Glückwunsch! Deine Unterstützung wurde an den Autor gesendet
Phare sans lumière

Phare sans lumière

Veröffentlicht am 15, Juli, 2024 Aktualisiert am 17, Juli, 2024 Poetry and Songs
time 2 min
1
Liebe ich
0
Solidarität
0
Wow
thumb Kommentar
lecture Lesezeit
2
Reaktion

Auf Panodyssey kannst du bis zu 30 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 29 articles beim Entdecken.

Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten. Einloggen

Phare sans lumière

                         

J’ai le cœur gardien de phare

quand le tien broie du noir

et du haut de ma tour, je te veille chaque soir.

Quand la mer se déchaîne,

quand la vie se fait chienne,

moi, le vieux solitaire,

t’offre un peu d’ma lumière.

 

Mais ma lumière tu vois,

s’en est allée, je crois.

J’ai plus d’mots, plus d’envie,

je n’ai plus qu’moi dans la nuit.

Même l’encre, jetée, ne forme sur le papier

que ténébreuses images de navires en naufrage.

 

Alors je tourne en rond,

tout en haut de ma tour,

tenant à la main une bougie allumée

pour que demeure au cœur

l’espoir qu’un beau jour

la lumière revienne, comme une vague, m’emporter.

 

Loin d’une terre de bitume,

loin d’une mer d’écume,

loin de ce monde sombre,

qui sombre et m’inonde,

qui me noie chaque fois

que le soleil se lève

et qui me jette là,

échoué sur la grève.

 

J’ai le cœur gardien de phare,

l’horizon dans l’regard.

Mon céleste est d’étoiles, de Lune et d’astral.

J’ai pas les pieds sur terre et la tête à l’envers

quand du haut de ma tour,

je ne rêve que d’amour.

 

Alors je tourne en rond,

tout en haut de ma tour,

tenant à la main une bougie allumée

pour que demeure au cœur

l’espoir qu’un beau jour

la lumière revienne, comme une vague, m’emporter.

 

L’amour c’est l’abîme,

sur lequel on s’abime

quand on a, comme moi,

le cœur gueule de bois

à trop se mettre le crâne

pour quelques vagues larmes,

au fond d’un tonneau de tant de tord-boyaux.

 

Dans mon phare sans lumière,

je n’ai plus que l’amer

dilué dans une fiasque,

du rhum dans une flasque.

Et sous mon ciel d’encre,

je recherche Lumière

pour y jeter mon ancre,

aborder l’univers.

 

Alors je tourne en rond,

tout en haut de ma tour,

tenant à la main une bougie allumée

pour que demeure au cœur

l’espoir qu’un beau jour

La lumière revienne, comme une vague,

m’emporter.

 

Auteur, compositeur, interprète, guitare/piano et montage vidéo : Oren le conteur

Texte à retrouver dans "Nous n'irons plus voir la mer"

Dossier "Nous n'irons plus voir la mer"

lecture 43 Aufrufe
thumb Kommentar
2
Reaktion

Kommentar (0)

Du kannst deine Lieblingsautoren mit einer Spende unterstützen

Die Reise durch dieses Themengebiet verlängern Poetry and Songs
CORRESPONDANSE
CORRESPONDANSE

Je voudrais que tu croies à la lettre mes écrits

Pablo Borras
1 min
Premier pas
Premier pas

Jamais je n’oserais ce premier paslaissant cet autre derri&e...

Matthieu Corgnet
1 min
Deuil vivant
Deuil vivant

Je veux être une petite voixtelle une couverture confortableque tu remonterais sur toisavourant une...

Matthieu Corgnet
1 min
Western Libido
Western Libido

Tu veux que je mélodiseMais que me disent tes mots

Matthieu Corgnet
1 min

donate Du kannst deine Lieblingsautoren unterstützen

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey