

Haruspice
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Haruspice
Sonnet 1 - Haruspice
Quand les gorges d’ombres sur la ville s’étendent,
Fumantes, et abreuvées d’un désir de noirceur
Que les nuits bleues séquestrent, comme un sable de peur,
Comme un sombre regard au naufrage des landes,
Quand le livre se ferme au cœur de l’océan,
Qu’au loin, des rives grandes, surgit une vengeance
Au visage pâle, jaune, un fantôme qui danse
Chaque nuit, haruspice ouvrant mon cœur béant,
Je me perds aux sentiers que m’offre l’angoisse,
Je tremble un rêve gris, douloureux et muet,
Je laisse un pleur gésir, triste sur mon chevet,
Et la nuit m’envahit, et mon espoir s’efface.
C’est fini, me disais-je, cette nuit je m’en vais.
Vers où ? Je ne sais pas. Vers un pays d’après.

