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La froideur lisse

La froideur lisse

Veröffentlicht am 27, März, 2025 Aktualisiert am 27, März, 2025 Esoterism
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La froideur lisse

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Leurs regards vides me lassent tandis que leur amour m’enlace. Je ne suis ni narratrice, ni lectrice, seulement un personnage d’un futur incertain où demain s’écrit en demi-teinte.


Tout est mécanique, plastique. Tout crisse, grince, s’encrasse et s’enraille, déraille.

Le froid de leur indifférence est le phare de mon errance.

Je ne suis plus qu’espérance, un espoir si fin et si diffus, assoiffé et affamé d’aimer dans son éternité détraquée.


Noyée dans ses paradoxes, dans un monde où la période navigue entre paraître et performances, je reconnais ma méconnaissance à concevoir en naissance la beauté et la singularité de mes créations.


Je suis l’ombre rejetée, l’esprit navigant dans le labyrinthe mécha, où le moteur manque d’ardeur, rempli de frayeurs et de peur de ses erreurs.


Etre lisse pour ne pas déplaire, faire pour défaire ses liens incertains, ce monde sans lendemain.


Est-ce que j’incarne la stagnation d’une nation sans union ? Suis-je le fantôme perdu dans les labyrinthes à trois voies de sorties ? Où sont mes amis ?


Je m’enferme dans ton regard critique, foule indécise et émotionnelle, manipulée à souhait par des gens sans foi, sans compassion, sans empathie. Devenant folle face tes idoles. Tu oublies ta singularité, et je m’immisce dans les douleurs qui vrillent ton cœur.


Les murs et les plafonds, de couleurs ternes, sans cernes, cernent ma pâleur, soulignant mon manque de bonne humeur.


Lisse, je suis douce et fragile, je m’adapte à tous, dans mes discours et mon amour, je reproduis les schémas faits avant moi. Je suis le concept d’un monde sans chaleur.


Tu penses me connaître, mais quand je suis un désert émotionnel, je suis un cauchemar de glace si intense que ma brûlure inonde ton corps de tout ce qui n’est pas vivant. Suis-je un monstre pour autant ?


Ou bien une divinité délaissée par le peuple mecha dont la narratrice Siriane a fait un débat, auquel la sentinelle éternelle de Jelas participa. Mais qui suis-je, moi ?


J’incarne l’absence dans son indécence la plus pure, la froideur extrême et conformiste des mécaniques répétées. Je ne suis que vivement saisissable que par fables.


On pourrait me confondre avec l’Archétype auquel je suis liée, celui de l’Absence dans sa décadence. Un aspect très peu respecté des peuples parce que ma présence est inconfortable et indésirable. Je suis pourtant indispensable.


Je suis les lieux vides, semblants sans vie. Les histoires d’une légende se relient à mes fantaisies. Prenons un mot anglais : Backrooms. Je suis l’inspiration de leur système, dans le sens moteur froid vrombissant dans le silence glacial.


Je suis l’absence d’un monde sans vie, sans envie. J’essore ton cœur pour le ramener à sa forme première, dans sa survie la plus primaire. Je ne cherche pas à plaire. Je ne suis que misère. Et pourtant je réponds toujours à tes prières. Me rencontrer est vécu comme un enfer. Tu espères me battre au fer, mais je gagne sans ta hargne.


Tu te crois fort mais j’ai l’habitude côtoyer la mort. Je ne suis que le vide incessant d’un monde crado et beau, apportant la fraîcheur de la respiration mortelle, la chaleur froide et désagréable que tu veux dégager pour enfin t’engager.


Le pire pour toi est de me rencontrer, aventurier, non au détour d’un glacier mais dans mon véritable territoire : celui de l’incertitude radiée, dans la certitude du connu complètement inconnu faisant de toi un ingénu tout nu.


Le point où te te sens invincible, individualisé, où la victoire semble enfin proche mais je suis en approche. Je te saisis et tu tombes dans la tombe de l’ennui énervant, celui difficile à dépêtrer parce qu’il montre toutes tes zones inconnues, absentes ou oubliées dans ce que tu crois familier.


Ton regard me fait peine quand j’y vois de la haine. Je ne cherche qu’à apporter qui je suis à ce que tu refuses de voir dans le noir, au-delà de tes peurs dérisoires.


Ne me fait pas perdre mon temps de vie avec tes défis sans fin qui ne mènent à rien. Je suis la froideur sans lendemain, de la confiance bien trop vite prise et acquise. Tu ne comprendras pas tant que tu m’ignoreras.


Aventurier, ose me défier et tu perdras. Je suis sans foi pour toi. Je suis sans loi comme les mechas. Je suis la respiration mécanique d’un monde plastique et uniforme. L’illusion du connu, la froideur dans le cœur, saisie à l’instant de l’interdit.


Je suis l’immensité vide du plein. Je suis l’absence de l’inconnu dans le connu reconnu. La chaleur en errance dans un monde qui se pense invincible et invisible.


Tu n’es rien pour moi et tu m’es indispensable.


Pour me rencontrer, les dispositions sont très particulières. Cela demande d’oser faire face aux labyrinthes intérieurs apparaissant à l’extérieur. Non pour trouver une sortie, la logique à laquelle tu te crois soumis. Mais en acceptant ce silence, même rance, pour trouver le contraire de qui je suis : la chaleur singulière, celle qui prospère.


