Une approche applicable aux personnes âgées déficientes

Vous avez certainement entendu parler comme la plupart des gens de la méthode Montessori. Dans l’inconscient collectif, elle est souvent associée aux enfants. Toutefois, il existe d’autres possibilités de mise en place de celle-ci, qui ne concernent pas uniquement nos bambins. Il s’agit de principes qui peuvent être intégrés à divers moments de la vie, de la petite enfance à l’adolescence. Mais aussi aux séniors présentant des pathologies neurodégénératives.

Maria Montessori : une des premières femmes médecin en Europe

Née en 1870 en Italie, elle obtient son diplôme à 26 ans. Suite à l’observation d’enfants porteurs de troubles dans les hôpitaux psychiatriques, elle parvient à leur enseigner la lecture et l’écriture de manière totalement autonome, obtenant ainsi la reconnaissance de ses pairs. En 1899, elle devient directrice de l’école d’état orthophrénie à Rome. Durant sept ans, elle travaille auprès de jeunes sains de 3 à 6 ans et développe alors cette science de l’éducation au sein d’une démarche intégrant les concepts précédemment utilisés.

Naissance de la méthode Montessori

Les bases de sa pédagogie “aide-moi à faire seul” se fondent sur : 

• La liberté ;
• l’auto discipline ;
• le respect ;
• l’action sur l’environnement ;
• l’apprentissage par l’expérience.

Pour les découvrir en détails :

https://www.psychologies.com/Famille/Grandir/Scolarite/Articles-et-Dossiers/La-pedagogie-Montessori-c-est-quoi

Permettre de traiter les troubles cognitifs de nos ainés dans les Ehpad

Pour améliorer leur vie, le professeur Cameron Camp a adapté ce protocole aux patients atteint de la maladie d’Alzheimer. Il est axé sur des règles d’individualité dans la communauté et d’accompagnement dans les apprentissages. Le but est de développer leurs capacités, en s’appuyant sur les facultés qu’ils possèdent encore. Afin qu’ils soient capables d’évoluer, il est essentiel de les maintenir dans la réalité. Cela leur permet de se sentir utiles en leur donnant une raison de se lever chaque matin. Ce processus est appelé la normalisation.

Les établissements dans lesquels l’équipe médicale est formée à cette pédagogie bénéficient d’effets concrets sur l’état de santé de leurs résidents. Après deux ans, ils constatent que la prise de médicaments a diminué. Cette procédure donne de très bons résultats sur ces êtres en perte d’autonomie et des communications scientifiques sont disponibles pour en attester.