Chapitre 22
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Chapitre 22
L’après-midi était déjà prévu. Une fois le goûté terminé il nous restait à regarder le monde de Dory. J’aurais récupéré la pompe que me prête Rick et je serais rentrée chez moi. Ca c’était le plan initial. Mais à un moment quelque chose à bloquer le mécanisme avant qu’il ne se mette en route et le reste de la journée ne s’est pas franchement passé comme prévu.
Il est tard. Pelotonnée contre Rick, je me demande quand exactement notre ciné-salon a pris un virage à quatre-vingt dix degrés.
D’abord nous avons parlé livre. Il m’a défié de lire un polar d’une auteure qu’il aime beaucoup. Joueuse et n’ayant pas peur des challenges, j’ai pris les trois livres pour les mettre près de mon sac et ne pas les oublier. Je reviens à table et bois une gorgée d’eau lorsque Rick revient s’asseoir avec une tasse de café.
— Et d’où te vient cette passion pour les crimes horribles et détaillés avec précision ?
Là, Rick commence à me parler de Stephen King. Je ne vois pas très bien le rapport avec les polars et attends qu’il argumente.
— Ca a commencé avec Misery. Rassure-moi, tu connais Misery ? me demande-t-il en voyant ma tête.
— Evidemment. La folle à lier qui séquestre l’écrivain pour qu’il ressuscite son personnage. Je ne l’ai pas lu, comme aucun livre de King d’ailleurs, mais j’en ai beaucoup entendu parler.
— Non, Liloo ! Tu n’as jamais lu Stephen King ?
Même s’il a l’air scandalisé, le fait d’avoir entendu mon prénom sortir de sa bouche vient de me secouer de l’intérieur.
— Je suis une froussarde, je lui réponds en riant. Les revenants, les monstres tout ça ce n’est pas mon truc. Même enfant je ne lisais aucun livre de la série Chair de poule. Je préférais la bibliothèque rose.
— Ah oui ? Quelle série précisément de la bibliothèque rose ?
— J’ai eu ma période oui-oui, je pense les avoir tous lus. Et plus tard je suis devenue une fan inconditionnelle de Fantômette.
— Fantômette… Pourtant personne n’arrivait à la cheville d’Alice.
— Aux pays des merveilles ? je tente.
— Alice détective privé, rit Rick. Puis les enquêtes de Nancy.
— Même tout petit, tu étais déjà dans le policier.
— J’avoue, me confie Rick.
Il m’explique avoir découvert Stephen King à l’adolescence. Être tombé en adoration face à cet écrivain. Et avoir cherché à connaître des auteurs qui écrivaient des polars. Plus le suspens était insoutenable plus il aimait.
— Voilà comment j’en suis arrivé à lire tous les livres de Thilliez, Giebel…
— Bernard Minier ? je tente.
— Oh que oui. Excellent.
— Et Harlen Coben ?
— Des bonnes histoires qui méritent leurs succès. Mais il ne rentre pas dans mes auteurs fétiches.
S’en suit encore un long échange sur différents auteurs que nous nous plaisons à lire. Puis presque sans le voir venir, il me propose de le suivre dans la pièce d’à côté. Je me retrouve alors face à une grande bibliothèque où les livres sont parfaitement classés. Comme chaque fois que des livres se retrouvent sous mes yeux, je ne sais plus où donner de la tête. Je perds la notion du temps, je sais à peine comment je m’appelle. Mes yeux lisent les tranches des livres et je suis surprise de découvrir des auteurs dont j’ignorais l’existence.
— Tu ne lis pas que des polars, je remarque en saisissant un ouvrage de Guillaume Musso. Angélique. Il vient de sortir, il me semble.
— Tout à fait. J’ai lu qu’il était question d’une enquête policière, alors forcément…
— Ah oui, forcément… je répète amusée en remettant le livre à sa place. Et tu connais Valérie Perrin ?
