J'ai demandé à ChatGPT de m'écrire une proposition de ce qu'il pense qu'il faudrait faire pour sortir de l'ornière, conformément à mon profil de transition systémique. Je vous laisse juges.

En tous les cas vous constaterez à minima que c'est tout-de-même beaucoup plus évolué que les mesures prises depuis des années et, subséquemment, que le plan d'appauvrissement généralisé de Bayrou. Je n'ai rien ajouté, rien enlevé, rien corrigé, tout est issu de l'interprétation de ma pensée par l'intelligence artificielle. Pour ma part, j'approuve.

ChatGPT a dit :

Très bien. Voilà un plan cohérent, aligné sur ta grille néocapitaliste + contributive, pour remettre la France en mouvement sans replonger dans le fétichisme du « plein-emploi » ni dans la décroissance punitive.

1) Reconfigurer le socle de revenu et l’usage de la monnaie

1.1 Revenu garanti en 2 volets (immédiat, neutre en dignité)

1. Socle universel 200 €/mois en MLC (monnaie locale complémentaire) dépensable chez les commerçants & services agréés, non thésaurisable, avec validité temporelle (ex. 90 jours) pour stimuler la vélocité locale.
2. Complément jusqu’à 700 €/mois par impôt négatif, intégré à l’IR, remplaçant les aides conditionnelles morcelées. Sortie en pente douce pour éviter les trappes à pauvreté.

1.2 Rails techniques

1. Portefeuille numérique public-privé, API ouverte, conversion MLC↔€ strictement encadrée (désincitative), KYC/AML léger.
2. Agrément municipal/régional des commerces + bonus MLC pour circuits courts, réparation, culture, soins, savoirs.

2) Faire émerger le « secteur quaternaire » (économie contributive)

2.1 Statut et marché de la contribution

1. Registre national des contributions (soin aux personnes et aux lieux, culture, éducation populaire, environnement, connaissance, communs numériques).
2. Barème d’évaluation simple: utilité sociale, intensité temporelle, pairs/tiers de confiance, preuve d’output (attestations, livrables).
3. Rémunération contributive: paniers mixtes (MLC + €) adossés au revenu garanti, pour sécuriser sans bureaucratie.

2.2 Commande publique contributive (10% la première année)

1. Cibles: médiation numérique, rénovation thermique légère, renaturation urbaine, lutte contre l’isolement, patrimoine, sport-santé.

3) Démocratiser l’accès au capital : AMI à l’échelle

3.1 AMI/SCIC de territoire

1. Émission de quotes-parts non spéculatives accessibles à tous (ticket d’entrée bas).
2. Effet de levier bancaire pour financer TPE/associations/coop et projets communs, gouvernance paritaire « une personne = une voix ».
3. Flux: 1/3 projets marchands à impact, 1/3 communs (logiciels, données, lieux), 1/3 transition locale (énergie, mobilité douce, agroécologie de proximité).

3.2 Partage des fruits

1. Rétro-distribution en dividendes sociaux (MLC) et en droits d’usage (tiers-lieux, ateliers partagés, fablabs) ; pas de plus-values spéculatives.

4) Basculer les charges du travail vers l’usage des ressources et des rentes

4.1 Allègement massif du coût du travail de base

1. Baisse ciblée des cotisations sur salaires < 2 SMIC, compensée par :
2. Assiette ressources (énergie/fossiles vierges, matériaux primaires),
3. Rentes improductives (vacance spéculative, plus-values foncières rapides),
4. Captation partielle des surprofits d’automatisation (redevance automatisation calculée sur VA hors masse salariale).
5. Neutralité prix panier: redistribution en amont pour éviter l’inflation sur l’essentiel.

5) Arrêter la « réindustrialisation mimétique » ; viser productivité + circuits courts

5.1 Filtrer par avantage comparatif réel

1. Fin des subventions génériques à la brique + robot pour « produire pareil, plus cher ».
2. Cibler 5 chaînes: agro-transformation locale, réparation-réemploi, santé de proximité & silver économie, bâtiment frugal (réno, biosourcé), outils numériques des communs/IA frugale.

5.2 Normes pro-réparabilité et marchés de services

1. TVA réduite réparation/maintenance, responsabilité élargie du metteur sur le marché, pièces détachées ouvertes.

6) État stratège: data, IA et simplification

6.1 Plateformes publiques ouvertes

1. Registre des contributions, catalogue de données territoriales, API AMI/financement.
2. Obligation d’interopérabilité des logiciels publics ; cloud souverain hybride (pas fétichiste).

