

Le Silence
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Le Silence
Avec le noir du soir, la descente commence.
Emportant leur douleur et leurs tristes ennuis
Enfin taisant leur voix, les faux amis s’effacent
Et leurs sombres laideurs s’évanouissent sans bruit.
Tout au fond de la nuit, peut-être au paradis,
Très loin, une trompette sonne et ses accords
Subtils, avec la pluie toujours en harmonie,
Réinventent les sens et les habillent d’or.
Alors on voit le noir et on sent la distance.
On frissonne à l’odeur d’une fleur évanouie,
On l’aperçoit qui chante avant d’être épanouie.
On n’est plus mutilé par les reminiscences,
Les mots jettent à nouveau leur folle incandescence
Et pris par sa beauté on s’aliène au silence.


Bernard Ducosson vor einem Monat
Presque waouh ; en quatrains, j'eus préféré car l'oeil du lecteur peut reprendre son souffle...