Volume 2, partie 1 suite
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Volume 2, partie 1 suite
2
Lucas passait son temps à poser des questions sur Arc-en-ciel dont Tommy lui avait raconté les exploits, la beauté et l’incroyable vitesse qu’il avait. Ils avaient tous hâte de rentrer, de retrouver tout le monde. Ils étaient impatients ! Ils mirent environ une dizaine de jour à naviguer puis ils commencèrent à voir le rivage au loin. C’était leur terre. On pouvait lire la joie, l’impatience sur tous les visages, ils étaient enfin rentrés chez eux.
Bien sûr, ils ne rentraient pas au complet, mais il y avait du nouveau monde pour combler un peu la douleur. Plus ils s’approchaient, plus leur cœur s’emballait. Au moment du débarquement, ils ne reconnurent pas leur endroit.
C’était désertique ! Les champs étaient brûlés, les animaux avaient disparu, aucun habitant dans les parages. Tommy se tourna vers ses amis : « Mais que s’est-il passé ici ? »
Malus : Je vais regarder dans la boule du passé de Bonus.
Il prit celle-ci et récita une formule magique qui lui permit de voir l’horreur. Des centaines de choses ressemblant à des terriens mais qui n’en étaient absolument pas étaient tombés malencontreusement sur leur monde et avaient dans un geste de folie pure, tout ruiné. Cela rappelait à Lola, la destruction de sa famille, les souvenirs remontaient à la surface, c’était terrible. Le choc
était présent dans l’esprit de chacun. Les terriens dont Tommy faisaient partie se demandaient pourquoi une telle violence venant de la terre pouvait exister, pourquoi se comportaient ils toujours en brute ? Ils n’en revenaient pas, l’alerte avait été lancée par Confituria et le monde d’Extraventuria avait pris la fuite, ou bien tenter. La plupart d’entre eux avaient réussi à se cacher dans le Chaudron Magique, Arc-en-ciel en faisait partie.
La plupart des fruits et légumes, des animaux terrestres et aquatiques, des champs de céréales, ainsi que Confituria avaient pu se réfugier dans celui-ci mais n’avaient jamais pu revoir la lumière du jour. Ils avaient été condamnés à rester cloîtrer dedans pour l’éternité. Lorsque ces choses avaient tout cassé, tout brûlé, on pouvait les voir tenter d’ouvrir les portes du Chaudron Magique
mais en vain, étant fous de rage de ne pas réussir, ils condamnèrent toutes les issues afin de les laisser mourir. La boule du passé s’interrompit et tout le monde resta choqué.
Professeur Carrot : Pourquoi ? Qu’était ces choses ressemblant à des terriens mais qui n’en étaient pas vraiment ?
Laurène : Je crois le savoir. Dans la Bible on en parle. Des choses ressemblant à des terriens mais qui n’ont rien de terriens. Ils ne sont comme nous que pour l’apparence, pour le reste ce sont des brutes sanguinaires, des bêtes assoiffées de sang, des monstres venus d’ailleurs, envoyés pour faire le mal et le provoquer.
Martha : J’ai toujours lu ces passages mais je ne pensais pas que c’était réel. Enfin je n’ai jamais douté de la véracité de ce livre,
bien sûr mais cela me semblait tellement énorme. Ces choses existent donc bel et bien.
Laurène : On a eu la preuve. Sous leur apparence charnelle, on a vu leur vrai visage, leur vraie forme. Ils sont terrifiants. Ils viennent du mal en personne.
Martha : Nous devons trouver une solution pour échapper à ces choses, nous devons sauver ceux qui se sont cachés et libérer Extraventuria avant un prochain drame.
Hugo : J’ai une question. Je sais que je ne le connaissais pas vraiment, mais ce que vous avez décrit concernant ces choses, j’en ai connu pleins moi, ils n’étaient jamais courtois, en apparence oui, mais sinon ils cherchaient toujours un moyen d’écraser les autres, ils étaient sournois, faux, fourbes, ils incitaient d’autres à faire de même. J’ai cru comprendre que le
père de Benoît était venu ici par hasard pour éliminer tous ceux qui se trouveraient sur son passage. N’en était-il pas ? Parce qu’après se transformer en monstre, géant ou je ne sais plus quoi, ce n’est pas vraiment naturel ni très terrien à la base même avec une malédiction puissante. Je ne pense pas que je deviendrais une chose hideuse même avec un mauvais sort, enfin je peux me tromper. Il se tourna vers les magiciens, attendant une réponse.
Bonus : Eh bien, je pense que s’il était effectivement une de ces choses, il était plus facilement enclin à recevoir le mauvais sort de
Trounoir qui régnait sur Malcroque un peu avant que ceux-ci ne l’atteignent. Il est clair qu’il y a tout un monde qui sépare les vrais terriens de ceux qui n’en sont pas vraiment. Je n’aurais jamais imaginé que cela puisse exister de pareilles horreurs. Il regarda avec ses yeux tout ronds ses deux autres amis magiciens de manière interrogative.