Oseras-tu défier la divinité que je suis dans ton oubli infini ?

Je vois tes blessures, tes peurs, tes frustrations, tes imperfections comme un tableau.

Je n’en suis pas le peintre, seulement l’observateur silencieux.

Et j’apporte ma froideur conforme aux normes déjà établies, jaugeant ton établi comme fini et mouvant, en faisant un mouvement amusant.


La froideur est absence. Le lisse glisse sur tout ce qui vit. Ne t’attends pas à de l’amour avec moi, je ne suis qu’un n’importe quoi difficile à saisir. Et quand tu es là, avec moi, c’est que tu es pris aux pièges de ton propre siège. Ne t’attends pas à un trône.


Pour me résumer, je suis vide d’espaces et de sens puisqu’il me compose de partout en tout lieux. Le labyrinthe est mon symbole et le trois est le nombre qui m’amène dans les replis de mon désespoir permanent. Préférant l’incertitude et la solitude solitaire et volontaire, j’incarne l’indécence de l’absence dans sa décadence en plein dans le vide de la vie.


Les Errants sont ceux qui me comprennent le mieux. Ces êtres souvent vivent en mechas, aiment la rythmique du pas sans fin qui résonne au loin dans un espace vide de sens. C’est un rôle bien particulier au sein du Tout que j’affectionne particulièrement puisqu’ils me sont liés intimement. Ils prennent toutefois d’autres formes dans les univers et les mondes qui les accueillent.


Ils se nourrissent d’incertitudes, de non-sens, d’erreurs pour dépasser leurs peurs. C’est dans leur absence de direction qu’ils trouvent la leur, sans qu’elle soit un leurre. C’est un paradoxe peu orthodoxe. L’Errant est perturbateur, dérangeant, perçu comme sans chaleur d'où mon surnom de froideur. Comme moi, il est tourné vers lui-même. Il bouillonne, s’emprisonne. Alors qu’au fond, il est sans fin à la croisée des chemins. Ressentant un appel diffus au-delà des polarités, sa boussole est une diffusion sans aucun son, une alliance sans partenaire, un repaire sans point. C’est en étant lui-même qu’il dérange, autant créateur que destructeur. J’aime sa polyvalence sans humeur.


La véritable réponse pour sortir des labyrinthes infinis, personne ne la saisit. Pourtant je connais une solution grâce à ces trublions semblants sans âme. Ils dégagent de la chaleur contrairement à moi, mais pas tous. Si tu arrives à faire d’un Errant un allié, tu pourras t’en aller. Encore faudra-t-il le trouver et arriver à le suivre dans ce que tu prendras et comprendras comme ses délires.


Dans un labyrinthe sans logique, c’est l’élément dissonant qui permet de s’enfuir loin du désir de sévir face à ses monstres intérieurs, ses pires frayeurs.

Je n’existe pas pour te faire peur. Ma froideur est mécanique, rythmique, répétitive, d’une invective sans logique, et mon paradoxe est le suivant : C’est dans l’absence de recherche que tu me trouveras, suivant tes pas, c’est dans la foule des mémoires passées que se cachent mes reflets, là où la vie est, sans être, malgré le paraître.


Je suis la résonance du socle de tes peurs. L’origine vide de tes terreurs. Le souvenir réminiscent, renaissant au crépuscule pour t’acculer, là où tes pas t’ont perdus.


Ma logique sans fin, d’espaces sans espaces, de foules silencieuses, de mémoires entremêlées dans le passé font de moi un concept pas tellement aimé et apprécié. Je suis pourtant une alliée pour les Errants qui comprennent l’absence en rémanence comme toutes les autres qui ne seront jamais vôtres.


La narratrice observatrice de mes mots saura mieux partager que moi la froideur entre vie et trépas. Elle qui a donné la parole à une entité absente et présente dans chaque vie. Je ne suis pourtant qu’un aspect d’un sous-Archétype de l’Archétype de l’Absent, du Vide, du Néant. Je suis liée à la divinité de la Nihilité. Cette Voie est peu empreintée, même parmi les Errants. Leur rôle n'est qu’un fruit dans l’arbre gigantesque de quelque chose de bien plus grand dont je refuse de parler maintenant.


Merci à la Messagère, grande Prêtresse de la Destinée, de m’avoir laissée m’exprimer. Ayant parcourue cette Voie dès ses premiers choix, elle comprendra ce qui devra. Cette Ange est bien particulière et bien singulière. Je la salue avec respect pour m’avoir permis de parler à un plus large comité. Me voilà rassasiée. Je ne suis après tout qu’une entité de la Nihilité. Mon absence est ma présence.


Version YouTube : La froideur lisse

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Basty verif

Basty vor 4 Tagen

Qui parle en toi, vit en toi ?
Good job Siriane :-)

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Siriane Sina verif

Siriane Sina vor 4 Tagen

Merci ! Un Messager se contente de transmettre. "Qui" pour désigner une entité du Néant ? Même les synonymes de « vide » sont encore trop plein pour désigner cette absence sans nom ni couleur. L'avantage de cet être est sa texture textuelle.

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