

Le Roman... et si cela arrivait !
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Le Roman... et si cela arrivait !
1er novembre
Je me suis isolé pour écrire mon roman policier, au bord d'une rivière sur une île. Pas de tempête. C'est très calme. Ça m'aide, mais ça ne fait pas tout.
30 novembre
Je suis paisible et mon roman a bien avancé. Je déguste mon café sur la terrasse. Je suis content de moi.
05 décembre
Ma nuit a été agitée et je commence à avoir des sueurs. Le sommeil me manque et je ressens une forte fatigue. Ai-je le mal du pays ?
06 décembre
J'ai passé la journée à regarder la rivière. Je ne touche plus à mon roman et pourtant il avance. Quelqu'un vient écrire à ma place. J'ai lu ! C'est bien.
10 décembre
J'ai vu des traces de pas sur le parquet de ma terrasse et la porte est restée entrouverte. Si j'attrape le plaisantin, "ça va chauffer pour son matricule". J'ai mis un cadenas sur la porte pour qu'il ne rentre plus dans la maison.
11 décembre
J'ai passé une très mauvaise nuit et je suis très irritable. La porte est restée fermée, mais je ne comprends pas, le livre a avancé de dix pages. Comment a-t-il fait pour entrer ? Pourquoi ne me réveille-t-il pas lorsqu'il frappe sur les touches de ma machine à écrire ? Il y a une page marquée avec une feuille d'arbre comme marque-page. Cela parle de la mort de l'écrivain. Je ne suis pas d'accord ! Je vais l'attendre ce soir pour savoir qui il est et pourquoi il fait ça. Je suis resté jusqu'à 2h du matin et je me suis assoupi quelques heures sur le lit. Quelque chose m'a réveillé ! Une ombre, au fond. J'allume la lampe de chevet et je lui demande de s'avancer. Sa silhouette me dit quelque chose. Je pose mes yeux sur la table. La dernière page est sur la machine. Je fronce les sourcils et je peux lire le mot "fin". Il a fini le livre !
Je me rapproche de l'ombre et son corps se matérialise de plus en plus.
Ce n'est pas un être humain commun. Maintenant, je le vois. Il ne peut pas parler. C'est un de mes personnages. Il est sorti du roman, je ne sais pas comment. C'est incroyable, même impossible. Je lis les deux dernières pages. L'écrivain est noyé dans la rivière au petit matin. Son corps donné en pâture aux poissons et aux crocodiles. Je relève les yeux dans sa direction, mais il est trop tard, il me frappe avec une batte de baseball et ma tête heurte la machine à écrire. Il me traîne sur la terrasse pour me jeter dans l'eau. La blessure à la tête m'empêche de bouger. Je subis. Le soleil est radieux aujourd'hui ! Mon livre ne sortira jamais !


Ferjeux Mougin vor 10 Stunden
J'aime beaucoup cette proposition-là, il fallait y penser
Marie Bulsa vor 9 Stunden
Merci
Marie Bulsa vor 9 Stunden
Tu imagines que nos personnages détestent ce que l'on écrit sur eux. Aïe !
Ferjeux Mougin vor 5 Stunden
C'est une éventualité qu'il ne faut pas minorer, cela dit nous restons pour l'heure encore maitre du jeu fort heureusement, non ?