Malus prit la parole : « Nous nous approchons à grand pas d’Extraventuria. Nous allons devoir réagir pour nous emparer du Chaudron Magique. Il est très possible qu’ils soient restés là et qu’ils suppriment tous ceux qui s’approchent trop près. »
Marin : Que suggères tu ?
Malus : Nous allons chercher dans nos livres respectifs. Nous devons trouver les bonnes formules pour figer un maximum de temps ces êtres maléfiques, cela doit nous en laisser assez pour rentrer dans le Chaudron Magique et rejoindre ainsi tous ceux qui s’y sont réfugiés depuis tout ce temps.
Professeur Carrot : Nous y serions allés, nous serions peut-être morts ou bien nous serions enfermés dans nos propres locaux depuis plusieurs années. Ils doivent être tous mourants non ?
Malus : Nous n’y étions pas, nous allons faire le maximum maintenant pour libérer notre monde de leur joug. Il n’est pas question qu’ils restent enfermés davantage de temps. Nous voilà presque au rivage. Il suffit de discuter, nous devons savoir ce que chacun fera. J’ai trouvé la formule pour stopper ces malfrats le temps qu’il nous faudra pour ouvrir le Chaudron
Magique. Dès que nous aurons mis un pied sur le sol, nous réciterons tous les trois cette formule à des degrés différents afin de les atteindre plus rapidement et efficacement.
Les magiciens étaient prêts à intervenir, pendant ce temps-là, les confitures, Professeur Carrot, Tommy, sa famille, Martha et sa famille, Lola, Lisa couraient vers le Chaudron Magique pour ouvrir les portes. Tout semblait mort autour, un silence pesant régnait. Cela faisait froid dans le dos, c’était terrifiant. Les choses étaient immobiles. Les magiciens les rejoignirent et en
un coup de baguette magique ouvrirent la porte. Ils y entrèrent tous en même temps et tombèrent sur le sol poussiéreux. Le Chaudron Magique était désertique. Mais où étaient-ils tous passés ?
Tout le monde resta cloitré dedans, sauf les magiciens qui décidèrent de prolonger les effets de leur formule sur ces faux terriens et aller rapidement vérifier l’état de leur monde si cher à leur cœur. Il n’y avait autour d’eux que désarroi, abandon, malheur, douleur, effroi. Ils pouvaient revoir les scènes atroces que tous avaient vécus auparavant. C’était plus qu’ils n’en pouvaient
supporter, ils rentrèrent au Chaudron Magique. Fraisia et ses amies avaient commencé à nettoyer, ranger, cuisiner. Tommy et ses amis, sa famille étaient quant à eux partis à la recherche des enfermés. Ils ne comprenaient pas où ils avaient bien pu passer. C’était inconcevable, il n’y avait pas de corps sans vie, donc ils avaient bel et bien disparu de là. Les magiciens commencèrent eux
aussi à explorer les recoins du lieu et ils tombèrent nez à nez avec Lola. Elle poussa un petit cri, elle ne les avait pas vu arriver. Elle leur dit : « Alors qu’avez-vous vu dehors ? »
Marin : Un spectacle de désolation. On ne pouvait plus le supporter alors on est rentrés pour vous aider.
Lola : Il n’y a personne ici et depuis un certain temps déjà. Je ne sais pas où ils sont tous passés. On n’a trouvé aucune issue, à moins qu’il y ait un passage secret méconnu ?!
Marin : Allons voir Professeur Carrot. Il en saura peut-être plus.
Lola appela Tommy et les autres pour qu’ils entendent cela. Ils étaient tous ensembles face au Professeur Carrot et Marin lui dit : « Professeur, ne connaitriez vous pas un passage qui mènerait ailleurs ? »
Professeur Carrot : Je ne connaissais pas jusqu’à maintenant, il semble que Confituria ou quelqu’un d’autre est découvert dans mon bureau entre deux pans de ma bibliothèque, quelque chose. Il tendit la feuille qu’il venait de découvrir sur son bureau. Malus prit la feuille et suivant le plan indiquait dessus, se retrouva face à un mur qui semblait plein et surtout sans ouverture. Il dit : « Cherchez partout, il y a forcément une brèche quelque part qui nous permettra de quitter cet endroit et retrouver nos amis. »
Ils cherchèrent assidûment et c’est Lisa qui trouva la faille. Elle s’écria : « J’ai trouvé, j’ai trouvé ! » Malus vint rapidement la rejoindre, toucha le coin du mur et constata que celui-ci se relevait facilement comme du papier peint en train de se faire arracher. C’est donc par-là que tous étaient passé. Ils ne leur restaient plus qu’à s’engouffrer dans le passage secret et retrouver tous les autres.