Entre-deux
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Entre-deux
Sur la ligne de crête, entre deux eaux,
Le cœur à marée haute, la tête sous les mots,
Une voix m’avait promis la paix dans mes pensées,
Mais la mer s’est retirée sans prévenir, tu sais.
J’me tiens debout, bancal, sur le fil des jours,
Ni vivant d’hier, ni prêt pour l’amour.
J’ai troqué mes obsessions contre le gris du silence,
Et l’calme, parfois, a des airs de méfiance.
Le vent a tourné sans me prévenir,
J’regarde mes traces, mais j’peux plus revenir.
Entre chien et loup, la paix me ronge,
Comme on effiloche la fin d’un songe.
Entre deux feux, entre deux guerres,
J’trace ma route sans haine et sans bannière.
Le sommeil meilleur, j’fais mes nuits,
Mais je dors en équilibre au bord d’un puits.
Elle souffle encore, au creux du matin,
Pas d’croisée des chemins, juste un lendemain.
Sa promesse flotte, douce et sans fond :
« T’as tes émotions, cowboy… mais des bottes de plomb. »
Entre deux mondes, je marche sur le fil,
Funambule de mes nuits fragiles.
J’cause à la lune comme à une amie,
Elle m’répond pas, mais au moins, elle luit.
J’fais semblant d’y croire, à c’monde bancal,
À cette pâle lumière qu’on dit vitale,
Mais même les anges ont l’regard flou,
Quand la nuit s’allonge un peu trop sur tout.
Entre deux feux, entre deux guerres,
J’trace ma route sans haine et sans bannière.
Le sommeil meilleur, j’fais mes nuits,
Mais je dors en équilibre au bord d’un puits.
J’ai croisé des rires, j’ai frôlé des pleurs,
Mais l’ciel reste gris dans l’fond d’mon cœur.
Faut croire qu’la paix, c’est pas gratuit,
Le prix à payer c’est un rêve qu’on survit ou qu’on fuit.
Y’a des jours où j’me sens presque clair,
Puis l’brouillard revient sans un éclair.
Entre deux marées, j’trouve ma trace,
Pas d’victoire, juste un éclat dans la glace.
Entre deux feux, entre deux guerres,
J’trace ma route sans haine et sans bannière.
Le sommeil meilleur, j’fais mes nuits,
Mais je dors en équilibre au bord d’un puits.
Alors j’continue, cette fois sans promesse.
Le dos courbé, mais pas dans la détresse.
Si l’ciel s’ouvre un peu, j’crois qu’j’suis vivant,
Pas heureux, non… juste résistant.
Entre deux feux, entre deux guerres,
Je tiens le cap, dans le bon sens ou à l’envers.
J’me bats sans arme, sans dieu, sans raison,
Mais toujours debout… entre deux saisons.
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Bernard Ducosson vor 3 Stunden
Fatalement céder ce vent ; même tes "e" en sont aspirés !