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Deux

Deux

Veröffentlicht am 25, Jan., 2025 Aktualisiert am 25, Jan., 2025 Crime stories
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Deux

Marie

Six ans plus tôt…

3 mai 2018, 17h30


-Merci beaucoup madame.

Je dis, tout en ramassant mes courses au supermarché de mon quartier. J’ai acheté pas mal de choses pour la semaine dont de quoi faire un gâteau pour ce soir. C’est l’anniversaire de ma nièce et ma sœur et sa famille viennent chez moi pour le célébrer.

Je vais également faire un risotto de coquillettes, le plat préféré de ma petite nièce Lucile qui va fêter ses huit ans. Ma sœur et moi avons dix ans d’écart. J’ai à peine vingt quatre ans et elle va fêter ses trente-quatre cette année. Nous nous sommes toujours bien entendues. Je pense que la différence d’âge y a joué un rôle majeur. Il n’y a jamais eu vraiment de concurrence entre nous et nous n’avons jamais vraiment vécu dans la même maison ce qui fait qu’il y avait très peu de chamaillerie et de grosses disputes. Je dirais même que ma sœur m’a toujours couvée au point qu’il y a presque comme un lien parental entre nous. Elle est très protectrice.

Je fourre toutes les affaires dans le sac de course, puis le porte difficilement jusqu’au coffre de ma voiture. Je tourne le contact et m’apprête à partir lorsque mon regard rencontre le nom de l’enseigne du magasin de disque qui se trouve de l’autre côté de la rive, derrière le carrefour et le parc. Je me rappelle soudain quelque chose : Lucile raffole de la musique, elle a même reçu en cadeau de noël un poste radio pour pouvoir écouter ses CDs. C’est quelque chose qui ne se vend plus trop de nos jours mais ma petite nièce, bien qu’elle soit très jeune, a toujours regretté la vieille époque comme si elle l’avait connue. Sa mère a pourtant essayé de lui proposer un I pod mais elle n’a pas voulu. Elle tenait absolument à avoir un poste radio, comme dans les années 2000, comme moi, sa tante en possédait un à son âge.

Je sais qu’elle aime beaucoup Ed Sheran, je décide donc d’aller lui acheter le disque en plus de son autre cadeau de noël que je lui ai déjà acheté. Après tout, cette petite est tellement mignonne. Il s’agit de ma nièce, certes, mais nous avons toujours eu une relation fusionnelle comme nous avons moins d’années d’écart qu’elle et sa mère. Elle me voit comme sa tante mais je pense aussi un peu comme une figure de grande sœur qu’elle n’a jamais eu. Lucile est fille unique. Ma sœur et son mari ont pourtant essayer ces dernières années d’avoir un deuxième enfant mais en vain. Ils ont découvert que la naissance de Lucile était exceptionnelle puisque David, le mari de ma sœur est presque stérile. Alors ma nièce a toujours été un peu gâtée et couvée par tout le monde et heureusement, ce n’est pas le genre d’enfant à profiter et à en demander plus. C’est une petite fille curieusement très sage, contrairement à ma sœur qui elle a toujours été espiègle étant petite.

J’éteins le contact et sors du véhicule. Je vais y aller à pied, après tout je n’ai pas besoin de prendre la voiture et la garer juste devant le magasin alors que je ne suis même pas à dix minutes à pieds. J’avance d’un pas déterminé. Je traverse le pont reliant le parking du supermarché au parc tout en réfléchissant à tout ce que j’ai à préparer avant ce soir. Parfois je me dis que sans l’entourage de ma famille, je ne serai sûrement plus là. Ma vie n’a pas été facile mais les moments en famille sont la seule chose qui m’ont donné la motivation de tenir.

