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Natalia Nikolaïevna Zakharenko

Natalia Nikolaïevna Zakharenko

Veröffentlicht am 29, Apr., 2020 Aktualisiert am 28, Sept., 2020 Musik
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Natalia Nikolaïevna Zakharenko

 

La chanson Natalie Wood, écrite et interprétée par Jay Alanski en 1980 et rendue célèbre par Jil Caplan en 1990 ne parle pas de Natalie Wood. L’actrice est là simplement à titre de comparaison : « comme Natalie Wood ». Elle avait joué dans La Fureur de vivre avec James Dean, et dans La Fièvre dans le sang.

Entre les deux enregistrements, la vraie Natalie Wood est décédée. C’est une histoire tragique et un peu sordide, dont les détails ne sont toujours pas élucidés à ce jour. Le 29 novembre 1981, elle est tombée d’un bateau près de l’île Santa Catalina en Californie. Son corps sans vie est retrouvé dans la nuit, noyé. Elle était en compagnie de Robert Wagner (qui joue numéro 2 vieux dans Austin Powers, avec Mike Myers dans le rôle-titre), son mari, et de Christopher Walken (Lui aussi a joué avec le même Mike Myers dans Wayne’s World 2), son amant. Ces petits arrangements avec le contrat de mariage étaient de notoriété publique. L’enquête judiciaire est toujours ouverte à ce jour.

Ce décès soudain fait de la chanson de Jay Alanski une œuvre tristement prémonitoire, dans laquelle il est question du désespoir des perdants, de ceux qui « parfois sautent par la fenêtre ». Plus que de la mélancolie, c’est une forme de grande dépression qui plane au-dessus des têtes. Le chanteur s’adresse à une femme qu’il compare à Natalie Wood. Elle est à la fois fragile et révoltée :

« Tes amis t’ont trahie » (combien l’avenir va lui donner raison…)

« Les coups de marteau que tu te donnes sur la tête

T’aideront pas à comprendre l’existence est si bête »

« Quand l’ennui t’assomme, tu cries : « tout m’abandonne » ».

Il y a aussi cette sublime sentence :

« Chaque jeu a son perdant ».

Après l’avoir décrite, il cherche à lui remonter le moral, une touche d’espoir au milieu de la tempête :

« Il faudrait que tu prennes tout ce qui est bon à prendre ».

La version de Jil Caplan, beaucoup plus produite et calibrée pour le Top 5 est simplement féminisée, pas de gros changements : « Je suis le seul à comprendre » devient « Je suis la seule à comprendre ». Le reste des paroles est intouché, ainsi que la mélodie. La fin ne laisse aucune place à l’espérance :

« Et quand des fois t’es heureuse

Alors tu veux tout gâcher, tout détruire, tout tuer

Juste histoire de prouver que la vie est vraiment affreuse »

 

Natalie Wood…

Je me suis levé ce matin en pensant à elle, la mélodie flottait dans les brumes, je n’arrivais pas à me rappeler où je l’avais vue récemment, éprouvant l’impuissance de celui qui essaye d’attraper des images qui ne veulent pas remonter à la surface, et puis cela est revenu : c’était dans un documentaire consacré à Robert Redford. Les deux stars s’étaient côtoyées à l’écran, au bord d’une piscine, comme Alain Delon et Romy Schneider. L’un est vivant, l’autre pas. Les femmes semblent souvent porter un poids plus lourd sur leurs épaules, supplément d’âme, de peine ou de lucidité...

 

 

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