Arys
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"Après des heures de marches, mes pieds n'en pouvaient plus. J'avais l'impression qu'ils étaient en feu 🔥. J'étais tout de même parvenu à rejoindre l'usine désaffectée, celle que Jack m'avait renseignée. Mais, je ne voyais aucune trace de Hélène. Rah, c'est de deux là, toujours à avoir la bougeotte. Je ne les connais que depuis quelques jours seulement, mais je sais déjà cela d'eux. Impossible de les tenir en place. Ils m'ont demandé de venir ici. Ils avaient une piste pour retrouver mon frère."
"Je suis allé jusqu'au fond de cette usine, à chercher sans relâche un quelconque indice qui me mettrait sur la piste de mon frère, mais rien. J'ai d'abord cru que Jack m'avait fait une blague de mauvais goût, mais, sous son air suffisant et narquois, il était sérieux pour aider ses proches. Seul point regrettable est qu'il faisait exprès de ne pas donner tous les éléments. Il voulait pas nous mâcher le travail. Même si tous les noms d'oiseaux me venaient en tête en pensant qu'il s'était joué de moi, j'avais toujours un espoir de pas être venu ici pour rien. Je pris le temps d'analyser chaques mots qu'il avait prononcés, joueur comme il est, il avait sûrement caché le détail qui me manquait - Tu trouveras la voix de tes tourments à l'usine des anciens de Martivol, que cette image marque ton esprit - Les anciens de Martivol, ville voisine qui fut detruite lors de l'explosion de cette usine, n'avaient laissé aucun doute que j'étais au bon endroit. La voix de mes tourments était assurément la recherche de mon frangin. Mais, je ne m'étais pas pencher sur cette histoire d'image qui marquerais mon esprit. En fouillant bien, je vis sur la porte d'un vestiaire, tout en métal rouillé par le temps, une photo scotchée avec les mots suivants - Bar des prémudes, tu resteras à jamais dans mon esprit - Le voilà, il était là, juste sous mes yeux, cet indice qui me manquait. La photo montrait un vieux bar délabré, poussiéreux et mal entretenu. En farfouillant dans mon portable, je pu trouver rapidement l'adresse où se situer ce bar. Avec un peu de chance, j'y trouverais mon frère"
"Et voilà, j'étais dans ce vieux bar délabré, abandonné depuis des années, des décennies sûrement. Depuis que l'usine avait explosée, cet endroit n'avait plus lieux d'être. Rendez-vous des travailleurs, qui pouvaient passez un peu de bon temps à picoler, discuter librement entre collègues ou tout simplement rejeter leur déboire dans la boisson. Il est d'ailleurs amusant que le mot 'déboire' ne signifie pas l'action de recracher. Les bons manques de logique de la langue. Qu'est-ce que je pourrais bien trouver ici, au milieu de ces cadavres de bouteille, de verres cassés, d'odeur éthylique donnant envie de vomir. Des petits bruits caractéristiques faisait penser que des rats se cachaient certainement derrière le bar, à manger des restes de cacahuètes ou autre. Je n'avais vraiment aucune envie de traîner ici. Comment pourrais-je avoir une piste ici qui me mène à mon frère. C'était pire qu'à l'usine. Rien ni personne pour m'aiguiller. Perdant patience et tout espoir, je m'assiais sur un haut tabouret de bar, et posa ma tête dans cet amas de poussière sur le comptoir. En prenant un moment pour me remettre de mes émotions, je relèva la tête lentement. Je tiqua un instant sur une espèce de trace laissée derrière un paquet de chips ouvert. Une empreinte. Récente. On le voyait à ces contours encore très nets. Heureusement pour moi, j'avais encore accès à ce serveur pirate de base de données répertoriant les empreintes de chaque habitant survivants. Je pris rapidement la photo, et voyant le résultat qui s'afficha au bout de 5 minutes, je tomba sur le cul. Mon frères. C'était l'empreinte de mon frangin. Il était passé par là."
"C'était incroyable. Mon frère avait de grandes chances d'être en vie. Mais ce n'était pas à partir d'une empreinte récente que j'allais deviner où il se trouvait maintenant. Une idée me vint : si cette empreinte était si bien définie, c'est qu'on avait insisté, appuyait longuement, pour qu'elle apparaisse si nette. Mon frangin ne cherchait pas seulement à signaler qu'il était encore de ce monde, il devait m'indiquer la piste à suivre. Tout devait se trouver dans le coin. L'empreinte était faite sur le comptoir, et à part des verres et des chopes bien crasseuses, je ne voyais rien. Mon regard se porta pourtant sur un mug, qui, sans comprendre pourquoi, était le seul qui semblait propre, comme si on l'avait utilisé depuis peu. Je mis des gants en plastique pour éviter d'effacer quelques indices utiles, et je pu relever de nouveaux les empreintes de Basty. Sacré frangin, t'es plus fortiche que je le croyais. Mais, à part une photo d'un cimetière prise au couché du soleil, je ne trouvais rien d'autre.