Je viens à peine de me remettre d’une rupture d’une relation qui a duré un an et demi. Il s’appelait Marc, il était super gentil, super doux et très attentionné. En fait, il n’y avait rien à dire sur lui. Il était super gentil avec moi, était toujours là quand j’en avais besoin, s’adaptait toujours à mon emploi du temps, contrairement à moi qui ai toujours agi selon mes horaires et jamais pour l’arranger lui. On pourrait se demander pour quelle folie je l’ai quitté si brutalement du jour au lendemain. Eh bien je crois en fait qu’il était trop bien pour moi. Je le faisais souffrir même s’il ne s’en rendait pas compte, aveuglé par l’amour qu’il me portait. Cependant, moi je m’en rendais compte et ça me faisait mal. D’autant plus que je pense que je ne l’ai jamais senti. Les sentiments que j’ai eus pour lui n’étaient pas vrais. J’avais l’impression que je l’aimais parce qu’il me gâtait énormément, parce qu’il était « le » petit ami parfait. Mais au fond j’ai réalisé que je ne l’aimais pas lui vraiment. J’aimais seulement sa gentillesse et je me sentais redevable mais il n’y avait pas grand-chose de plus. Et maintenant je m’en veux de lui avoir fait du mal.

Je traverse le parc tout en observant autour de moi. J’ai toujours aimé ce parc. Il est très fleuri, surtout en cette saison. Le moi de mai a toujours été mon préféré, il fait beau et les températures commencent à remonter mais il ne fait pas trop chaud comme en été. Les fleurs sont belles, harmonieuses, la nature se regénère, retrouve ses forces avant d’affronter le soleil cuisant de l’été qui petit à petit va assécher toutes ces belles couleurs.

Ce parc est assez petit mais il est très joli, très pittoresque avec ses grandes arches fleuries à l’entrée ainsi que ses chênes. C’est dommage qu’ils aient décidé de construire ces monstruosités d’enseignes de magasin tout autour. J’allais souvent à cet endroit lorsque j’étais petite, je jouais dans les bacs à sables et au toboggan sous le regard attendri de ma mère. Maintenant il m’arrive d’y emmener ma nièce mais c’est beaucoup plus rare. Un autre parc beaucoup plus grand et avec beaucoup plus d’activités à ouvert il y a quelques années alors nous y allons plus souvent. Néanmoins je suis toujours nostalgique lorsque je retourne ici. Malheureusement de nos jours, cet endroit devient de plus en plus dangereux, avant il s’agissait d’un des quartiers les plus côtés de la ville mais maintenant, même ici, dans la beauté de ce parc, les dealers et les malfaiteurs se promènent le soir, brûlent des poubelles et des voitures, font peur aux jeunes filles qui rentrent chez elles…

J’entre dans le magasin de disque et me dirige vers les musiques de variété : je pense y trouver ce que je cherche. J’essaye de me dépêcher au vu de toutes les choses que j’ai à préparer pour le repas. J’attrape le nouvel album de Ed Sheran et me dirige vers la caisse. Je règle mon achat en liquide et range mon portemonnaie dans mon Totebag. Je regarde l’heure sur mon téléphone : déjà dix-huit heures !

Je sors en hâte du magasin et traverse le parc à vive allure. Déterminée, marchant d’un pas assuré, je ne remarque pas l’homme qui traverse en courant devant moi. Il est vêtu d’un costume et d’une mallette et semble pressé. Il est jeune et doit avoir à peu près mon âge. Lorsque je le bouscule, il semble si concentré sur son objectif qu’il ne me remarque presque pas. Il retrouve son équilibre, me fait un signe de la main pour s’excuser et continue son chemin.

J’allais faire de même lorsque je remarque un objet tombé dans l’herbe. Je le ramasse, il s’agit d’un téléphone, le tout nouvel I phone qui vient de sortir. Il a dû tomber lorsque nous sommes entrés en collision. Je m’apprête à crier pour prévenir l’homme mais celui-ci a déjà disparu. Tout cela n’a duré qu’une fraction de seconde.

