poésies
Et vos valeurs sont insipides
-Ainsi vos poches sont ainsi... puits ?
-Ma poésie est un cyprès
Et puisque vous y êtes si près
Peut-être seriez-vous surpris
Je vous invite à l'écouter
Et à faire une pause ici
Si vous n'êtes pas trop pressé
Pour une simple poésie
-Mais ce n'est pas dans mon budget
De m'attarder sur ces mots-ci
Je sais, vous vous émancipez
Mais ce spectacle est-il gratuit ?
-Laissez un peu la monnaie s'taire
Et oubliez la Société
Et tous ses aspects monétaires
Je n'vous demande que d'exister
Car le corps est un monastère
Et que l'âme est un Namasté !
Mon âme recherche la lumière
Elle ne ramasse pas du papier
Nos poèmes sont des primevères
Mais nos plumes sont administrées
Vous recherchez des primes d'hiver
Je ne cherche que la Vérité
Si nos poèmes se réitèrent
Je ne sais si c'est mérité
Je ne demande qu'à la lumière
De bien vouloir m'illuminer
Et je sais que la nuit m'éclaire
Puisque la Lune est mon alliée
Puisque je sais qu'écrire libère
Être heureux est mon seul métier
Alors je remercie ma terre
-Mais vous ne pouvez pas nier
Qu'un fruit a besoin d'un panier
Et se passe de vos commentaires
Dont vous me voyez attristé
Car tout travail mérite salaire
-C'est du vent
-Quoi ?
-Cette phrase, c'est du vent
'' Tout travail mérite ça : l'air ''
Ces dollars, c'est de l'air...
Alors que ces deux-là...
C'est de l'or
Je sème de l'art pour oublier la mort
Le vent emportera nos corps
Mais nos poèmes resteront quelque part
Dans quelque port ouvert à un nouveau départ
J'ai retrouvé ma part d'aurore
Il suffisait de laisser éclore l'or...
Qui se trouvait dans ton regard
Et de relier nos histoires, je le déclare...
Je cours, vole, danse pour relier nos existences
Là où renaissent nos sens, comme une renaissance
Pas vraiment commune... anse, mais comme une évidence
La communion de nos sens là où les Vies Dansent
C'est là... Que se remplissent les Vides Anses
Pour que s'épanouissent nos évidences
Pour que se réunissent nos sens
Nos sentiments et notre essence
Et le parfum de l'Océan
Est relié à son innocence
Puisque la vague et son élan
À l'horizon toujours s'élancent...
Les poèmes sont des goélands
Et le diamant de la conscience
A semé une lettre au vent
Et une voile à son errance
Élégamment, elle s'envole
Elle s'en va vers les lucioles
Et s'avance au-dessus du sol
Comme la trace d'une boussole
Comme un astre au dessus du ciel
Qui laisse place à l'essentiel
Les sentiments sont des paroles
La poésie en est l'alcool
Lorsque la pluie tombe sur le sol
La poésie tombe du Ciel
Et les poèmes pour Anatole
Sont des étoiles pour Anaëlle
Rien ne s'enfuit et tout s'étiole
La poésie est éternelle
Et le saphir de nos paroles
Est comme une gorgée de miel
Le sel a mordu ton épaule
Et tu as regardé le Ciel
Et tu avais trouvé ton rôle
Entre les flammes, une étincelle
Puisqu'on dit qu'une femme est un Ciel
Lorsque s'allument les sentiments
La Poésie est un Soleil
C'est le Solstice du diamant
Là où se réunissent nos ailes
Où resplendissent nos élans
Qui s'en allaient vers l'essentiel
Sans oublier la goutte de sang
Que j'avais versée pour Rachel
En regardant un oiseau blanc
Qui est reparti vers le Ciel
En emportant l'Or d'un instant
Là où l'Amour nous ensoleille
En ne laissant que seulement
La trace d'une pincée de ciel
L'esquisse de nos sentiments
Est-ce la Nuit qui éteint Ciel ?
Lorsque s'enfuit le flamboiement
La Lune brille finalement
Est-ce la Nuit qui étincelle ?
Si Luminy est une nacelle
La Nuit s'enfuit quand je m'asseois
Et le chemin entre tes ailes
C'est le Destin que j'aperçois
Là où s'envole une coccinelle
Sur une route mais pas en soie
Les sentiments sont éternels
Et le Soleil se trouve en soi
Alors pourquoi nos vies sommeillent ?
La renaissance que je perçois
Est repassée par le Soleil
Révolution que je reçois
Rayon