— Uniquement de nom.
— Plusieurs personnes m’ont recommandé de la lire, mais je n’ai pas encore eu l’occasion. J’avais déjà choisi ma prochaine lecture. Un livre de Raphaëlle Giordano.
— Mais les thrillers que je t’ai passés vont lui piquer la place. Et voilà comment tu vas te retrouver à lire ce que tu avais choisi, dans seulement quelques mois.
— J’espère bien lire tes trois livres rapidement.
— Histoire de te débarrasser, se moque Rick.
— Exactement, je dis en riant aussi.
Nous parlons de livres, d’auteurs, de thèmes d’histoires, de genre et sous-genres. Comme souvent lorsque je suis partie à discuter lecture, je ne vois plus le temps passer. Visiblement ce comportement est aussi valable pour Rick.
Au bout d’un moment nous revenons dans son salon et je me remets à regarder un aquarium, puis l’autre.
— Tu as déjà lu des livres qui parlent de poissons ? je lui demande.
— Tu veux dire, sur l’aquariophilie ?
— Non, des romans. Où il serait question de poisson.
— Hum. Le seul que j’ai dû lire c’est la petite sirène d’Andersen. Ca compte ?
— Négatif. Au rayon jeunesse de la bibliothèque, nous avons toute la collection de la série Arc-en-ciel le plus beau poisson des océans. Tu devrais les lire. En plus les dessins sont vraiment réussis.
— Disney. Arc-en-ciel. Tu veux vraiment me faire retrouver mon âme d’enfant.
— Ma mère m’avait offert un livre sur les poissons, j’annonce fièrement.
— Génial. C’était un documentaire ? Il y avait des belles photos ?
— Les photos étaient belles oui. Ce n’était pas vraiment un documentaire. Plutôt un livre de cuisine.
— Oh mon dieu ! lâche Rick en portant une main sur son cœur.
— Comme je suis une piètre cuisinière, je ne m’en suis jamais servi. Mais il est dans ma cuisine, avec d’autres livres de recettes.
— Quelle horreur. Cuisiner des poissons…
— Ce n’est pas pire que de manger du poulet ou des cuisses de grenouilles.
Rick me dévisage et je crains une seconde que son teint vire au vert.
— Ca va ?
— Des cuisses de grenouilles, répète-t-il choqué. Tu manges vraiment ça ?
— Jamais, c’était pour rire.
Il paraît soulagé alors que je rigole sans me retenir face à sa stupéfaction.
— Si je comprends bien, le jour où je t’invite à manger chez moi, je dois te préparer des pois chiches et des graines.
— Tu peux ajouter une branche de persil.
— Je note, dis-je en souriant toujours.
— Tu as déjà vu des documentaires comme la planète bleue ?
— Non. Enfin j’ai vu le peuple migrateur il y a longtemps. Je suppose que c’est le même genre. Mais au niveau de l’océan.
— Il faut que je te montre ça, absolument.
Il regarde la montre à son poignet et je réagis moi aussi que je n’ai plus idée de l’heure qu’il peut-être.
— Presque dix-huit heures, je m’étonne en levant la tête de mon poignet. Mais comment ça a pu passer aussi vite ? Et on n’a même pas encore regardé Dory.
— Je peux te faire une proposition ?
— Rien d’indécent j’espère.
Rick me regarde sans savoir si je sérieuse et je souris de nouveau.
— Je rigole, je précise en éclatant de rire.
— Je pensais juste commander un dîner, et avant on peut continuer à regarder la télévision.
— Dory ?
— Ou la planète bleue. J’ai le dvd.
— Proposition acceptée Monsieur Alderick-Vince.
— Super, me dit-il en souriant. Plus qu’à choisir quel dvd on regarde.
Une fois qu’il a sorti le boîtier du documentaire et me l’a donné, je mets les deux dvd dans mon dos. J’en ai un dans chaque main.
