réfléchie, réflective, cognitive

Et si nous baignions dans l’éther… en conscience.

L’éther représente une sorte d’état immobile de tout ce qui est. Il en est l’essence, l’origine informationnelle. Il contient l’information de toute notre réalité exprimée concrètement. Il est la substance primordiale comprise comme information ou énergie du vide, dévoilé sous forme de magnétisme et révélant l’espace subtil, volatil, insaisissable. C’est alors depuis l’éther mis en mouvement qu’émerge tout élément, matière et énergie. L’éther est aussi à considérer comme désignant l’information circulante dans un milieu de vie, avec laquelle chaque élément matériel évolue.

La conscience fait état d’une interface d’interprétation informationnelle entre un élément et son environnement. Elle se comprend par les flux d’échange informationnel, comme une information que l’on traite en relation à notre état et nos conditions du moment. Elle reflète l’ensemble des opérations de réception, de traitement et de diffusion de l’information par un élément ou un organisme en rapport à son environnement. Elle s’organise autour d’un centre, un cœur. Sa portée est définie par le périmètre d’influence informationnel (ou magnétique) matérialisant une zone d’interface interne-externe. La conscience permet de réguler un certain équilibre vis-à-vis d’un milieu de vie, elle se relie entre matière et éther.

Pour opposé complémentaire de la matière, nous avons l’éther. De la même manière, pour opposé complémentaire de la sphère, nous avons le tore. Un élément matériel est sphérique, et son champ magnétique associé est toroïdal.

Le champ magnétique indique une zone d’influence circulant l’information relative à un élément. Cette information relève de l’éther. Qu’il nous soit directement perceptible ou non, pour tout élément matériel, il y a un champ magnétique associé. Un élément matériel présente une forme sphérique, et il est associé à un champ magnétique toroïdal.

Les éléments de matière s’organisent en des ensembles ou systèmes cohérents. Chacun relationne en interface de son champ magnétique. Un ensemble d’éléments matériels, regroupés en un organisme cohérent, établit une structure en fonction de la somme de ses composantes et des conditions du milieu d’appartenance. C’est ainsi que se forment des organismes.

Un organisme est donc un système dont la forme répond aux conditions d’assemblage de ses composantes. Cette forme varie en fonction du nombre d’éléments, de leur qualité, de leur degré de cohérence, mais aussi de la relation du tout à l’environnement dans lequel il évolue. Un organisme est composé d’éléments sphériques, mais il ne se développe pas nécessairement lui-même sous forme de sphère. Il peut aussi accueillir d’autres organismes établissant un contact cohérent à une ou plusieurs de ses composantes.

Nous sommes un organisme. Une plante, une moisissure, une galaxie, un univers… sont des organismes. L’éther et la matière sont indissociables, ils forment deux opposés complémentaires. Chaque élément concret existe dans une relation d’équilibre à son champ magnétique.

Dans ce contexte, la conscience est un mécanisme qui se complexifie avec la complexité de l’élément ou du système auquel elle se réfère. On peut résumer en disant que plus un système est diversifié, plus la conscience qu’il développe répond à un besoin de traitement complexe de l’information, et plus les capacités mise en œuvres sont importantes.

Un simple élément opère une conscience simple. C’est une interface informationnelle directe, basée sur un seul noyau, centre ou cœur de l’objet. Il s’agit d’un processus de traitement de l’information entrée-sortie, avec réponse directe d’un élément donné, en fonction d’une information donnée. Il n’y a pas de processus complexe de synthèse, de modération de l’information ou de réponse impliquant plusieurs composantes reliés, pas de conscience réfléchie.

La conscience d’un organisme se réfère à un ensemble d’éléments individuels reliés pour former un tout cohérent. L’organisme présente une nouvelle entité individuelle, plus complexe et fonctionnant au travers d’un réseau de ses composantes primaires. Il prend des formes variables n’étant plus homogènes ou régulières comme pouvait l’être une simple sphère. Son interface avec le milieu externe s’exprime donc aussi par sa structure particulière, qui n’est plus nécessairement uniforme. Cet organisme regroupe un ensemble de modules de conscience simple. Il les regroupe en un réseau commun, autour d’un centre principal ou cœur de réseau mutualisé. Une conscience globale émerge de ce réseau, elle s’appuie sur ce cœur de réseau pour la pertinence de traitement de l’information intéressant l’organisme. L’information reliée à l’organisme est traitée en sous-secteurs spécialisés, en différentes parties du réseau, puis elle doit être transitée par le centre commun, pour synthèse et modération, en vue d’une bonne concordance relative à l’ensemble de l’organisme. Il en résulte une conscience globale, réfléchie depuis ou vers un seul point commun du système qui relie le tout cohérent. C’est une conscience centralisée au sein d’un système complexe, une conscience réfléchie, réflective et cognitive.

Nous exprimons une conscience réfléchie, réflective et cognitive. Cette conscience évolue en même temps que nous évoluons, en un même lieu avec lequel nous évoluons aussi. Nous sommes un organisme complexe et nous baignons dans un milieu d’informations communiquant sans cesse. Notre équilibre se joue dans ce contexte appelant une adaptation continue. Nous sommes un système parmi d’autres systèmes participant à l’équilibre d’un même milieu de vie. Nous dépendons des interactions qui se jouent entre ce milieu de vie et les différents systèmes qui l’occupent. La régulation s’opère aux conditions d’un ensemble dépendant aussi de l’influence que nous y jouons.

Une conscience cognitive fait état d’un pouvoir d’adaptation remarquable. Plus ce pouvoir est grand, plus l’influence de celui qui l’agite est grande. Capable d’adresser des choix dans le monde matériel et informationnel, une conscience cognitive véhicule un certain impact sur l’organisation d’un large milieu de vie. Cet impact implique une responsabilité évidente de celui qui influe par choix portés ou relayés.

Quel est notre degré d’intervention et notre liberté de choix ?

Sommes-nous à la hauteur de la responsabilité induite ?

Sommes-nous suffisamment attentifs et honnêtes quant à la conscience que nous posons sur cette responsabilité ?

Et puis… Sommes-nous un modèle d’intelligence suffisant ?

… A quoi suffit cette intelligence humaine ?

© Basty - Cognitive - Extrait du livre ‘esprit des jours’ - 2025 - www.etreconscient.com

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