La poésie et moi etions les meilleurs alliés du monde. 
Des mots me viennent  et mon esprit grisé les sonde.
Des années, des mois que je n'ai plus tenté l'émoi
Des cris écris, déclinant les irrégularités de ma foie.

Ma foie...

Je ne sais donc pas ce que donnera chacune de mes prochaines lettres 
Assemblées telles des soldats ruinés par beaucoup trop de fêtes .
Elles s'agiteronts faillibles, parfois sans sens, encenssant 
Des définitions primaires de clichés chiqués incessants .

Sans sang.

Alors malgré les doutes m'assaillants l'âme et maugréants l'instant
Me voici parti à l'aventure comme lorsque j'étais  enfant:
Sans lampe de poche et pied nus, rêveur souriant, j'en convient.
C'était alors  beaucoup plus fun que de rester l'ennuyeux crétin. 

Note pour demain ;)

Me voici étonné, j'avance sans aucune préméditation.
Je suis svelte, en tête sans avoir préparé ce marathon.
C'est dans ces instants de grace que je réitère mon attention.
Et voila que je me mange effectivement l'impétueuse répétition... 

Poil au fion !

Les sons me viennents, sans efforts, témoins de ma lente agonie
De n'avoir rien fait d'un talent qui me chatouille l'esprit et la folie.
Quelle honte, ais je toujours pensé, de dormir dessus, déçus, échus...
C'est un problème résolu que de finalement  me bouger le cul.

Bien lu.

M'ayant donc soufflé la poussière de l'encéphale.
Je peux  maintenant revenir à une activité banale.
Et me préoccuper du titre de ce texte complètement inutile.
Ho et puis merde, un titre pour ce texte, c'est assez futile  !  

L'eut-il ? 

Ha! L'agréable !

Photo de Matthew Henry provenant de Burst