Salomé et le Nouveau Monde...
Salomé et le Nouveau Monde...
Salomé et le Nouveau Monde…
Dans un coin doux d’un vieux jardin
Vivait Salomé, cœur tout malin,
Une petite fille au rire clair,
Avec des étoiles dans ses yeux de lumière.
— Quand je serai grande,
Disait-elle souvent,
Je serai cheffe d’un grand chantier vivant !
Pas un chantier fait de béton et de bruit,
Mais pour réparer le monde qu’on détruit.
Elle voyait des villes un peu cassées,
Des forêts tristes, des mers fatiguées,
Des gens qui pleuraient dans le matin gris,
Et des cœurs froids, remplis d’ennui.
— Ce monde-là, moi, je le change !
Disait-elle, fière comme une mésange.
Fini les guerres, les sous, la colère —
On mettra de l’amour dans l’atmosphère !
Elle dessinait des maisons en fleurs,
Des écoles où l’on joue à faire le bonheur,
Des jardins pour parler aux abeilles,
Et des arbres à souhait sous le soleil.
Dans son monde, il y aura des lois :
Respecter chacun pour se respecter soi.
Des ruisseaux, des chats, du vent dans les bois,
Pour chaque cœur, même tout petit qu’il soit.
— Les chefs d’avant ont un peu raté…
Mais moi, je vais tout réparer !
Et Salomé, du haut de ses boucles dorées,
Rêvait fort, et même éveillée.
Peut-être un jour prochain
On verra surgir, de ses deux mains,
Un monde nouveau, doux comme une chanson,
Où chaque humain aura sa maison.
Où l’on rira fort, sous les étoiles —
Sans peur des bombes, sans murs, sans voiles.
Un monde qui pousse, comme une fleur,
Œuvre mirifique d’une petite rêveuse au grand cœur.
PascalN ©
« Demain, c’est nous les grands »
(Texte manuscrit - illustration créée avec ChatGPT)
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