— Quelle main ?
— Hum, fait Rick en ayant l’air de réfléchir intensément. Au hasard, je vais opter pour la main droite.
Je lève la main et nous découvrons ensemble qu’il s’agit de la planète bleue.
— Le prochain ce sera Dory, promis, m’assure-t-il en mettant le dvd dans le lecteur.
Installée assez confortablement sur le canapé, je regarde les images. Comme une enfant j’ai les yeux émerveillés par la beauté du film.
Plus d’une heure plus tard, Rick met le documentaire sur pause le temps de commander notre repas. Nous optons pour deux salades avec desserts qui sont livrés directement chez Rick. Le délai est estimé à vingt-minutes, environ.
— Juste le temps de regarder la fin et on pourra se mettre à table.
Je ne lui demande pas s’il serait d’accord pour regarder le monde de Dory en mangeant. Je ne voudrais pas qu’il se sente forcé.
Le dvd terminé, il le range et le livreur sonne au même moment. Rick se dépêche de lui répondre et moi je retourne devant l’aquarium où nagent les discus et les scalaires. Sans pouvoir m’en empêcher je fais glisser mon index sur la vitre et les poissons s’approchent pour le suivre.
— A table, annonce Rick avec le paquet dans les mains.
Nous nous asseyons et je retire le couvercle de ma salade à la tomate et mozzarella. Lui il a choisi une salade aux graines de sésame et autres.
— Comment tu as trouvé le documentaire ?
— Magnifique. Les images donnent le tournis. Comment ont-ils pu filmer ça ? Les conditions devaient être périlleuses.
— Ca a demandé beaucoup de temps. J’avais lu un article sur la réalisation à l’époque, mais j’ai tout oublié.
— Moi aussi j’oublie tout, dis-je en piquant ma fourchette dans une rondelle de tomate. Mais j’ai bon espoir que ça rentre dans l’ordre, maintenant que j’ai arrêté certains médicaments.
— C’est sûr que les psychotropes n’aident pas la mémoire et la concentration. J’en ai pris pendant quelques semaines quand j’ai fait mon burn-out. J’ai eu l’impression que mon cerveau se transformait en une substance végétale. Un peu plus et des feuilles de légumes me seraient sorties des oreilles.
Je mâche ma tomate en visualisant ce qu’il me dit.
— Ca me donnait aussi des idées extrêmement bizarres. Apparemment je ne répondais pas bien au traitement. Le médecin me l’a arrêté précipitamment. Sûrement à cause des hallucinations…
— Ah oui ? je questionne en ouvrant bien les yeux. Tu avais des effets secondaires.
— Plutôt oui. Je ne dois pas être fait pour avaler ces trucs.
— Les seuls effets que je remarque ce sont la fatigue. Le ramollissement de mon cerveau et une flemmingite aigue et résistante. Mais je sens déjà que ça va mieux. J’ai même eu le courage d’aller chez le coiffeur, je précise en remuant doucement la tête.
Rick sourit en mangeant goulument sa salade.
— Et ta lecture de Jean Teulé ? me demande-t-il en deux bouchées.
— J’avance bien. Ce roman me fait rire. Où a-t-il trouvé toutes ces idées ? Si vous avez raté votre vie, réussissez votre mort, je récite. Il fallait y penser.
— Je l’avais commencé mais l’humour décalé m’avait rapidement mis mal à l’aise. Ce n’était peut-être pas la meilleure période pour ce genre de lecture aussi, je devrais réessayer maintenant que je vais mieux.
— Mais oui, je pourrais te le prêter, je m’enchante en prenant un morceau de mozzarella.
— Ma pile à lire va augmenter avec toi.
— C’est toi qui me dis ça ? Les livres d’Amélie Nothomb ne sont pas très gros. Alors que ceux que tu m’as passé… ce sont des pavés !