Je reste une minute à regarder l’objet entre mes mains. Je remarque une fissure sur l’écran, dû à sa chute. Ne sachant pas quoi faire, et étant toujours aussi pressée, je fourre le téléphone dans mon sac et décide d’essayer dès que possible de retrouver son propriétaire. Mais là, maintenant, j’ai un dîner à préparer…

***

Une petite fille


-Bah alors la boulette, tu réponds pas ? Ricane Lavinia.

-Si, si, au revoir, à demain !

Lavinia n’est pas son vrai prénom, en vérité elle s’appelle Cassandra, mais c’est comme ça que la petite fille aime la nommer. Lavinia est le nom de la fille qui embête Sara dans le vieux dessin animé « princesse Sara » qu’elle aime regarder le soir à la télé. Elle trouve que ce surnom lui va plutôt bien.

La petite fille s’est toujours sentie différente des autres. Bien que de l’extérieur elle ressemble à une petite fille normale, tout comme princesse Sara, elle est très timide et a très peur de parler au gens. Avant son entrée au collège, tout se passait bien, elle avait quelques amies avec qui elle jouait dans la cour d’école primaire pendant les récréations. Cependant, en septembre, la fillette est entrée en sixième et a changé d’établissement. Pour elle, changer ses habitudes du jour au lendemain était un grand défi qu’elle pensait arriver à surmonte et ce, jusqu’à ce que Lavinia lui montre le contraire.

Cette Lavinia, c’est une fille de sa classe. Elle est beaucoup plus grande en taille et toujours bien habillée avec des vêtements de marques. Quelquefois, la petite fille a remarqué qu’elle portait du fard à paupière et du mascara mal mis que Lavinia avait dû emprunter à sa mère.

Tout a commencé en septembre lorsque la petite fille, toute timide n’osait pas s’approcher des autres. Alors, Cassandra est venue à elle et l’a embarqué dans sa troupe. Au début, Lavinia et les filles hypocrites qui l’entoure se sont montrées bienveillantes envers elle. Elles ont fait semblant de l’intégrer. Petit à petit, en voyant qu’elle ne parlait pas beaucoup et ne s’intéressait pas à leurs histoires de shopping et de garçons, elles l’ont laissée de côté. C’était d’abord des « oh pardon on savait pas que tu mangeais à la cantine » ou encore « oups désolée, y a plus de place dans notre équipe pour le sport, une prochaine fois ». Seulement, au lieu de réagir, trop gentille, tout comme Sara, la petite fille a toujours espéré que ce qu’elles disaient était vrai et qu’elles ne savaient vraiment pas qu’elle mangeait à la cantine tous les midis. Ne leur avait-elle pas dit en début d’année pourtant ?

Puis est arrivé le mois de novembre, le mois le plus sombre de l’année. La voyant seule dans son coin, les filles ont recommencé à l’approcher, cependant, elles avaient changé de ton. Elles étaient devenues toutes hypocrites envers elle. Même Lisa, une des filles faisant partie du groupe avec qui elle s’entendait bien et parlait parfois. Puis un jour, le stress s’est mis en place chez la fillette. Elle s’est mise à redouter les jours d’école. Des journées entières à endurer dans le froid et la solitude. Puis l’angoisse a commencé à modifier sa manière d’agir, à la rendre maladroite, à lui retirer petit à petit ses qualités. Elle a commencé à décrocher en anglais alors qu’elle adore cette matière. Elle a commencé à parler toute seule, à observer la nature, les arbres, à inventer des histoires. Puis un jour maudit de fin novembre, elle a fait tomber son plateau à la cantine. Au lieu de l’aider, les cantinières lui ont crié dessus et en cherchant le soutien de ses « amies », elle n’a vu sur leur visage que des ricanements ce qui l’a rendue profondément triste et l’a fait partir devant tout le monde en pleurant.

Les filles sont ensuite venues s’excuser. Peut-être se sentaient-elles mal d’avoir ri ? Peut-être voulaient elles enfin d’elle dans leur groupe ?

