Je suis de celleux qui achètent de façon pulsionnelle des livres qui m’appellent. A peine reçus, je les frôle, survole de-ci, de-là. Mais souvent, ils trônent seulement sur ma tête-de-lit/table-de-chevet, comme des talismans-chamalows-mantra : « Si je ne dors pas, j’en avalerai quelques mots … »

Toujours, je manque de disponibilité mentale pour rejoindre les présents littéraires que je me fais, alors je ne peux qu’espérer le moment propice qui se présentera. J’aime l’idée que ce n’est pas moi qui décide mais bien - le bon moment.

Ce que j’aime en poésie, c’est retrouver les mots, les images où je me dis :

« Oui, c’est ça. Je suis d’accord. C’est absolument ça ! »

La justesse de Luc Marsal, @midimoinslequart, réside dans sa sagesse. Les mots choisis parce qu’il sait. L’expérience exprimée par la simplicité du choix : parce qu’il sait. Et qu’il a raison. ( Ça, c’est moi en toute subjectivité qui le dit.)

Du coup, lire les poèmes de Luc a pour moi un côté très rassurant, presque douillet, même lorsqu’il raconte les blessures, les manques. Car sa sagesse est bienveillante. Luc dit toujours avec justesse mais fait attention à qui le lit. Merci.

Et quand j’ai vu qu’il éditait un 𝕡𝕠𝕖̀𝕞𝕖-𝕠𝕓𝕛𝕖𝕥, j’ai complètement craqué !

Quelle bonne idée que cet accordéon qui se déplie à l’allure de l’élan vital des mots et des silhouettes qui jettent l’encre, jusqu’au bout pour… - « Vivre plus ».

« Vivre plus », un objet du quotidien qui - juste - fait du bien. Merci, Luc. 🌟

                                                                                                                                                    Tsundoku, Novembre 2023