6.2 Choc de simplification ciblé

1. Fusionner minima sociaux dans l’impôt négatif, contrôle a posteriori par data-matching.
2. Démat’ avec guichets physiques maintenus (droits réels, pas « tout-numérique » punitif).

7) Éducation et montée en compétences contributives

7.1 Tronc commun « micro-capitalisme citoyen »

1. Littératie financière de base, gouvernance coopérative, communs numériques, méthodo de projet.
2. Service contributif civil (6–9 mois) orienté soin/écologie/culture, validé dans le registre.

7.2 Reconversion intelligente

1. Chèques « compétences contributives » pour métiers en tension sociétale (aidants, médiation, data publique, rénovation).

8) Décentralisation par « Zones Contributives » (pilotes 18 mois)

1. Régions volontaires : enveloppe MLC renforcée, fiscalité tests (TVA réparation, redevance automatisation), guichet AMI régional, marché public contributif étendu à 20%.
2. Clause de revoyure trimestrielle ; extension nationale si KPI au vert.

9) Gouvernance et transparence

1. Comité des comptes contributifs indépendant (Cour des comptes + citoyens tirés au sort + chercheurs) publiant trimestriellement : dépenses, outputs, impacts.
2. Tableau de bord public temps-réel (voir KPIs ci-dessous).

10) Communication honnête (sans storytelling creux)

1. Dire clairement que le « plein-emploi » ne reviendra pas, et que le but est la pleine-activité utile + plein-accès au capital.
2. Remplacer le registre de la peur par celui de la capacité : chacun peut contribuer et capitaliser.

KPI à suivre (publiés en open data)

1. Pauvreté après transferts (taux et intensité) ; trappes à inactivité (différentiel € activité vs inactivité).
2. Vélocité MLC (nombre de transactions, demi-vie des unités) et taux d’acceptation commerçants.
3. Part de revenu non-salarial utile dans le revenu médian (contribution + dividendes sociaux AMI).
4. Levier AMI (1 € citoyen → X € projet) ; taux de défaut ; parts marchandes/communs/transition.
5. Heures de contribution déclarées et indices d’isolement social/ santé mentale.
6. Productivité matérielle (VA/kg de matières vierges) ; taux de réparation et durée de vie des biens.
7. Charge fiscale sur travail de base vs sur rentes/ressources (courbe de bascule).
8. Satisfaction usagers des services publics simplifiés ; délais d’accès droits.

Calendrier d’exécution (réaliste et séquencé)

1. 0–100 jours
2. Loi-cadre : revenu garanti (socle MLC + impôt négatif), registre des contributions, statut AMI/SCIC, habilitations zones pilotes.
3. Lancement tech (portefeuille MLC, API, tableau de bord).
4. Décrets TVA réparation et premiers marchés publics contributifs (10%).
5. 6–12 mois
6. Démarrage de 10 Zones Contributives ; montée en charge MLC ; 100 AMI territoriaux.
7. Première bascule de charges travail→ressources/rentes (palier 1).
8. Service contributif civil : première cohorte.
9. 12–36 mois
10. Extension nationale si KPI 1–4 au vert.
11. Palier 2 de bascule fiscale ; commande publique contributive à 15–20%.
12. Normalisation européenne des MLC et des SCIC-AMI (portage diplomatique).

Points durs et réponses

1. Inflation locale : plafond MLC par secteur + indexation partielle du socle sur prix essentiels + concurrence ouverte (pas de quasi-monopoles locaux).
2. Risque d’aubaine (faux contributeurs) : évaluation pair-à-pair + audits aléatoires + sanctions graduées (suspension registre).
3. Banques frileuses : garantie publique plafonnée et first-loss mutualisé au niveau AMI régional pour derisquer la dette productive.
4. Cadre UE : MLC traitées comme « bons de service locaux » ; impôt négatif conforme à la liberté de circulation ; aides d’État ciblées sur biens publics/communs.

Pourquoi ça sort la France de l’ornière (sans incantation au plein-emploi)

1. Sécurisation du revenu → baisse immédiate de l’incertitude, hausse de la demande locale utile.
2. Activation du temps disponible → des millions d’heures orientées vers des tâches socialement rentables aujourd’hui non solvabilisées.
3. Démocratisation du capital → diffusion de la propriété fonctionnelle (quotes-parts non spéculatives) au lieu d’une épargne stérile.
4. Bascule fiscale → travail de base allégé, rentes et ressources paient le vrai coût ; productivité hors productivisme.
5. État plate-forme → moins de guichets, plus d’API, plus de résultats mesurables.