J'espérais qu'une chose, c'est que ceci n'était pas de mauvaise augure. Des tombes, des arbres dénués de feuilles, un couché de soleil et non un levé, des corbeaux volants sur cette scène peu rassurante, ceci n'était pas encourageant. On aurait pu présager un message de mort. Mais fort heureusement, je reconnu cet endroit. Il était à 10 bornes de là. Il fallait que je m'y rende pour avoir le coeur net"
"Je me rendais au cimetière de Laxburk, quand une forme au loin me fit arrêter net. Ma pauvre bagnole, qui tenait on ne sait comment, crissa des pneus durant quelques secondes. Je fis une courte prière pour que les pneus n'éclatent pas. Ce qui, fort heureusement, ne se produisit pas. Je sorti de la voiture pour observer ce que j'avais cru entrapercevoir. Je n'avais pas alluciné. Une forme humanoïdes était comme adossée à un énorme chêne. Mais, le soleil me tapant cruellement dans les yeux, je ne pouvais rien voir de très net. Je ne pris pas le temps d'être sur la reserve. Si c'était mon frère.... Il aurait certainement besoin de mon aide. Je filais entre les herbes hautes qui se dressaient entre la route et ce chêne. Habillé en patalon long jusqu'aux chaussures, je ne sentais pas les ronces qui le déchiqueter. Mais, vu que j'étais en tee shirt manche courte, je pris bien garde de lever les bras pour ne pas subir le même sort que mon Jean. J'approchais enfin. Le moment de vérité.
A seulement 3 mètres sur le côté de cet immense arbre, je fus soufflé. Les yeux écarquillés, la respiration irrégulière, une sueur froide me pris au point d'en tomber à la renverse. Une chance que ma chute fut amorti par toutes ces herbes, mais en contrepartie, mes bras et mon visage furent lacérés par les épines aussi dure que des dents, me laissant en sang devant cette vision d'horreur.
Un... Un corps, si on puis dire, se tenait devant moi. Sa peau était ... Translucide, intégralement. Au point où l'on voyait tous ces os, mais aucun tissus cellulaire.
Mais dans quoi je m'étais encore fourré ?
Jack, sale lacheur, pourquoi n'étais-tu point avec moi pour m'aider ?"
"je n'en revenais toujours pas. j'étais assis, dans cette végétation plutôt hostile, perdant 3 litres de sang la minutes, surtout en mode -je dramatise- devant cet espèce d'androide, de corps de synthèse, de ... quoi en fait ? qu'était-ce que cette chose ? est-il vivant? était-ce ne serait-ce qu'humain ?
toutes ces questions tournèrent en boucle dans ma tête, sans jamais trouver de réponse. il fallait que je m'en approche. que je puisse comprendre, savoir ce que c'était. il fallait que je prenne mon courage à deux mains. je tenta tant bien que mal de me lever sans m'ecorcher plus que je ne l'étais. mes bras était temblant, mes jambes me portaient à peine. j'avançais pas à pas, centimètres par centimètres, peur que cette forme humanoïde se jete sur moi et me bouffe tout cru. je vouais d'ici la scène : un rot illustrant qu'il mavait gobé d'un coup d'un seul, avec une réflexion du genre "saignant, juste comme me je les aime
fort heureusement pour moi, rien ne se produit. je pris une auguille pour prélever une partie de son adn, si cette chose en était pourvue.
"Je sombrais dans du n'importe quoi. Ce corps inerte toujours devant moi, j'hésitais à lancer les analyses des échantillons. J'avais peur de tomber sur une histoire à dormir debout. Je voyais d'ici le tableau : Tout ceci n'était l'oeuvre que d'une secte très ancienne, logée dans un endroit mystérieux, avec une tête énorme pleines de symbole bizarres qui cacherait l'entrée secrète sous une cascade, craché de sa bouche.
Mouais, fallait que j'arrête les images tout aussi bizarres que mes pensées. Le stress de ne pas savoir pour mon frangin devenait difficile à gérer. Je ne savais plus quoi faire, ni espérer. Le temps d'attendre le retour des analyses faites avec mon attirail de poche, piqué dans l'ancien laboratoire où je bossais, je pensais à la future vision lubrique que j'aurais. Moi et cette imagination débordante. Je serais capable d'écrire un roman de 400 pages si je me laissais au joie de poser mes doigts sur la plume."