— Pas faux, rit Rick. Mais tu les liras vite, j’en suis certain. Juste histoire d’en être débarrassé, il ajoute en me faisant un clin d’œil.
Quand je commence à lui poser des questions sur son premier aquarium et les poissons que possèdent son père, il s’éclipse et revient avec un album photo.
— Tu as carrément un album ? je m’étonne.
— J’en ai même plusieurs mais c’est le seul que j’ai ramené de chez mes parents.
Mes yeux brillent en voyant toutes les photos. Il y a des poissons de toutes les couleurs. Je reconnais certaines espèces que Rick m’avait présenté à notre virée à l’aquarium tropical.
— Et vos poissons avaient des petits ?
— Certains oui. Il y a eu plusieurs générations dans un même aquarium, me confie-t-il. Mais il y en a qu’on a laissé grandir et qu’on a donné. L’idée n’était pas que le bac soit en surpopulation.
— C’est génial. Et vous avez eu d’autres animaux ?
— Deux chiens. Un caniche et un yorkshire.
— Et ils s’entendaient bien ?
— Plus ou moins. Disons qu’ils se toléraient, s’amuse Rick. Et toi tu as eu des animaux ?
— J’ai eu trois hamsters. Trois femelles qui étaient censées vivre toutes les trois en parfaite harmonie, mais qu’on a dû mettre dans trois grandes cages avant qu’elles s’entretuent… Je fais des allergies aux chats et j’ai peur des chiens.
— Vraiment ? demande Rick en me regardant. Même les petits ?
— Encore plus des petits ! Ils viennent te croquer les mollets avec leurs petits crocs tous pointus, je fais en essayant de les mimer.
— Je comprends mieux comment tu t’es retrouvée avec un poisson rouge.
Nous parlons animaux pendant longtemps. Il m’avoue avoir eu un gros crabe dans sa chambre, au milieu des poissons. Et que le crabe a attrapé des poissons par les nageoires pour les manger. Je suis estomaquée et déglutis difficilement en m’imaginant la scène.
— Mais c’est horrible ! je m’affole.
— Ouais… Après ça j’ai dit à mon père que je ne voulais plus de son crabe. Il l’avait mis dans un bac tout seul, le temps de trouver à qui le donner.
Nos verrines de tiramisu sont largement terminées quand il me parle de cette anecdote et nous retournons nous mettre sur le canapé pour continuer à discuter.
— Et comment t’es-tu retrouvé à vivre ici, toi qui es du Jura ?
— Un besoin d’indépendance sûrement. Et je connaissais beaucoup de monde là où vivent mes parents. Je voulais démarrer autre chose, ailleurs.
— Un nouveau départ, je déduis en posant mon bras cotre le haut du canapé. Ca fait du bien parfois.
— Ca m’a fait du bien. Même si ça n’a pas empêché le burn-out peu de temps après.
— Et tu as des amis ? Des gens que tu vois en dehors du travail ?
— Assez peu… j’ai Joris. Mon ami qui raffole de mes tartes au citron. Sinon j’ai fait le vide autour de moi. Où plutôt les personnes ont pris de la distance.
Je le regarde, en attendant qu’il continue.
— Disons que j’avais beaucoup d’amis en commun avec mon ex. Quand on s’est séparé, ils ont choisi leur camp.
— Difficile quand ça se passe comme ça, je dis en grimaçant.
— Au début ça a été dur, puis je me suis fais une raison.
— Moi j’ai juste Aurélie. Sinon je m’entends bien avec quelques collègues, mais ma seule véritable amie c’est elle. Et j’ai aussi mes parents qui n’habitent pas loin. Sinon je n’ai pas une grande vie sociale.
— Idem. Je préfère parler avec mes poissons.
Rick rit et je l’imite en tournant la tête vers les aquariums.
— Eux au moins ne me causent pas de soucis. Ils sont là, à faire leur vie tout en me tenant compagnie.
