Je me perds dans les dépendances,

Jointures externes pour pensées fragmentées.

Orgie de biais régurgités jusqu'à satiété, puis dégout, jusqu'à l'éructation.

Alors je rejoue, je rejoue tous les drops, je supprime tous les index.

J'implémente un nouveau modèle, je bâti un nouveau visuel.

Nouveau, vraiment ?

Un ré-ingeniering vaniteux sur un jeu de données figé.

Le maquillage habile d'un vieux tacot volé au compteur trafiqué,

Falsification parfaitement fragile, exécutée avec talent.

Le faible frémissement d'un cil, porté par un œil consentant.

Fatalement toujours les mêmes erreurs :

Perceptions équivoques qui poussent à l'anarchie,

Impatience corrosive qui déconstruit l'égo,

Fanatisme inutile qui enkyste l'orgueil,

Onirisme de foire, source souillée de spasmes amers et désolants.

Et la peur, cette peur lumineuse qui n'éclaire qu'un chemin,

Celui que je ne veux pas prendre,

Celui qui ne se parcours que dans un sens,

Celui qui nous oblige à cadencer nos pas, à fixer nos regards sans déployer nos bras.

Décommissionner le modèle, déposer les serveurs,

Mettre à jour, monter de version,

Renforcer la supervision, apurer la dette technique,

Broyer les processus, démembrer les hiérarchies,

Giter, tokeniser, dockeriser.

Couper l'alimentation,

Couper l'alimentation,

Couper.

Et respirer, enfin respirer.