Les Dimanches d'Alexandrine de Césure FIN
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Les Dimanches d'Alexandrine de Césure FIN
Dernier épisode
Soudain cette fête comme une bulle de savon,
À disparu, c’est bête, quand j’entrai pour de bon
Dans la douce folie de ces deux compères
Qui ont vraiment bien ri en regardant mon air
« Il y a un temps pour tout dit la reine du monde
Sachez bien que pour vous je vais être féconde
Vous parler illico de l’imaginaire
Que je place très haut sur votre terre »
Nous parlâmes longtemps, jusqu’au lever du jour
Et je sais à présent avec combien d’humour
Notre imagination nous a été donnée
Par une création qui nous a fort gâtés
Car enfin sans la porte que nous offre ce don
Sans le rêve en sorte, qui serions-nous donc ?
Des êtres sans projets, sans passions, sans folies,
Des êtres sans ailleurs et puis sans poésie
Des êtres non-humains et des êtres sans dieux.
Et là, vous me croirez ou pas, tout ce lieu
Disparut d’un seul coup, il n’en subsista rien
Qu’une légère brume auréolée de bleu
Il ne restait plus rien du château ni du nain
Ni de cette reine tellement singulière
Qu’un très léger parfum de fleur et de lierre...
J’avais donc tout vécu en imagination ?
Je me retrouvais là, sur notre planète
Mes douze pieds debout, avec rien dans la tête
Qu’un souvenir tout flou et, consternation,
Une envie de voyage, un besoin de fuir
J’annonce ici tout cru mon envie de partir
Courir la terre, les rues, les pays inconnus
Les tribus, les recoins et tous les imprévus.
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Holà lecteurs joyeux sachez qu’alexandrine
Nous quitte de ce pas et change de vitrine
Elle déroule ce soir une carte du monde
Et s’en va au hasard de la terre si ronde
D’où elle reviendra... ou non... allez savoir...
Je vais donc arrêter la douzaine de pieds
Que je suivais, docile pour pouvoir vous parler
De cette Alexandrine !
Bon voyage chère dame
Revenez-nous un jour
Si vos pieds et votre âme
Ont envie d’un retour
la gaillarde conteuse