Puis finalement, deux jours après, elles ont commencé à lui donner le surnom de « boulette » soi-disant pour rire, mais la petite fille ne riait pas. Elle ne rit plus. A chaque fois qu’elle dit quelque chose, on cherche à la rabaisser, à lui montrer qu’elle est bête, qu’elle devrait se taire. A chaque fois qu’elle fait la moindre chose de travers, les filles le lui font remarquer et l’appellent par son nouveau prénom : « la boulette ».

La fillette n’en a pas parlé à ses parents ? Pourquoi le ferait-elle ? Ces filles ne la harcèlent pas. Elles ne la tapent pas, ne la suivent pas, ne l’insultent pas par message… Pour quoi faire ? De toute façon le problème doit venir d’elle. Elle est maladroite, elle n’est pas sociable, elle est timide et ce monde n’est pas fait pour elle.

En rentrant chez elle, comme à son habitude, la petite fille pose son sac dans le coin du salon et monte dans sa chambre. Elle fait quelques devoirs, puis descend dans le salon. Son grand frère est là. Il regarde une série à la télévision. Elle se demande : Et si je lui en parlais à lui ? Peut-être qu’il me comprendra.

Cependant bien qu’ils aient toujours été proches jusqu’à présent, son frère a maintenant treize ans, et devenant adolescent, il joue de moins en moins avec elle. Avant ils passaient des après-midis entières à jouer ensemble à la Wii et aux Playmobils. Elle aussi devrait arrêter. Après tout, elle a onze ans maintenant, elle est grande, elle n’est pas sensée jouer aux Playmobils. Enfin en tout cas, c’est ce que Lavinia et les filles disent toutes…

Pourtant, elle n’arrive pas à s’en défaire. Elle commence à voir ce que c’est que devenir adolescente à travers son frère et les filles de sa classe qui veulent grandir trop vite, et ça ne lui plaît pas. Depuis cette année, elle s’est mise à détester son anniversaire. Elle aimerait rester enfant à vie. Mais pourquoi sa génération a tant besoin de vouloir grandir si vite ? Tout à coup, elle se sent mal, alors elle décide de monter dans sa chambre, attrape sa tablette et lance un épisode de princesse Sara. Sara la comprend, elle. Elle est passée par là… Le générique démarre :

« Douce Sara p’tite aux yeux pleins de joie

Le sourire est avec toi,

Tu seras capable, le sourire aimable

D’oublier le mal ma p’tite chérie »

***

Agathe

29 décembre 2024, 7h30

Aujourd’hui va être une bonne journée. Je le sens.

Il fait grand soleil sur la station d’Isola 2000 et les températures sont un peu remontées. Le thermomètre accroché à l’extérieur, derrière la fenêtre indique deux degrés.

Je me lève de mon lit, m’étire quelques secondes et commence à m’habiller. J’enfile rapidement un legging, un débardeur, un t-shirt à manches longues, une polaire, mon pantalon, ma veste de ski et des grosses chaussettes. Puis, voyant que je ne suis pas en avance, je décide de descendre pour le petit déjeuner.

Mon arrivée hier soir s’est très bien passée. L’aubergiste est très sympathique. C’est un vieux monsieur qui doit avoir soixante-dix ans et qui pourtant est super en forme et à son grand âge donne encore des cours de ski à l’ESI. J’ai pu voir quelques vacanciers, résidant à l’auberge. Ce sont presque tous de jeunes étudiants comme moi, à l’exception d’un couple sexagénaire qui est ici pendant deux semaines pour célébrer leurs quarante ans de mariage.

L’aubergiste n’a pas eu le temps de tout me faire découvrir hier après-midi comme il devait partir pour un cours particulier de handiski. Cependant, il m’a tout de même montré le grand salon au rez-de-chaussée. Il est magnifique et décoré sur le thème de la montagne. Il y a de nombreux tableaux d’un artiste Monsieur X qui réalise des dessins simples et épurés, presque enfantins mais tout de même reconnaissables de la station et des beaux endroits de la région. Il y a quelques canapés recouverts de plaids, une cheminée centrale ainsi qu’un vieux piano droit désaccordé.