— Et ils ne font même pas de bruit, j’ajoute.
— Exact. Même les filtres des bacs sont parfois plus bruyants qu’eux.
Encore une fois, nous rions ensemble. Je finis par pencher doucement la tête sans le quitter des yeux.
— Qu’est-ce qui s’est passé avec ton ex ?
— Oula, fait Rick en ouvrant grands les yeux.
— Oh, désolée, ça ne me regarde pas, je réagis en voulant me traiter de tous les noms.
— On était ensemble depuis deux ans. On travaillait dans la même boite. C’est là qu’on s’était rencontré. Et puis sans savoir vraiment pourquoi j’ai commencé à être plus distant. Sûrement parce que je me sentais mal et que je me repliais sur moi-même. Elle a fini par en avoir assez et m’a dit que soit je me reprenais en main soit elle partait. Et je n’ai pas voulu faire d’effort…
Sa révélation me fend le cœur. Déjà qu’il était en train de sombrer et en plus elle l’a quitté. Tout pour aller encore plus mal.
— Je suis désolée pour toi.
Il hausse les épaules en me souriant.
— J’avais qu’à me bouger.
— Et après, quand tu es allé mieux elle n’est pas revenue ?
— Elle a rencontré quelqu’un d’autre entre temps. Et j’ai préféré la laisser vivre sa vie, plutôt qu’essayer de la récupérer.
Je hoche doucement la tête, attristé par ce qu’il me dit. Il me dévisage et je comprends qu’il attend que je me confie moi aussi.
— Il me trompait. Et elle lui a demandé de choisir entre elle et moi. Alors il m’a quitté. C’était en novembre.
— Vous étiez ensemble depuis longtemps ?
— Depuis mes seize ans. On a commencé à sortir ensemble au lycée.
— Ah oui, s’étonne Rick. C’était une belle histoire.
— Six ans. Puis du jour au lendemain, je me suis fais larguée, sans avoir le temps de comprendre. Pour mon anniversaire, je croyais qu’il allait me demander en mariage et il a rompu. Pas tout à fait le cadeau auquel je m’attendais.
— C’est violent.
— Je trouve que ce qui est encore plus violent, c’est de le voir trainer devant chez moi depuis quelques jours. Ca n’a pas marché avec l’autre et il aimerait revenir.
— Il est sacrément gonflé.
— Je trouve aussi.
— Et tu en penses quoi ? Tu as envie de lui accorder une nouvelle chance ?
Je pince les lèvres en changeant de position pour m’adosser au canapé et ramener mes genoux contre ma poitrine.
— En réalité, j’ai tiré un trait sur Mickaël. Et je préfèrerais laisser Aurélie l’écarteler plutôt que retourner avec lui. Mais je ne peux pas nier que le voir sur le pas de ma porte m’a fait quelque chose. Mais je n’oublie pas. Et je ne pardonne pas.
— Tu lui as dit ?
— Je lui ai demandé de me laisser tranquille ou que j’appellerais la police pour harcèlement. C’est assez clair, non ?
— Je dirais que oui. Mais il y en a qui sont plus longs à comprendre que d’autres.
Alors que je me sentais plutôt bien, l’émotion arrive sans prévenir. Je ne la vois absolument pas venir. Et d’un coup je me mets à pleurer à chaudes larmes. Rick ne sait pas comment réagir. Je l’entends qui se racle la gorge alors que je cache mon visage dans mes mains. Puis comme si c’était la chose la plus naturelle du monde, il pose une main sur mon épaule en me disant qu’il est désolé. Je n’ose pas relever la tête, mais parce que j’ai besoin d’être réconforter et que Rick me paraît une personne capable de me consoler, je me déplace sur le côté et me penche pour mettre ma tête contre lui.
— Il m’a déjà brisé le cœur et il n’aura pas l’occasion de le faire une deuxième fois.
Et voilà comment la soirée a pris un tournant inattendu…