LA NEWSLETTER REALISTE #2
Auf Panodyssey kannst du bis zu 30 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 29 articles beim Entdecken.
Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten.
Einloggen
LA NEWSLETTER REALISTE #2
Bonjour à toi cher lecteur et bienvenue dans cette deuxième Newsletter. Dans la précédente, je faisais une comparaison par rapport à mon vécu dans le monde du salariat et le ressenti que j'avais de celui de l'entrepreneuriat. Le premier, pour l'avoir bien connu durant des années, et le second qui m'attirait de plus en plus...
Le pas est franchi.... et après quoi?
Quand tu te lances comme cela a été mon cas; mais plutôt de manière assez brutale (puisqu'un licenciement abusif m'avait mis le pied à l'étrier ou le pied à terre suivant comment on voit la chose), tu n'es jamais vraiment prêt (mais l'est-on vraiment un jour finalement...?).
Je n'avais jamais connu un arrêt de travail ni le chômage. Mon esprit n'était pas encore "formé" et "prêt" à accueillir d'autres croyances et un autre mode de vie, et mes peurs étaient plus que présentes...!
Mon premier enfant venait de naître (il avait alors deux mois); je te laisse donc imaginer dans quel état de panique je pouvais être!
En ce qui me concerne, je n'avais jamais appris à "m'arrêter", et puis pour être honnête, ce n'est pas quelque chose que l'on met en avant dans notre société; en tout cas peut-être moins à l'époque que maintenant: je n'avais aucune idée de ce qu'était le monde des freelances, ni à quoi celui-ci pouvait bien servir...!
Bref, j'étais "formaté" pour être un bon salarié de notre société, à prôner, à chérir les mêmes codes et à entrer dans le même moule insipide que la "majorité"... Monde de moutons de panurges , me voilà!.... sauf que...!
Sauf que mon dernier sursaut dans le monde des salariés à été salvateur...!
Et oui, on l'entend souvent mais on n'y croît que très peu, mais je t'assure que c'est bien lorsque tu te trouves "au pied du mur"; un peu beaucoup "au fond du trou" que tu fais appel à d'autres forces; même inconsciemment, pour t'en sortir (encore faut-il le vouloir.... s'en sortir bien sûr!).
Il fallait bien réagir et se retourner!
Tout ne s'est pas fait en un claquement de doigt et puis là encore, on te laisse peu de temps pour te recentrer et faire le point: il faut vite s'inscrire au chômage, vite, vite et encore vite... de la paperasse encore et toujours; continuer à être un numéro et un zombie; bien suivre le mouvement sans broncher !
Je me suis donc inscrit à Pôle emploi, (expérience très désagréable; mélange de honte d'avoir "échoué" avec un sentiment d'être assisté).
PS: je reviendrais prochainement sur ce sentiment d'échec dans notre société qui est un vrai fardeau et un faux problème.
Face à toi-même....
Et ce n'est pas si simple, crois-moi, en tout cas moi je n'y avais jamais été confronté.
Encore une fois, lorsque tu es salarié, (et c'est ce qui est le plus terrible dans tout cela), même si ton métier te déplais profondément, tu n'es pas forcé de te remettre en question puisque le salaire "te tombe dans la bouche" tous les mois. C'est plutôt une bonne chose non, et réconfortante...
Donc il fallait que je me débrouille pour aller me chercher mon salaire comme un grand. Ce n'était pas encore tout à fait vrai puisque le chômage (plutôt confortable) que je percevais m'a permis de suivre une formation d'un an du bac Pro Photographie.
En tout cas mon esprit; mes attentes; mes espoirs et mes envies prenaient une toute autre couleur et saveur qui commençaient à prendre le pas sur mes peurs paralysantes...
Car oui, je pense que lorsque tu veux très fort quelque chose, et surtout lorsque tu sais très clairement ce que tu ne veux plus, tu dois te changer d'abord toi-même avant d'espérer pouvoir changer ta situation; logique non?
Mais pas si facile à faire bien sûr... !
Il faut un soupçon d'ouverture d'esprit, un mental solide, une très forte envie d'apprendre et une bonne dose de remise en question! Et tout cela vient petit à petit, doucement mais sûrement; il suffit juste de le vouloir très fort au début.
Welcome to the other reality baby....!
Finalement, si nous essayons d'être un tant soit peu réceptif au monde qui nous entoure, il y a beaucoup d'exemples et de messages qui nous "invitent" à nous lancer ou en tout cas qui nous le suggère.
Par exemple le film "Matrix"; le premier, lorsque Néo décide de prendre la pilule bleue et de descendre dans le terrier avec Morpheus et toute la joyeuse bande... Et bien tu sais quoi, les frères Wachowski n'étaient pas si "barrés" que cela...
D'une certaine manière, j'ai avalé ma pilule bleue pour essayer de voir un "ailleurs" pas si loin que cela finalement.
C'est parti mon kiki...!
Les choses se mettaient en place bien comme il faut.
Je commençais ma formation (assez ennuyeuse je t'avoue), mais cela me permettait de bien peaufiner mon passage dans le monde des Freelances.
Je commençais à faire des recherches; à rencontrer d'autres personnes (et oui, cela fait aussi partie du lot, car comme je l'ai dis plus haut, quand tu veux tout changer et te changer, et bien ton cercle d'amis va avec, en tout c'est ce qui s'est passé pour moi).
Je sentais que je devais rencontrer d'autres personnes, et surtout des personnes qui souhaitaient aller de l'avant, qui feraient tout pour "s'élever"!
Je commençais à être "jugé" par certaines personnes, tu sais celles qui ne comprennent pas pourquoi-tu-ne-retrouves-pas-vite-un-boulot-quelqu'il-soit-sinon-ça-va-être-la-cata-comment-tu-vas-faire-pour-t'ensortir-mon-Dieu-c'est-horrible... etc etc...
Tu sais quoi, ces personnes-là je les ai laissées bien derrière moi pour poursuivre, et c'était indispensable...!
Je commençais à avoir une vision qui se dessinait, certes bien floue encore, mais en tout cas l'envie et l'urgence du moment m'ont fait prendre des décisions et faire des choix qui m'ont amenés quatre ans plus tard à être freelance à temps plein sans aucun regrets et avec une envie encore et toujours plus forte d'aller de l'avant malgré les difficultés et les galères...!