'Ndao hirenireny. [Allons errer.]
'Ndao hirenireny. [Allons errer.]
Dans les rues de la Ville des Mille,
Je me tiens dans un coin, habitué à la marée humaine et aux cris.
D'un coin de l'oeil, peut-être m'avez-vous déjà vu,
Je suis presque invisible,
Je suis un enfant des rues.
On me dit "sans-abri", on me dit "malotru",
J'habite des huttes et je bivouaque au gré du temps, un peu partout.
Je suis un enfant qui quémande, constamment insatisfait,
A qui veut bien, de l'amour, me donner.

Vêtu d'haillons,
J'arpente les rues et les tunnels,
Ces témoins de mes errances
Et des découvertes de mon esprit qui germe.
Là, assis, je vois passer des écoliers joyeux et bavards,
Comme eux, je veux aussi apprendre...
mais les moyens, je n'en ai pas...
Si seulement vous saviez à quel point j'ai soif de savoir...
Alors, j'écris sur les murs, les escaliers
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Bernard Ducosson vor 3 Jahren
Très beau poème, Misaotra indrindra anao !
Andrianina Razatovo vor 3 Jahren
Misaotra anao koa d'avoir lu et apprécié, Bernard Ducosson !
Alexandre Leforestier vor 3 Jahren
J’adore !
Andrianina Razatovo vor 3 Jahren
Wow! Merci beaucoup, Alexandre Leforestier !
Alexandre Leforestier vor 3 Jahren
Avec plaisir !