J’ai pu également découvrir la salle du restaurant. Tout aussi bien décorée, tout en bois avec des tableaux représentant la montagne, une tête de cerf empaillée, d’anciens skis du début du vingtième siècle. C’est d’ailleurs là-bas que je m’apprête à aller manger. Ensuite, je dois me présenter à l’ESF à neuf heures pour que l’on m’explique comment vont se dérouler les cours. J’aurai enfin mon premier cours à dix-heures, à l’ouverture de la station.

Je suis super heureuse d’être ici et pourtant, j’ai toujours ce mauvais pressentiment qui envahit mon esprit. Hier soir pourtant, ce sentiment était parti. Une fois que je suis entrée dans ma chambre, j’ai commencé à me sentir mieux. Et pourtant, là, maintenant, cette angoisse est en train de revenir à mesure que je m’approche du restaurant. Comme si une ombre flottait au-dessus de ma tête et celle-ci me glace le sang.

J’entre tout de même dans le restaurant en essayant de penser à autre chose. Je commence à avoir de l’appréhension pour mon tout premier cours de ski. Je sors mon téléphone et envoie un message à ma mère pour lui souhaiter une bonne journée. Elle m’a elle-même laissé un message pour me souhaiter bon courage pour mon premier cours. Parler à ma mère finit par me rassurer.

Je commande un cappuccino et un croissant que l’on m’apporte en une fraction de seconde. J’essaie de me détendre en observant le paysage. Le soleil est encore caché derrière les montagnes et pourtant la neige commence déjà à briller sous l’effet des rayons lumineux. Il n’y a pas un nuage dans le ciel.

Je suis la première dans la salle de restaurant. Je me suis peut-être un peu trop pressée à vrai dire, mais je suis comme ça, quand un événement arrive, qu’il soit joyeux ou angoissant, j’ai toujours cette tendance à trop y penser et à vouloir arriver le plus en avance possible. C’est un moyen pour mon esprit de se rassurer : je ne suis pas en retard, donc tout devrait bien se dérouler.

Petit à petit, j’entends des pas s’approcher, d’autres vacanciers ou saisonniers que j’ai croisés hier arrivent et s’installent dans la salle. Ils forment déjà tous de petits groupes et j’angoisse à l’idée d’aller les rejoindre ou leur parler.

Tout à coup, j’entends derrière moi la porte du restaurant s’ouvrir. J’ai beau essayer de me convaincre que je suis paranoïaque et pourtant j’ai soudain une drôle de sensation. Non seulement l’ombre planant au-dessus de mes épaules revient en force mais aussi cette sensation d’être observée. Comme si la personne qui venait d’entrer était menaçante, et pourtant en tournant la tête, tout ce que je vois est une vieille dame. J’essaye de me rassurer et pourtant mon angoisse reprend de plus belle.

Je tente d’observer le paysage, je scrolle sur les réseaux sociaux, j’essaie à tout prix de me défaire de ce sentiment mais rien n’y fait. Je ne me sens pas en sécurité. Comme si la vieille dame qui s’est assise derrière moi m’observait. Comme si, sans me connaître, elle pouvait lire dans mon âme. Pourtant lorsque je tourne la tête, elle est seulement concentrée à observer le plan de la station. Au plus je la regarde, au plus j’ai une sensation de déjà-vu qui m’envahit. Mais qui est-ce ?

J’obtiens rapidement ma réponse puisque sous la pression de mon regard sur elle, la femme lève les yeux vers moi et je la reconnais aussitôt.

Ce regard d’un bleu clair profond que je n’ai vu qu’une seule fois dans ma vie :

Cette femme n’est autre que celle assise à côté de moi dans le bus la veille, mais cette fois-ci, le regard qu’elle me porte est beaucoup plus menaçant, presque cru. Qui est cette femme ? Pourquoi me hante-t-elle autant ? Et que me veut-elle ?

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