

C'est sot
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C'est sot
Quand je vois le vide je pense, je pense à sauter.
C’est peut-être bizarre mais c’est trop tard : d’un regard hagard je m’égare et voilà, voilà que je m’imagine mourir.
Quand je roule sur l’autoroute, je pense à sauter.
Je ne saurais définir la pression qui m’attire et me retire du moment, présent, présent.
Je ne saurais pour autant finir ce que je commence en y pensant, pensant, pensant.
Je ne saurais pour autant mourir sérieusement.
Oui, quand je vois, je veux.
Un peu. Un peu.
Oui, quand je vous vois, je m’émeus.
Car j’ai l’impression, c’est curieux, j’ai l’impression que ça ne concerne pas vos beaux yeux.
Quand je m’allonge sur la route en demandant le bénéfice du doute, aux cieux, aux cieux. Et que l’on me prolonge (c’est périlleux !).
Quand je me touche m’abîme et me recouche dans une abîme qui prend la mouche.
Quand j’avale bien des mélodrames mais que je me réveille sans ces quelques larmes qui auraient pu me rendre belle.
Non, j’ai l’impression que ça ne concerne pas vos prunelles.
Mais aujourd’hui je ne veux plus tu sais,
Aujourd’hui j’y pense mais je ne veux plus c’est vrai,
Non je ne veux plus vraiment sauter.


Jackie H vor 8 Monaten
La fascination du vide...
Alexandre Leforestier vor 8 Monaten
Je connais bien le vide ! Je le fréquente depuis longtemps...
En fait, le vide, je l'aime et tout va bien parce que c'est une autre dimension de l'équilibre.
Et lorsque je n'arrive plus à l'aimer... et bien je marche, c'est le meilleur chemin pour retrouver le vide en toute sureté.