« Oren, c’est un enfant blessé qui crie sa peine, ses angoisses. Son cri, il l’envoie sur les réseaux. Sa plume est le prolongement de son corps. C’est une belle plume. Il est un peu timide, mais ses livres sont le reflet d’une belle âme avec une carapace. C’est un griot. Ses poèmes, ses histoires, il les crée au jour le jour. Il transforme mes nuits en voyage. Son recueil #Pleurnicheries est sur ma table de nuit. Merci à lui. »

« Il me le faisait remarquer il y a quelques temps : derrière les pseudos, des êtres de chair et de sang … et d’émotions. Les réseaux ont cette particularité-là : ils nous affranchissent en nous permettant l'accès à la culture, plus uniquement élitiste. Tout le monde a désormais la liberté de se faire lire, tout le monde a désormais la liberté de s’adresser aux autrices et auteurs, et même d’échanger avec elles/eux. Quelle opportunité et quelle richesse ! Oren a la justesse des coeurs entiers. Pas de demi-mesure chez lui. On flirte autant avec le familier qui saigne la vraie vie, que l’envolée romantique qui n’a pas renoncé à LA quête d’absolu. Son dernier opus, #Les pleurnicheries, c’est un peu la « bible orenatoire » de son compte Instagram. Se replonger dedans, c’est replonger en arrière. Et sincèrement, je suis heureuse et comblée de pouvoir le faire. Je suis tombée dans son univers, attirée par son esthétisme visuel, il y a longtemps maintenant. Sur son mur, souvent, une histoire, un « film », avec personnages, décors, générique. Sous forme poétique ou en prose. Mais toujours, l’émotion à la clé. Sinon, à quoi bon créer ! Car il n’a pas son pareil pour user des images qui, loin d’être alambiquées, débusquent les parallèles évidents. L’oeil, et le verbe ajustés - accessible tout le temps. La métaphore démocratique, en somme. Alors, toujours, je m’enthousiasme du fameux « Mais oui : c’est ça ! ». Et quelle créativité ! D’année en année, c’est une cinémathèque ambulante à lui tout seul ! En story, je découvrais aussi la délicatesse visuelle de « ses ardoises », l’humour railleur qui fait mouche et les coups de gueule qui refusent la bienséance. « Entier », je vous dis. Car, derrière le conteur, il est un homme qui reçoit l’injustice du monde et qui donne tout ce qu’il a pour la sublimer en « bouquet de roses ». Mais qui lâche un juron ou une larme quand il ne pare plus les coups. Et vous savez quoi : un homme qui « pleurniche » avec de tels mots, et bien moi, je trouve ça vachement beau.»